Commentaires récents
    Archives
    Catégories
    Catégories

    Belgique

    La vague de chaleur de juillet 2015

    Début juillet 2015 a connu des températures assez élevées. Entre le 30 juin et le 5 juillet, les maxima ont été supérieurs à 25 °C et ont même dépassé les 30°C certains jours. Cette période a été considérée comme une vague de chaleur.

    Continuer la lecture

    L’intérêt des services météorologiques

    En cette période de restriction budgétaire, on rabote les subsides de tous les côtés. Dans l’intérêt du pays c’est une grave erreur de réduire les budgets des services météorologiques et de la recherche scientifique en général. C’est la science et la recherche dans tous les domaines qui est la base de l’avenir de notre société.

    L’article qui suit a été publié par l’Organisation Météorologique Mondiale. Il met en évidence les retombées des services météorologique sur l’ensemble de la société.

    Continuer la lecture

    Le premier trimestre 2012

     

    Ce début d’année est marqué par une domination de zones de haute pression. En effet, depuis le premier janvier jusqu’au 31 mars, la pression moyenne n’a jamais été aussi élevée depuis le début des observations de la pression à Bruxelles-Uccle en 1833. La valeur moyenne de cette période est de 1025,8 hPa. Le précédent record date de 1882 avec une valeur de 1024,8 hPa.

    Le mois de janvier a connu une pluviosité relativement normale avec 86 ,4 mm de précipitations (norm. : 76 ,1 mm). En revanche, et en bonne concordance avec ces hautes pressions observées en février et mars, on a un net déficit pluviométrique du total de ces deux mois. Le cumul de l’eau recueillie est de 62,9 mm contre une normale de 133,1 mm. Le déficit le plus important  s’est produit en 1929 avec seulement 26,1 mm.

    Avec les valeurs actuellement observées, on a des données relativement analogues avec ce que l’on a observé en 2011.

    Année

    Janvier

    Février

    Mars

    2011

    90.5

    44.0

    22.4

    2012

    86.4

    30.0

    32.9

    Si, en 2011, le déficit des précipitations s’est prolongé en avril et en mai, rien ne permet de penser que l’on aura le même scénario en 2012. En 2003, le total des pluies de ces deux mois était de 63 ,7 mm mais les pluies ont repris un rythme plus normal en avril et mai.

    La température moyenne avec 5,0°C est proche de la normale (4,6°C).  Mais sa variabilité au cours des trois mois a été assez importante avec un début de mois de février froid  (-6,2°C pour une première décade (norm. : 3,9°C) et une dernière décade de mars approchant les 12,0°C (valeur extrapolée avec les prévisions).

    Le Soleil s’est montré généreux au cours de ce trimestre. On a enregistré plus de 310 h de soleil cette année alors que la moyenne des trois premiers mois donne 249,1 h de Soleil. On retrouve dans le même ordre de grandeur qu’au début de l’année 2011 où la durée d’insolation à été de 311,3 h.

    Comme on peut le voir dans le tableau suivant, on a des valeurs des années 2011 et 2012 très proches les unes des autres. Malheureusement, cela ne permet pas de présager du futur.

    Année

    Température

    Précipitations

    Insolation

    2011

    5,7°C

    156,9 mm

    311,3

    2012

    4,9°C

    149,3 mm

    310,3

     

    Quand un grand scientifique belge est mis à l’honneur !

    Paris, le 15 février 2012
    Le cinquième ATV baptisé du nom de Georges Lemaître
    Les Véhicules de transfert automatiques (ATV) de l’ESA sont une contribution essentielle 
    de l’Europe au fonctionnement de la Station spatiale internationale. En baptisant le
    cinquième ATV du nom du scientifique belge Georges Lemaître, l’ESA perpétue une
    tradition qui consiste à s’inspirer de grands visionnaires européens pour souligner
    les racines profondes de l’Europe dans les domaines scientifique, technologique et
    culturel.
     
    Le premier Véhicule de transfert automatique, qui a accompli un vol parfait en 2008, 
    avait été baptisé Jules Verne, du nom de l’écrivain français de science-fiction. Il a été
    suivi en 2011 par l’ATV-2, nommé Johannes Kepler, en l’honneur du mathématicien et
    astronome allemand. Le 9 mars, c’est le troisième ATV, Edoardo Amaldi, du nom du
    physicien et pionnier de l’espace italien, qui s’acheminera vers la Station spatiale.
    L’ATV-4, qu’il est prévu de lancer début 2013, porte le nom d’Albert Einstein.
     
    Nommer le dernier véhicule de la famille, l’ATV-5, d’après le physicien belge Georges 
    Lemaître, père de la théorie du Big Bang, s’inscrit dans cette approche. Ce nom,
    proposé par la Délégation de la Belgique à l’ESA, a été approuvé par les membres
    du Conseil directeur de programme de l’ESA responsable de la Station spatiale au
    cours d’une réunion tenue les 14 et 15 février au siège de l’ESA à Paris.
     
    A cette occasion, le Directeur général de l’ESA, Jean-Jacques Dordain, a déclaré : 
    « Depuis les premières heures, la Belgique a été un des participants clés de l’aventure
    spatiale européenne. Sa contribution aux programmes et aux activités de l’ESA en
    général, et à la Station spatiale internationale en particulier, a été une réussite pour
    la Belgique et pour l’ESA. En baptisant l’ATV-5 d’après Georges Lemaître, nous
    honorons un scientifique belge de rang mondial, ayant joué un rôle clé dans le
    développement de nos connaissances sur les origines de l’univers. »
     
    Monsieur Paul Magnette, Ministre belge de la Politique scientifique, compétent pour 
    la politique spatiale, a déclaré : « Je suis très heureux que le grand scientifique belge,
    Georges Lemaître, né dans ma propre ville, soit ainsi honoré. Ceci montre que son
    travail et ses avancées ne sont pas oubliés et sont toujours pertinents après tant
    de décennies. Il est manifeste que l’implication de la Belgique dans la recherche
    spatiale en Europe a des racines profondes et est basée sur une longue tradition.
    L’ATV « Georges Lemaître » transportera du fret vers la Station spatiale, permettant
    aux chercheurs belges actuels, également excellents, d’effectuer des expériences
    et des recherches à bord de l’ISS, repoussant ainsi les frontières de la connaissance
    humaine, dans la pure tradition de Georges Lemaître. »
     
    La Station spatiale dépend des livraisons régulières de matériel d’expérimentation et 
    de pièces détachées ainsi que de nourriture, d’air et d’eau pour son équipage. Depuis
    2008, un ATV transporte tous les dix-huit mois quelque 6 tonnes de fret vers la Station,
    en orbite à environ 400 km de la Terre. Après son lancement à bord d'une Ariane 5
    depuis le port spatial de l’Europe en Guyane française, l’ATV se dirige en mode
    automatique vers sa destination pour un amarrage de haute précision au module
    russe Zvezda de la Station. L’ATV reste amarré à la Station pendant une durée
    maximale de six mois avant de s’en détacher et d’effectuer une rentrée dans
    l’atmosphère où il se consume inéluctablement avec plusieurs tonnes de déchets
    provenant de la Station.
     
    Georges Lemaître est né le 17 juillet 1894 à Charleroi, Belgique. Il a obtenu son doctorat 
    de physique et de mathématique en 1920 et a été ordonné prêtre en 1923. Il a ensuite
    suivi une licence en astronomie à l’Université de Cambridge en Angleterre, et a étudié
    la cosmologie, l’astronomie stellaire et l’analyse numérique. En 1925, après deux ans
    d’études à Harvard et au MIT (Etats-Unis), il revient en Belgique comme professeur à
    temps plein à l’Université catholique de Louvain, où il achève sa carrière.
     
    En 1927, il a découvert une série de solutions à l’équation de la relativité d’Einstein, 
    décrivant un univers en extension plutôt qu’un Univers statique, et a donné la première
    estimation observationnelle de la constante de Hubble. Cette théorie a reçu plus tard le
    nom plus connu de théorie du « Big Bang ».
     
    Georges Lemaître a obtenu le prix Francqui, la plus haute distinction scientifique belge, 
    en 1934. Il est devenu membre de l’Académie pontificale des Sciences en 1936 et y est
    resté actif jusqu’à sa mort en 1966, peu après avoir appris la découverte du fond de
    radiation de micro-ondes cosmiques ou fond diffus cosmologique, corroborant sa théorie
    sur la naissance de l’Univers.
    Pour tout complément d'information, veuillez contacter :
     
    ESA, Bureau des Relations avec les médias
    Département Communication
    Tél. : +33 1 53 69 72 99
    Télécopie : +33 1 53 69 76 90
    Adresse électronique :
    media@esa.int

     

     

     

    Une première décade de février froide et ensoleillée

    Du 1 au 10, notre pays fut sous l’influence de courants continentaux associés à un anticyclone situé sur l’Europe de l’Est et s’étendant vers la Sibérie. Les 4, 8 et 9, de faibles zones de précipitations furent enclavées dans ces courants.

    La température moyenne fut très exceptionnellement basse avec -6.2°C (norm. : 3,9°C). C’est la deuxième valeur la plus basse depuis 1901. La première décade la plus froide d’un mois de février s’est produite en 1917 avec -8,1°C. La durée d’ensoleillement fut très exceptionnellement élevée avec 58,4 h de soleil (norm. : 21,4 h). C’est la deuxième décade la plus ensoleillée depuis 1901 ; la plus ensoleillée date de 1975 avec 60,0 h de soleil; le total des précipitations fut très anormalement déficitaire avec 2,0 mm (norm. : 22,0 mm).

    Givre ou pas givre sur la voiture

                 Certains matins, il faut gratter le pare-brise de la voiture d’autres pas. Pourquoi ? Tout est une question de quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère et de température.

     

    L’eau atmosphérique peut être sous forme de gaz (vapeur d’eau), liquide (gouttelettes d’eau) ou solide (cristaux de glace). L’état dans lequel l’eau se trouve va dépendre de sa quantité contenue dans l’atmosphère et de la température ambiante.

     

                La quantité maximale de vapeur d’eau contenue dans l’air est une fonction de la température (voir graphique). Quand l’atmosphère a atteint le maximum de vapeur d’eau qu’elle peut contenir, on dit qu’elle a atteint son point de saturation (par exemple, quand il y a 9,4 g d’eau par mètre cube à 10 °C). Si on augmente la quantité d’eau dans une atmosphère saturée, il va y avoir un changement d’état de la vapeur d’eau vers un état liquide (condensation) ou vers un état solide (sublimation). Ce sont ces gouttes d’eau ou cristaux de glace qui vont former les nuages.

     

    Chaque fois que la quantité de vapeur d’eau devient trop importante ou bien si la température diminue, l’air va se saturer en vapeur d’eau et il y aura formation de nuages composés de gouttelettes d’eau et/ou de cristaux de glace.

     

    Si ce phénomène se produit au sol, il y aura formation de brouillard. Mais la température peut être beaucoup plus basse au sol ou sur les véhicules que dans l’air. Dans ce cas, il peut y avoir condensation de la vapeur d’eau sous forme de rosée ou de sublimation (passage direct de l’état gazeux à l’état solide) sous forme de givre. Si la tension de vapeur du sol ou du véhicule est inférieure à la tension de vapeur saturante, il n’y aura ni rosée, ni givre sur les surfaces froides.

     

     

     

     

    vapeur.png












     

    (Graphique reconstitué à l’aide des données issues de « Climatologie » de P. Etienne et A. Godard, Éd. Armand Colin, Collection U, 1970)

     

     

     

     

     

    Activé solaire récente

     

    Le 23 janvier, à 04h59 (heure belge), un flash lumineux-aussi appelé éruption solaire- de magnitude M8.7 a été observé sur le Soleil. La lumière du Soleil met 8 minutes pour parvenir jusqu’à la Terre. Des éruptions de cette magnitude se produisent environ 2 fois par mois, et plusieurs d’entre elles ont été observées les mois précédents. Avec l’augmentation de l’activité solaire, on s’attend dans les mois et les années qui viennent à en observer encore plus. Les conséquences d’une telle éruption solaire sur les communications sur la face éclairée de la Terre sont faibles.

     


    Vers 04h00, le flux de protons mesuré dans le voisinage de la Terre a fortement augmenté, et a franchi le seuil d’alerte pour ce qu’on appelle un événement à protons. Le 24 janvier, on a remarqué une petite baisse de flux pour les particules les plus énergétiques. Un événement de cette ampleur arrive en moyenne une fois par an, et peut affecter les satellites et forcer les vols passant par le pôle nord à être dérouter.

     


    Enfin, vers 04h00 également un nuage de plasma a été observé. Il se déplace grosso-modo en direction de la Terre à une vitesse de 1400 km/s environ et non 2200 km/s comme indiqué sur certains sites web. Cela prendra un peu plus d’un jour pour franchir la distance Soleil-Terre. Le gros du nuage passera « au dessus » de la Terre et l’on devrait n’en ressentir que le souffle. Les données satellites confirment que le choc est arrivé, i.e. 15:30. On prévoit un orage magnétique de type mineur, ce qui réduit presque à zéro les chances de voir des aurores en Belgique.

     

     

     

    Source  Petra Vanlommel SIDC (Solar-Terrestrial Centre of Excellence)

     

    Retour à la normale !

     

     

    Le début de l’hiver (et même pratiquement la première moitié de la saison) a été particulièrement chaud. Du premier décembre au 10 janvier, la température moyenne a été de 6,6°C soit un excès de 2,8°C par rapport à la moyenne calculée entre 1981 et 2010.

     

    Cette valeur est juste en-dessous de la valeur la plus élevée observée entre 1901 et 2011. Assez curieusement le record est partagé entre 5 années : 1916, 1935, 1975,1989 et 2007. Au cours de ces années, la moyenne des températures entre le 1/12 et le 10/1 a été de 6,7°C.

     

    Au cours de la même période, on a relevé au pluviomètre 201,0 mm alors que la normale est de 108,4 mm. Le total des précipitations de cette année est le deuxième le plus élevé depuis 1901, le record date de 1994 avec 203,3 mm.

     

    En revanche la durée d’ensoleillement est tout à fait normale avec 58,8 h de Soleil contre une normale de 61,4 h.

     

    La deuxième décade de janvier est revenue vers des valeurs plus conformes aux normales saisonnières avec respectivement  4,2°C (norm. : 3,6°C), 20,9 mm (norm. : 21,6 mm) et 28,7 h (norm. : 20,7 h).

     

    Les trois graphiques suivants montrent l’évolution journalière des températures, des précipitations et de l’insolation au cours de cette première moitié d’hiver.

    tt1211-0112.png

    température moyenne,précipitations,insolation

    température moyenne,précipitations,insolation

     

    NB Les normales dans les graphiques correspondent à la saison complète (du 1/12 au 29/02)

     


     

    L’année 2011 : la plus chaude depuis 1833

     

    Depuis que l’on réalise des observations à Bruxelles-Uccle, l’année 2011 a pris la tête des années les plus chaudes. Avec 11,6°C, elle dépasse le record, qui datait de 2007, de 0,1°C. On peut voir dans le premier graphique que les 10 années les plus chaudes se sont produites après 1988. La température moyenne depuis 1988 est de 10,8°C soit 2,0°C de plus que la moyenne du début des observations (1833-1910).

     

    C’est d’autant plus remarquable que la température moyenne de l’été a été inférieure à la normale de cette saison. En fait, tous les mois sauf juillet et août ont été plus chauds que les normales comme le montre le deuxième graphique.

     

    Le printemps a aussi été particulier avec cette longue période de faibles précipitations et d’ensoleillement remarquable. Avec 70,7 mm, c’est le troisième printemps le plus sec depuis 1833.  Les deux précédents, 1893 et 1976, affichaient respectivement 37,7 mm et 69,0 mm. Avec 707,3 h de soleil, ce printemps 2011 dépasse de 55,9 h l’ensoleillement de celui de 1893.

     

    Autres faits remarquables de cette année : le déficit de précipitations au cours du mois de novembre ; le nombre record d’orages au cours du mois de décembre ; les orages dévastateurs durant l’été avec entre autres les inondations à répétition à Orp-Jauche et la catastrophe de Pukkelpop, et, enfin, une période très douce, pour ne pas dire estivale, fin septembre et début octobre.

    températures moyennes; insolation

    températures moyennes; insolation

     

     

     

     

     

     

    Températures moyennes mensuelles à Uccle (°C)

     


     

    Les conditions météo de début septembre

     Le temps des deux premières décades a été déterminé par des courants maritimes. Du 1 au 2, ces courants ont été associés à un anticyclone centré sur la mer du Nord. Du 3 au 10, ils ont été associés à une dépression située au voisinage de l’Islande ou des Îles Britanniques. Du 11 au 20, nous avons été sous l’influence de courants maritimes associés à des dépressions en évolution depuis l’océan Atlantique vers la Scandinavie, avec, le 15, le passage d’une petite crête issue de l’anticyclone des Açores.

    Les 20 premiers jours de septembre ont vu une quantité d’eau recueillie très anormalement élevée avec 83,1 mm alors que la normale est, entre 1981 et 2010, de 49,5 mm. Les records sont respectivement pour les quantités les plus élevée et les plus basses de 184,1 mm en 2001 et 0,0 mm en 1959. Les valeurs de la température moyenne et de la durée d’insolation sont respectivement de 16,2°C (norm. : 15,4°C) et 95,1 h de Soleil (norm. : 97,1 h). Les valeurs extrêmes de la température sont 19,5°C en 1947 et 11,3°C en 1912. L’année où début septembre a été la plus ensoleillée a été 1959 avec 228,5 h de Soleil, la plus sombre a été 2001 avec seulement 31,0 h de Soleil.