Commentaires récents
    Archives
    Catégories
    Catégories

    Météo

    Du vent ? Mais, de quelle force ? Échelle de Beaufort

    L’échelle de Beaufort est une échelle qui permet d’estimer la vitesse moyenne du vent. Elle a été établie par l’amiral britannique Francis Beaufort (1774-1857), à une époque où les bateaux ne possédaient pas d’instruments de mesure du vent. Elle est composée de critères permettant d’avoir une idée de la force du vent.

    Cette échelle est composée de degré variant de 0 à 12. Les critères étaient basés sur des éléments visibles d’un navire : l’état de la mer, la présence de moutons (sommet de vagues blanchâtres), trainées d’embrun, amplitude des vagues. Ces degrés sont utiles au temps de la marine à voile. Il fallait savoir quand réduire la voilure pour éviter des démâtages entre autres.

    Par la suite, on a ajouté des critères pour estimer la force du vent sur Terre. Ces critères sont basés sur le comportement des fumées, des mouvements du feuillage, du soulèvement des poussières, de l’agitation des drapeaux, du comportement des branches et du tronc d’arbres, l’apparition de dégâts (voir figure 1).

    Remarque, on ne peut pas attribuer un degré Beaufort (unité Bf) aux rafales.

    Échelle de Beaufort (source : https://otake.frenchboard.com/t1223-echelle-de-beaufort)

    Un halo dans le ciel de Blanmont

    Ce 26 décembre, certains d’entre-vous ont observé un phénomène optique autour de la Lune à Blanmont et ailleurs. Vous étiez nombreux à partager vos photos sur notre groupe Facebook « J’habite à Chastre et vous ? »

    Halo lunaire observé à Blanmont le 26 décembre 2023 Photo Loic Deseamault partagée sur le groupe J’habite à Chastre et vous.

    Lorsque le ciel est voilé par des cirrus (nuages de haute altitude composés de cristaux de glace), des phénomènes optiques autour du Soleil ou de la Lune peuvent apparaître. Ces nuages sont constitués de particules de glace. Comme les rayons du Soleil sont réfractés et réfléchis par et dans une goutte d’eau, ils le sont également dans les cristaux de glace qui constituent les cirrus.

    Dans certaines circonstances, ces cristaux prennent la forme de plaquette ou de prisme hexagonal. Cela engendre autour du Soleil différents cercles ou taches lumineuses.

    Les différents phénomènes observables dans un halo sont présentés dans la figure ci-jointe. Les plus fréquents sont le cercle de 22° et les parhélies. Le cercle de 22° est le petit halo. Il est rarement complet. De part et d’autre de ce cercle, deux taches peuvent apparaître à la hauteur du Soleil et juste à l’extérieur du petit halo : il s’agit des parhélies. Ceux-ci peuvent être prolongés par des arcs parhéliques. Ils peuvent apparaître sous l’aspect d’une tache laiteuse ou colorée comme un arc-en-ciel. Selon un axe vertical, on peut également voir deux taches laiteuses autour du Soleil et à l’intérieur du petit halo : ce sont les piliers solaires. Sur la partie supérieure du petit halo, on peut quelquefois observer deux arcs de cercle : l’arc tangent supérieur et l’arc de Parry. Autour du Soleil, peut apparaître un second cercle d’ouverture de 46°, il s’agit du grand halo qui est dû à des réfractions et réflexions multiples au sein des cristaux de glace. Comme l’arc tangent supérieur, un arc parfois coloré peut être observé au sommet du grand halo. De part sa position, on le dénomme arc circumzénithal. Tous ces phénomènes peuvent être vus ensemble ou partiellement.

    Halo complet observé dans l’Antarctique
    Représentation plane des principaux types de halos solaires

    Météorologiquement, il est défini plusieurs phénomènes optiques de ce type. Dans la figure ci-contre, il y a autour du Soleil:

        (a) Le « petit halo », cercle décalé de 22° par rapport à la source lumineuse, blanc avec une frange intérieure rouge ;

        (b) Le « grand halo », cercle décalé de 46° par rapport à la source ;

        (c et c’) Arcs tangents supérieurs ;

        (d) L’arc supérieur de Parry ;

        (e) L’arc circumzénithal, centré sur le zénith ;

        (f, f’) Arcs infralatéraux ;

        (g) Arc tangent inférieur ;

        (h, h’) La colonne lumineuse, colonne verticale apparaissant à la verticale du Soleil à son lever ou coucher ;

        (i, i’) Le parhélie de 22°, ou « faux soleil »5,4, tache de couleur apparaissant à l’horizontale du Soleil, décalée de 22°. Le même phénomène peut se produire avec la Lune et prend le nom de parasélène. La paranthélie est similaire au parhélie, mais située à d’autres endroits sur le cercle parhélique (nommé parasélène avec la Lune) :

            (j, j’) Parhélie de 46° ;

            (l, l’) Parhélie de 90° ;

            (m, m’) Parhélie de 120°.

        (k) Le cercle parhélique, cercle parallèle au sol, passant par le Soleil et faisant le tour de l’horizon.

    Un autre type non montré :

        L’anthélie, tache blanche située à l’opposé du Soleil sur le cercle parhélique. Nommée antisélène si ce phénomène concerne la Lune.

    Le brouillard

     

    Une question m’est revenue à 2 reprises cette semaine : « Je ne comprends pas, il fait tout gris et la pression indiquée par mon baromètre est très élevée. Or je croyais que la haute pression était synonyme de beau temps. »

    C’est un cliché erroné sur les baromètres de mettre beau temps sur les hautes pressions et pluies sur les basses pressions. On peut avoir un temps gris, voire pluvieux en plein anticyclone. On peut aussi avoir du Soleil dans une dépression.

    Le brouillard est un type de temps assez fréquent par haute pression. Dans un anticyclone, le temps est très stable. De plus, on a des masses d’air plaquées au sol. Comme l’atmosphère est chargée d’humidité, on a du brouillard et un temps gris pendant toute la journée.

    Le brouillard est constitué de fines gouttelettes d’eau en suspension dans l’air réduisant la visibilité. On parle de brouillard quand la visibilité est inférieure à 1 000 m et de brume lorsqu’elle est supérieure à 1 000 m.

    Le brouillard peut avoir différentes origines :

    • Brouillard d’advection : lorsque de l’air ayant une certaine température et humidité relative passe au-dessus d’une zone ayant une température inférieure, il y aura formation de brouillard d’advection. Il existe deux types de brouillard d’advection
    • Brouillard radiatif : lorsque le ciel est dégagé et les vents faibles, la température près du sol diminue, en particulier la nuit etdu cette diminution ne se transmet pas aux couches supérieures par manque de turbulences. Ceci forme une inversion de température qui garde la vapeur d’eau dans une couche près du sol. Lorsque l’air devient saturé dans cette couche, une déposition de rosée se forme au niveau du sol.
    • Brouillard d’évaporation : lorsqu’une inversion de température et des vents faibles affectent une région, pas nécessairement la nuit, toute source d’humidité pourra saturer la masse d’air. Ceci se produit fréquemment près des cours d’eau et des lacs où l’évaporation de la couche superficielle sert d’apport de vapeur d’eau (fumée de mer). Les plantes en évapotranspiration et les sources industrielles (comme la fumée d’une usine) peuvent mener à ce type de brouillard également. Cela se produit également en hiver, surtout par temps très froid, alors que l’apport d’humidité des chauffages de maisons et des industries est important. Dans ce cas, le brouillard est givrant 
    • Brouillard orographique : par soulèvement de l’air le long d’une pente grâce aux vents, en vertu du comportement des gaz parfaits dans une atmosphère hydrostatique, l’air se refroidit spontanément lorsque la pression baisse et forme du brouillard ;
    • Brouillard d’inversion : des nuages bas pris dans une couche d’inversion près de la surface terrestre peuvent descendre vers celle-ci et donner du brouillard ;
    • Brouillard de vallée : par nuit claire, l’air froid se formant sur les pentes d’une vallée va descendre vers le fond de celle-ci et un brouillard de radiation va en résulter. Cela se produit souvent en hiver.

    Le brouillard que l’on a connu cette semaine est du type radiatif dans un anticyclone. On a eu des pressions qui ont dépassé 1040 hPa.

    Le tonnerre


    Ce mois de juin, Chastre est particulièrement victime des orages. Un orage est caractérisé par la foudre. Celle-ci se manifeste par un effet lumineux l’éclair et un effet sonore le tonnerre. Ce 18 juin, l’activité électrique a été particulièrement intense. La foudre se succédait à un rythme effréné à tel point que le tonnerre a été continu pendant plus de 20 minutes.
    Le tonnerre est un son produit par l’expansion brutale de la fine colonne d’air qui a été chauffée très rapidement par la foudre. Il est le plus souvent un grondement plus ou moins long et plus ou moins intense. Mais parfois on a aussi un claquement sec. Quel est la différence entre les deux. La plupart des éclairs sont dans un nuage ou entre nuages. Mais on a aussi des éclairs entre le nuage et le sol. Si par hasard, une partie de l’éclair est orienté vers vous, à ce moment là on a un claquement. Dans les autres cas, l’éclair, qui a une certaine longueur, émet un grondement dont la durée et l’intensité dépend du faisceau de la foudre. La superposition des ondes de choc provenant des différentes portions de la trajectoire de l’éclair se mêle ensuite à d’éventuels phénomènes de réflexion et de réfraction acoustiques pour composer le bruit spécifique du tonnerre.


    La vitesse de la lumière est de 300000 km/s, celle du son est de 340 m/s. L’éclair est donc vu instantanément tandis que le son met un certain temps avant que l’on entende le son de la foudre. Pour connaitre sa distance, il suffit de mesurer le temps entre l’éclair et le début du tonnerre. Si la différence de temps est de 3 secondes, le point le plus proche de la foudre est à un kilomètre. Il suffit de faire le produit entre le temps et 340 (m/s) pour obtenir la distance en mètre. Si vous calculez le temps du grondement, par le même calcul, vous aurez la longueur approximative de l’éclair. En Belgique, on a déjà vu des éclairs allant jusqu’à 30 kilomètres. Dans le monde, on peut avoir des éclairs nettement plus longs. Le 20 juin 2007, dans l’Oklahoma, on a enregistré un éclair de 321 km, la distance entre Bruxelles et Paris !

     

    Hotspot sicilien

    Copyright : contient des données Copernicus Sentinel modifiées (2018), traitées par ESA, CC BY-SA 3.0 IGO.

    Lancé le 25 avril 2018, Sentinel-3B a déjà livré des premières images impressionnantes de son instrument de mesure de la couleur de l’océan et de la terre, de son altimètre et des canaux optiques de son radiomètre. Maintenant que les canaux infrarouges thermiques du radiomètre sont allumés, le satellite complète sa série de nouveautés avec une image qui représente les signatures thermiques sur le sud de l’Italie, la mer Méditerranée et la Sicile – avec le point chaud de l’Etna clairement visible. Cette image montre la ‘température de luminosité’, qui correspond au rayonnement émis par la surface. Un traitement plus poussé est nécessaire pour en faire une carte de température réelle. La surface du terrain est représentée en rouge-orange, ce qui correspond à une plage de température de luminosité de 296-320K. Les couleurs bleues sur l’océan correspondent à une gamme de 290-295K. Les zones bleu-noir foncé correspondent aux nuages, qui sont opaques au rayonnement infrarouge thermique et empêchent ainsi de voir l’océan ou la surface de la terre.

    L’Etna, le volcan le plus grand et le plus actif d’Europe, semble beaucoup plus chaud que la terre environnante. Dans un état d’agitation presque continue, le volcan est actuellement classé comme ayant une  » activité mineure « .

    Au-dessus des océans, le radiomètre Sentinel-3 est important pour la mesure de la température de la surface de la mer pour les centres océanographiques et de prévision météorologique. Sur terre, l’instrument peut être utilisé, en particulier, pour surveiller les îlots de chaleur urbains et les feux de forêt.

    Source ESA

    Les facteurs qui influencent le climat – partie 41

    Les Ouragans (1)

    Continuer la lecture

    Les facteurs qui influencent le climat – partie 40

    La déforestation

    Continuer la lecture

    Les facteurs qui influencent le climat – partie 34

    El Nino (6)

    Continuer la lecture

    Les facteurs qui influencent le climat – partie 32

    El Nino (4)

    Continuer la lecture