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    Archives mensuelles : mai 2007

    Le jour où la pluie est revenue

    18e2c6437b5c3eec6b7a55bced8b061c.jpgCe lundi, la plupart d’entre nous se sont levés avec un spectacle un peu oublié : il pleuvait !

    Le dernier jour de pluie à Uccle datait du 30 mars et depuis le 31 de mois il n’était plus tombé une goutte d’eau. A Uccle, ce mois d’avril est le premier mois calendrier sans précipitations. Néanmoins, de longues périodes sans pluie se sont déjà produites à cheval sur deux mois :

    • 1887 : pas de pluie entre le 4 juin et le 8 juillet soit 35 jours sans pluie,
    • 1834 : pas de pluie entre le 11 septembre et le 10 octobre soit 30 jours sans pluie,
    • 1959 : pas de pluie entre le 22 août et le 20 septembre ce qui fait également 30 jours sans pluie (suivis de 2 jours d’un peu de pluie avec un total de 4,7mm suivis de 17 jours sans pluie).

    Cette année, avec 36 jours du 31 mars au 5 mai, vient se glisser au sommet de cette hiérarchie.

     

    Des zones de hautes pressions ont fait barrage aux zones de pluie qui déterminent si souvent notre temps. Elles ont été déviées vers le bassin méditerranéen qui avait un grand besoin de reconstituer les réserves d’eau.

    Ce retour fait le bonheur des agriculteurs. Les plantes, en pleine croissance, ont besoin d’eau.

    Le film « Une vérité qui dérange »

    44f55e9e97c69955b29ea77e7966110e.jpgCe documentaire, réalisé par D. Guggenheim, reprend la conférence qu’Al Gore présente depuis plus de 5 ans aux États-Unis et dans plusieurs autres villes dont Bruxelles.

    Dans une première partie, Al Gore explique le mécanisme de l’effet de serre. Il montre de manière très imagée la manière dont le teneur en CO2 de l’atmosphère a évolué au cours des 650 000 dernières années. À l’aide d’un élévateur, il montre où nous en sommes à l’heure actuelle et vers où nous allons dan un futur relativement proche.

    La deuxième partie consiste à montrer les conséquences possibles de ce réchauffement  global de la planète : augmentation des catastrophes liées à la météo, des modifications profondes dans la nature, évolution de certaines maladies, fontes rapides des glaciers, la remontée du niveau de la mer, un changement possible de la circulation océanique.

    Dans un troisième volet, il montre l’ « empreinte écologique » des différents pays. On y constate que le plus gros pollueur est les États-Unis suivis de l’Europe et la Chine. Il montre les efforts que certains pays mettent en œuvre pou améliorer la situation alors que son propre pays invoque des arguments économiques pour ne pas réduire la pollution. Il signale également des manipulations de rapports et de la presse ou de pressions exercées sur certains scientifiques afin de dénigrer ou de dénier l’existence du réchauffement de la Terre.

    Malgré quelques petites erreurs (lien entre la grippe aviaire et le changement de climat par exemple), Al Gore fait passer un message choc pour le bien-être de la planète en plaçant le sujet dans un contexte plus moral et émotionnel.