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    Episodes méditerranéens

    En Automne, la mer Méditerranée est encore très chaude. Ce 15 octobre, la température du bassin occidental de la Méditerranée varie encore entre 21 et 25 °C. D’autre part, depuis la fin de l’été, l’anticyclone du Sahara qui, en été, s’est décalé vert la Méditerranée. Après l’équinoxe, l’anticyclone se déplace vers le sud. Cette diminution de pression et le chauffage de l’air par la chaleur de la mer permet le développement de dépressions sur la partie nord du bassin occidental de la Méditerranée. Les nuages contiennent beaucoup d’eau et quand les zones de pluie arrivent sur les contreforts de massif montagneux (Cévennes, Préalpes, massif central, Apennins), elles peuvent donner des quantités phénoménales de précipitations. Cela peut aller de plus de 150 mm à 600 mm dans les cas extrêmes en 24 h. Cela correspond à un à six mois de pluie en 24 h. Les inondations alors catastrophiques. Ce fut le cas dans l’Aude ces 14-15 octobre. Depuis 2010, c’est le 5ème épisode catastrophique avec malheureusement des pertes en vies humaines. Certains se souviennent encore de la catastrophe de Vaison-la-Romaine en septembre 1992 ou les grandes inondations de la Camargue fin novembre 2003.

    Ce phénomène s’appelle un épisode méditerranéen. Quand il se produit sur les Cévennes, on parle alors d’épisode cévenol. La France n’est pas la seule à être touchée par ce phénomène, l’Italie, l’Espagne et le Maghreb peuvent aussi connaitre des inondations catastrophiques. Du 09 au 11 novembre 2001, en Algérie, lors des inondations catastrophiques de Bab El Oued près d’Alger, environ 800 personnes sont mortes.

    Perte de glace au Groenland

    Selon des chercheurs, l’un des glaciers du Groenland perd cinq milliards de tonnes de glace par an dans l’océan. Aussi inquiétantes soient-elles, ces nouvelles constatations sont étayées par un travail concerté de cartographie de l’évolution des inlandsis effectué par différentes agences spatiales dans le monde.

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    Un vague de chaleur en Inde – le point le 29 mai 2015

    Une vague de chaleur, précédent la période de la mousson, affecte différentes régions de l’Inde et du Pakistan.  Les températures relevées mardi (26 mai 2015) ont largement dépassé les 45°C, avec notamment 48°C enregistré à Sibi au Pakistan, 47°C à Daltonganj, au nord-est de l’Inde et 45°C dans la capitale New Delhi.  Les températures les plus élevées de mercredi (27 mai 2015) étaient de 47,5 °C à Nawabshah au Pakistan, 47°C à  Daltonganj et 46°C dans les deux villes de Raipur et Nagpur.

     

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    L’intérêt des services météorologiques

    En cette période de restriction budgétaire, on rabote les subsides de tous les côtés. Dans l’intérêt du pays c’est une grave erreur de réduire les budgets des services météorologiques et de la recherche scientifique en général. C’est la science et la recherche dans tous les domaines qui est la base de l’avenir de notre société.

    L’article qui suit a été publié par l’Organisation Météorologique Mondiale. Il met en évidence les retombées des services météorologique sur l’ensemble de la société.

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    2014 en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, voire la plus chaude, jamais enregistrée

    Lima/Genève, le 3 décembre 2014 (OMM) – L’année 2014 pourrait se révéler l’une des plus chaudes, si ce n’est la plus chaude, qui ait jamais été observée, selon une estimation préliminaire émanant de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). C’est dû en grande partie aux valeurs records de la température de surface de la mer à l’échelle du globe, valeurs qui demeureront très probablement supérieures à la normale jusqu’à la fin de l’année. Ces températures océaniques élevées ont contribué, avec d’autres facteurs, à engendrer des précipitations et des inondations d’une ampleur exceptionnelle dans de nombreux pays et des sécheresses extrêmes dans d’autres.

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    La culture sur brulis en Inde

    L’État indien du Punjab a deux saisons de croissance : une de mai à septembre et l’autre de novembre à avril. De nombreux agriculteurs de Punjab alternent les cultures de riz en mai à de blé en novembre. Afin de préparer rapidement leurs champs pour la récolte de blé, de nombreux agriculteurs brûlent de fin d’octobre à novembre les débris végétaux qui restent après la récolte du riz. La pratique est connue comme l’agriculture sur brûlis.

    Chaque année, les exploitants rizicoles du Punjab brûlent collectivement environ 7 à 8 millions de tonnes de débris végétaux. Lorsque le MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) embarqué sur le satellite Aqua  de la NASA est passé au niveau de cette région le 30 octobre 2014, de nombreux incendies brûlaient. Dans l’image ci-dessous, les points rouges montrent l’emplacement approximatif de la combustion active. Les champs apparaissent généralement bruns.

    Source NASA

    Incendies, Inde

    LA CONCENTRATION DE GAZ À EFFET DE SERRE CONTINUE DE GRIMPER

     

    L’OMM a publié son bulletin annuel sur les gaz à effet de serre. La concentration de ces gaz a atteint en 2012 un niveau inégalé. Le CO2 en est à 393,1 ppm soit 141 % de la valeur préindustrielle, et son augmentation entre 2011 et 2012 est supérieure à la moyenne sur les dix dernières années. Les nouvelles ne sont pas meilleures pour les autres gaz: le méthane est à 260% de sa valeur préindustrielle et le protoxyde d’azote à 120 %.

    www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/documents/980_fr.pdf

    UNE FAIBLE SAISON CYCLONIQUE SUR L’ATLANTIQUE

     

    Tandis que dans le Pacifique Ouest, le typhon Haiyan est l’un des plus puissants jamais observés, la saison cyclonique va s’avérer peu active sur l’Atlantique. Alors que la fin novembre –date officielle de fin de la saison – vient de passer, il n’y a eu que deux cyclones, tous deux en septembre (la moyenne est proche de six).Et en termes d’énergie cyclonique totale, paramètre calculé en tenant compte de la force et de la durée des tempêtes tropicales et cyclones, 2013 est pour l’instant à 70% en dessous de la moyenne 1981-2010.

    www.nhc.noaa.gov/text/MIATWSAT.shtml