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    Archives mensuelles : août 2009

    Un été qui a plu car il n’a pas trop plu !

     

    Bilan réalisé le 27 août 2009!

    Cet été a plu à une grande majorité de la population et surtout aux vacanciers. Au vu des chiffres, cela peut sembler curieux car le bilan de cette saison ne donne pas un été à l’image de celle de1976 ou plus près de nous de celle de 2003 qui furent secs et caniculaires. Les chiffres de cette année sont très proches de la normale.

    Le total des précipitations s’élève à 173 mm soit un peu moins que la quantité normale  pour la période 1901-2000 qui est de 216,6 mm. La quantité d’eau a été relevée au cours de 42 jours soit 6 jours de moins que la normale 1901-2000 qui est de 48 jours. La durée d’insolation s’est élevée à 677 h de soleil ; la normale du 20ème siècle étant de 670 h. La température moyenne a été de 18,2°C alors que pourun été normal elle est de 16,5°C. Toutes les valeurs sont normales sauf celle de la température qui est anormalement élevée.

    En 2003, les valeurs correspondantes à la quantité d’eau recueillie, au nombre de jours à précipitations mesurables, à la durée d’ensoleillement et à la température avaient été respectivement de 151,5 mm en 23 jours, 855 h de Soleil et 19,7°C.

    Le facteur le plus déterminant de la bonne qualité de cet été fut la pluie. Bien que pas très éloignées de la normale aussi bien en quantité qu’en nombre de jours, les pluies se sont le plus souvent produites la nuit c’est-à-dire au moment où les gens dorment et ne sont donc pas importunés par les précipitations. De même, il n’y a eu qu’un petit nombre de journées fort peu ensoleillées.

    La température fut également assez favorable. On a enregistré 3 jours de canicule (température maximale supérieure ou égale à 30°C). Il n’y a donc pas un nombre élevé de jours avec des températures que beaucoup d’entre nous considèrent comme trop élevées. En 2003, on avait eu 9 jours de canicule et en 2006, ce nombre atteignait 11.

    En conclusion, la majorité des vacanciers ont eu la possibilité de bien profiter de leurs journées pour réaliser la plupart des activités de plein air qu’ils souhaitaient. Cet été restera dans l’esprit des gens un bel été, ce que les valeurs mesurées à Uccle ne reflètent pas.

     

    Images remarquables

    Incendies en Grèce

     

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    Image acquise le 24 août 2009

    Des incendies ont fait rage à travers la Grèce à la fin août 2009, forçant des milliers de personnes à fuir leur lieu de résidence. Les habitants restés sur place ont tenté d’étouffer les incendies avec des branches d’arbres et des tuyaux d’arrosage. Selon The New York Time, ce sont les feux les plus sévères auxquels la Grèce a dû à faire face depuis les incendies meurtriers de l’été 2007.

    Le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) sur satellite Aqua de la NASA a capturé cette image en vraies couleurs, le 24 août 2009. Le contour rouge indique les foyers liés aux incendies, qui brûlent à l’Est jusqu’à l’île de Chios. Le panache de fumée, visible dans cette image, provient toutefois d’un feu à l’ouest de la capitale et s’étend sur la mer Ionienne.

    La Grèce n’est pas étrangère aux incendies de l’été, qui peuvent être provoqués par des températures élevées, des vents violents, la sécheresse et même par un acte criminel. Toujours selon The New York Times, depuis, le début des incendies jusqu’au 24 août, ces incendies près d’Athènes ont détruit des maisons et ravagé de vastes étendues de forêts.

    Source NASA

    Morakot : le pendant de Mitch en Asie

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    Photo La Libre

    Morakot est un typhon qui a sévi dans le bassin occidental du Pacifique entre le 3 et le 9 août de cette année. Ayant atteint la catégorie 2, il a abordé l’île de Taïwan alors qu’il avait déjà été rétrogradé au niveau 1. Sur l’île, il a encore perdu de la puissance et a été rétrogradé en tempête tropicale.

    Les effets destructeurs d’un typhon, tout comme ceux d’un ouragan puisqu’il s’agit du même phénomène, sont multiples. Il y a bien entendu la force du vent qui la première cause de dégâts.

    Dans un cyclone tropical de catégorie 1, les vents moyens varient de 118 à 153 km/h alors que dans la catégorie 5, ces vitesses sont supérieures à 250 km/h. Les impacts potentiels de telles vitesses sont évidemment très graves. Heureusement en abordant les terres, un cyclone tropical perd rapidement de sa force du fait qu’il n’est plus alimenté en énergie par l’océan.

    Le cyclone tropical prend naissance sur l’océan et y développe sa puissance sur l’océan en étant est alimenté en vapeur d’eau qui est une source importante d’énergie. En outre, si l’océan au-dessus duquel il passe est très chaud, l’évaporation peut être très importante. Son contenu en eau est donc énorme. Lors du refroidissement de sa masse d’air, il va y avoir condensation de la vapeur d’eau et il en résulte des précipitations qui peuvent être très abondantes.

    C’est ce qui s’est passé avec Morakot et Mitch. Mitch est un ouragan qui a sévi entre le 22 octobre et le 5 novembre 1998. Il avait atteint la catégorie 5, mais déjà avant d’aborder le Honduras, il était retourné au stade de tempête tropicale. Dès son arrivée au dessus des terres, le refroidissement important a été à l’origine de pluies très abondantes. De plus la vitesse de déplacement du phénomène s’est réduite et Mitch s’est trainé sur le Honduras et le Guatemala, provoquant des inondations et glissements de terrains catastrophiques dans cette région.

    Les pluies provoquées par Morakot étaient aussi très abondantes sur Taïwan et la Chine continentale. Localement, les quantités d’eau tombées entre le 7 et le 10 août ont dépassé 2,5 m (25000 mm). En de nombreux endroits, il est tombé en 24 h ce qui tombe chez nous en un an !

    Images remarquables

    La Terre vue de l’Espace : les Canaries en flammes

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    Cette image prise par Envisat montre un important panache de fumée qui s’élève au dessus de deux incendies de forêts qui ont sévi hors de tout contrôle fin juillet et début août à la pointe sud de l’île de La Palma, dans l’archipel des Canaries (en haut à gauche).

    Ces incendies, qui ont dévasté quelque 3 000 hectares et détruit une cinquantaine de maisons, se sont déclenchés le 31 juillet et ont causé l’évacuation d’environ 4 000 personnes hors de chez eux tandis que plus de 600 pompiers venus de toute l’Espagne s’efforçaient de contrôler le brasier.

    Lundi dernier, l’un des incendies avait pu être maîtrisé avec l’aide d’un rafraîchissement de la température, d’un affaiblissement des vents et de quelques précipitations. Le lendemain, le second incendie était également maîtrisé.

    L’archipel des Canaries se compose de sept îles principales et de quelques autres plus petites. Il se situe à une centaine de kilomètres de la côte nord-africaine (en bas à droite), dans l’océan Atlantique. De gauche à droite, les îles principales sont : La Palma, El Hierro, La Gomera, Tenerife, Grande Canarie, Fuerteventura et Lanzarote.

    Tenerife est la plus grandes des Canaries, tandis que Grande Canarie est la plus peuplée. L’intégralité de l’île de La Palma a été déclarée Réserve de la Biosphère par l’Unesco en 1983.

    L’observatoire de Roque de Los Muchachos, qui abrite l’une des panoplies les plus complètes de télescopes au monde, est situé sur La Palma. Perché au sommet d’un pic de 2 400 mètres, cet observatoire est considéré comme le deuxième meilleur site d’observation astronomique de l’hémisphère nord – après l’observatoire du Mauna Kea à Hawaï – en raison de son ciel exceptionnellement clair.

    L’un des plus grands et des plus puissants télescopes au monde – le Great Canary Telescope> – y a été inauguré le mois dernier. Il comporte un miroir principal de 10,4 m (constitué de 36 miroirs plus petits) qui le rend capable d’observer la naissance des nouvelles étoiles, d’étudier les caractéristiques des trous noirs et de déchiffrer les composés chimiques issus du Big Bang.

    Cette image a été prise le 1er août 2009 par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat.

    Source ESA

     

    L’OMM retire des noms d’ouragans

    L’OMM retire des noms d’ouragans

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    Ouragan Gustav (a sévi entre le 25 août et le 5 septembre 2008)

    Trois noms d’ouragans de l’Atlantique —Gustav, Ike et Paloma—et un du Pacifique Nord—Alma—ont été retirés du roulement officiel des noms par le Comité des ouragans de l’OMM en raison du grand nombre de victimes et des dégâts qu’ils ont causés en 2008.

    Le Comité publie la liste des noms potentiels de cyclones tropicaux tous les six ans pour les deux bassins océaniques. Ces noms auraient dû être utilisés à nouveau en 2014 et seront remplacés respectivement par Gonzalo, Isaias, Paulette et Amanda.

    Le Comité des ouragans de la région IV de l’OMM (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes) a tenu sa trente et unième session à Nassau (Bahamas) du 20 au 24 avril 2009.

    Une saison proche de la normale est prévue pour le bassin Atlantique (1er juin-30 novembre) et une saison normale ou en dessous de la normale pour le Pacifique Est (15 mai-30 novembre). L’activité dans les deux océans dépendra, entre autres facteurs, de la formation d’un épisode El Niño.

    Les premiers noms à être utilisés cette année seront Ana dans l’Atlantique et Andres dans le Pacifique Est.

    Sour OMM Météomonde