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    Archives mensuelles : mars 2008

    Normales saisonnière : Avril

    Normales saisonnières : AVRIL

     

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    Les inondations : Les facteurs aggravants (2)

    Ruissellement

    Le ruissellement dépend de plusieurs facteurs. Les deux plus importants sont la pente du versant et la couverture du sol.

    Du premier va dépendre la vitesse d’écoulement. Plus la pente sera raide, plus la vitesse de l’eau sera importante. La force érosive en sera aussi plus grande si le versant est très pentu. La nature du sol va jouer dans l’autre sens, à savoir qu’au plus il y aura des obstacles, au plus l’écoulement sera freiné par ces derniers. Si l’on considère une végétation réduite ou nulle, en descendant rapidement les flancs de coteaux, l’eau va éroder le sol d’autant plus fort que la végétation est peu importante. Il en résulte des arrivées d’eaux boueuses qui peuvent envahir les égouts et obstruer rapidement ceux-ci aggravant ainsi le débordement de la rivière.

    En dévalant une pente, l’eau peut arracher des objets du sol et les entraîner vers la rivière.

    Si la quantité de matière est importante, elle peut se bloquer dans des goulots d’étranglement de la rivière et provoquer la formation d’un barrage temporaire. La quantité d’eau qui s’accumule derrière cet obstacle peut devenir suffisante pour provoquer la rupture de ce barrage. Une lame plus ou moins violente va déferler vers l’aval et tout emporter sur son passage.

    Lorsque l’on vient de faire la moisson, des fétus de pailles peuvent rester sur le terrain. Une averse violente peut entraîner cette matière. Les déchets qui sont emportés par l’eau peuvent s’accumuler au bas de la vallée et former barrage temporaire dans le cours d’eau. L’importance de ce dernier dépend entre autre de la violence de l’averse, de la pente des versants du moment dans l’année où l’averse se produit et de la présence de déchets sur le terrain- En été, la végétation va réduire la vitesse d’écoulement et de ce fait moins de matière sera arrachée du sol. Par contre la manière de labourer un champ peut également aggraver les dégâts des eaux.

    Et pour mon 100ème billet : De la neige à Pâques ?

    De la neige à Pâques ?

    Les prévisions actuelles font état d’une possibilité de chute de neige pour le jour de Pâques.  Comme Pâques est une fête mobile, elle peut se produire entre le 22 mars et le 25 avril. En effet, Pâques est célébrée le dimanche après le 14e jour du premier mois lunaire du printemps, donc le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l’équinoxe de printemps.  On n’a pas une probabilité plus grande d’avoir des chutes de neige quand Pâques tombe tôt. On ne peut donc établir une statistique concernant la neige à Pâques.

    Néanmoins les observations nous montrent qu’il y a eu de la neige au sol une seule fois : en 1951 : 1 cm de neige (25 mars). En se limitant aux chutes de neige sans enneigement, on a relevé des chutes de neige à Uccle aux dates suivantes de Pâques outre le 25 mars 1951 : le 30 mars 1970 et le 11 avril 1982. À ces deux dates, c’était de la pluie et de la neige.

    §         On a également observé de la neige autour de la date de Pâques en :

    §         1908 (19 avril) : traces de neige le lundi de Pâques

    §         1917 (8 avril): traces de neiges le samedi saint et le lundi de Pâques

    §         1919 (20 avril): traces de neiges le vendredi saint

    §         1937 (28 mars): 2 cm le vendredi et 4 cm le samedi saint

    §         1975 (30 mars): 6 cm le vendredi saint

    §         1977 (10 avril): traces de neige le samedi saint

    C’est bien entendu Pâques 1982 qui est la date la plus remarquable pour avoir de la neige, cette date étant la plus tardive. Pour information, la date de dernière neige la plus tardive a été le 14 mai 1902. Plus récemment, on a encore eu de la neige à Uccle en mai 1986 avec 4 jours où les précipitations étaient en tout ou en partie de neige.

    Les inondations : Les facteurs aggravants (1)

    La neige

    La neige accumulée au cours des périodes hivernales peut fondre avec le rayonnement solaire ou s’éliminer par sublimation, mais ce sont des quantités minimes qui s’éliminent ainsi de la couche de neige. Elle fond généralement au cours des redoux avec de la pluie. Cette fonte peut être rapide et s’ajoute aux quantités d’eau provenant des pluies. En général, on peut considérer qu’un centimètre de neige fraîche est équivalent à un millimètre d’eau de pluie. Dans les cas  de la fonte d’une couche de neige épaisse et de pluies abondantes, l’addition des deux peut provoquer une inondation.

    Ce fut le cas en mars 1988 en Ardenne. Au début du mois, d’importantes chutes de neige se sont produites sur notre pays et la couche de neige a atteint 1,05 m à Botrange. Entre le 10 et le 16,  d’importantes pluies ont totalisé sur cette courte période plus de 100 mm. Au cours de cette même période, la fonte de la neige a amené une quantité équivalente d’eau qui, en descendant vers les cours d’eau, a contribué au débordement des rivières ardennaises.

    La tempête Emma

    La nuit du 29 février au premier mars 2008, une tempête assez violente a traversé l’Europe. Si elle a fait 8, 9 ou 13 morts selon les sources, par chance, elle n’a fait aucune victime mortelle en Belgique. Les dégâts matériels sont par contre importants dans notre pays.Le 29, la dépression située au sud de l’Islande se creuse et la pression en son centre atteint 969 hPa. Elle s’est rapidement déplacée vers l’Est et la pression perdait encore 10 hPa. Le centre était alors situé au nord de l’Écosse. À minuit (TU), la partie la plus venteuse se trouvait sur la Grande-Bretagne. Le front chaud traversait notre pays alors que le front froid atteignait notre littoral. Ce front, très actif, a rapidement traversé l’Europe, provocant des dégâts matériels très importants en Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, le nord de la France, l’Allemagne, la Tchéquie, l’Autriche. En Allemagne, elle a provoqué « des dizaines de millions d’euros de dégâts », selon les autorités.

    Les rafales de vent ont atteint 110 km/h en Belgique. Mais il a soufflé par bourrasques jusqu’à 220 km/h sur le mont Wendelstein, dans les Alpes bavaroises, jusqu’à 190 km/h dans les Alpes autrichiennes, et jusqu’à 140 km/h en République tchèque. Ces rafales ont été responsables de coupures de courant et des milliers de foyers ont été privés d’électricité aux Pays-Bas et en Allemagne. Il y a eu de nombreuses chutes d’arbres. Le plus spectaculaire fut l’arbre qui s’abattit sur un ICE en Allemagne.

    De telles tempêtes se produisent régulièrement durant la saison hivernale. L’année passée Kyrill a fait 47 morts en Europe. Mais c’est en 1990, que le nombre de tempêtes de ce type a été particulièrement élevé.

    L’image Radar de Wideumont de 4 h 05 TU (5 h 05 local) montre la position du front froid, alors que sur le sud de la Belgique, le front chaud s’apprête à quitter nos provinces.

    Normales saisonnière : Mars

    Normales saisonnières : MARS

    Températures maximales

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