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    Archives mensuelles : février 2012

    Quand un grand scientifique belge est mis à l’honneur !

    Paris, le 15 février 2012
    Le cinquième ATV baptisé du nom de Georges Lemaître
    Les Véhicules de transfert automatiques (ATV) de l’ESA sont une contribution essentielle 
    de l’Europe au fonctionnement de la Station spatiale internationale. En baptisant le
    cinquième ATV du nom du scientifique belge Georges Lemaître, l’ESA perpétue une
    tradition qui consiste à s’inspirer de grands visionnaires européens pour souligner
    les racines profondes de l’Europe dans les domaines scientifique, technologique et
    culturel.
     
    Le premier Véhicule de transfert automatique, qui a accompli un vol parfait en 2008, 
    avait été baptisé Jules Verne, du nom de l’écrivain français de science-fiction. Il a été
    suivi en 2011 par l’ATV-2, nommé Johannes Kepler, en l’honneur du mathématicien et
    astronome allemand. Le 9 mars, c’est le troisième ATV, Edoardo Amaldi, du nom du
    physicien et pionnier de l’espace italien, qui s’acheminera vers la Station spatiale.
    L’ATV-4, qu’il est prévu de lancer début 2013, porte le nom d’Albert Einstein.
     
    Nommer le dernier véhicule de la famille, l’ATV-5, d’après le physicien belge Georges 
    Lemaître, père de la théorie du Big Bang, s’inscrit dans cette approche. Ce nom,
    proposé par la Délégation de la Belgique à l’ESA, a été approuvé par les membres
    du Conseil directeur de programme de l’ESA responsable de la Station spatiale au
    cours d’une réunion tenue les 14 et 15 février au siège de l’ESA à Paris.
     
    A cette occasion, le Directeur général de l’ESA, Jean-Jacques Dordain, a déclaré : 
    « Depuis les premières heures, la Belgique a été un des participants clés de l’aventure
    spatiale européenne. Sa contribution aux programmes et aux activités de l’ESA en
    général, et à la Station spatiale internationale en particulier, a été une réussite pour
    la Belgique et pour l’ESA. En baptisant l’ATV-5 d’après Georges Lemaître, nous
    honorons un scientifique belge de rang mondial, ayant joué un rôle clé dans le
    développement de nos connaissances sur les origines de l’univers. »
     
    Monsieur Paul Magnette, Ministre belge de la Politique scientifique, compétent pour 
    la politique spatiale, a déclaré : « Je suis très heureux que le grand scientifique belge,
    Georges Lemaître, né dans ma propre ville, soit ainsi honoré. Ceci montre que son
    travail et ses avancées ne sont pas oubliés et sont toujours pertinents après tant
    de décennies. Il est manifeste que l’implication de la Belgique dans la recherche
    spatiale en Europe a des racines profondes et est basée sur une longue tradition.
    L’ATV « Georges Lemaître » transportera du fret vers la Station spatiale, permettant
    aux chercheurs belges actuels, également excellents, d’effectuer des expériences
    et des recherches à bord de l’ISS, repoussant ainsi les frontières de la connaissance
    humaine, dans la pure tradition de Georges Lemaître. »
     
    La Station spatiale dépend des livraisons régulières de matériel d’expérimentation et 
    de pièces détachées ainsi que de nourriture, d’air et d’eau pour son équipage. Depuis
    2008, un ATV transporte tous les dix-huit mois quelque 6 tonnes de fret vers la Station,
    en orbite à environ 400 km de la Terre. Après son lancement à bord d'une Ariane 5
    depuis le port spatial de l’Europe en Guyane française, l’ATV se dirige en mode
    automatique vers sa destination pour un amarrage de haute précision au module
    russe Zvezda de la Station. L’ATV reste amarré à la Station pendant une durée
    maximale de six mois avant de s’en détacher et d’effectuer une rentrée dans
    l’atmosphère où il se consume inéluctablement avec plusieurs tonnes de déchets
    provenant de la Station.
     
    Georges Lemaître est né le 17 juillet 1894 à Charleroi, Belgique. Il a obtenu son doctorat 
    de physique et de mathématique en 1920 et a été ordonné prêtre en 1923. Il a ensuite
    suivi une licence en astronomie à l’Université de Cambridge en Angleterre, et a étudié
    la cosmologie, l’astronomie stellaire et l’analyse numérique. En 1925, après deux ans
    d’études à Harvard et au MIT (Etats-Unis), il revient en Belgique comme professeur à
    temps plein à l’Université catholique de Louvain, où il achève sa carrière.
     
    En 1927, il a découvert une série de solutions à l’équation de la relativité d’Einstein, 
    décrivant un univers en extension plutôt qu’un Univers statique, et a donné la première
    estimation observationnelle de la constante de Hubble. Cette théorie a reçu plus tard le
    nom plus connu de théorie du « Big Bang ».
     
    Georges Lemaître a obtenu le prix Francqui, la plus haute distinction scientifique belge, 
    en 1934. Il est devenu membre de l’Académie pontificale des Sciences en 1936 et y est
    resté actif jusqu’à sa mort en 1966, peu après avoir appris la découverte du fond de
    radiation de micro-ondes cosmiques ou fond diffus cosmologique, corroborant sa théorie
    sur la naissance de l’Univers.
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    Tél. : +33 1 53 69 72 99
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    Une première décade de février froide et ensoleillée

    Du 1 au 10, notre pays fut sous l’influence de courants continentaux associés à un anticyclone situé sur l’Europe de l’Est et s’étendant vers la Sibérie. Les 4, 8 et 9, de faibles zones de précipitations furent enclavées dans ces courants.

    La température moyenne fut très exceptionnellement basse avec -6.2°C (norm. : 3,9°C). C’est la deuxième valeur la plus basse depuis 1901. La première décade la plus froide d’un mois de février s’est produite en 1917 avec -8,1°C. La durée d’ensoleillement fut très exceptionnellement élevée avec 58,4 h de soleil (norm. : 21,4 h). C’est la deuxième décade la plus ensoleillée depuis 1901 ; la plus ensoleillée date de 1975 avec 60,0 h de soleil; le total des précipitations fut très anormalement déficitaire avec 2,0 mm (norm. : 22,0 mm).

    Givre ou pas givre sur la voiture

                 Certains matins, il faut gratter le pare-brise de la voiture d’autres pas. Pourquoi ? Tout est une question de quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère et de température.

     

    L’eau atmosphérique peut être sous forme de gaz (vapeur d’eau), liquide (gouttelettes d’eau) ou solide (cristaux de glace). L’état dans lequel l’eau se trouve va dépendre de sa quantité contenue dans l’atmosphère et de la température ambiante.

     

                La quantité maximale de vapeur d’eau contenue dans l’air est une fonction de la température (voir graphique). Quand l’atmosphère a atteint le maximum de vapeur d’eau qu’elle peut contenir, on dit qu’elle a atteint son point de saturation (par exemple, quand il y a 9,4 g d’eau par mètre cube à 10 °C). Si on augmente la quantité d’eau dans une atmosphère saturée, il va y avoir un changement d’état de la vapeur d’eau vers un état liquide (condensation) ou vers un état solide (sublimation). Ce sont ces gouttes d’eau ou cristaux de glace qui vont former les nuages.

     

    Chaque fois que la quantité de vapeur d’eau devient trop importante ou bien si la température diminue, l’air va se saturer en vapeur d’eau et il y aura formation de nuages composés de gouttelettes d’eau et/ou de cristaux de glace.

     

    Si ce phénomène se produit au sol, il y aura formation de brouillard. Mais la température peut être beaucoup plus basse au sol ou sur les véhicules que dans l’air. Dans ce cas, il peut y avoir condensation de la vapeur d’eau sous forme de rosée ou de sublimation (passage direct de l’état gazeux à l’état solide) sous forme de givre. Si la tension de vapeur du sol ou du véhicule est inférieure à la tension de vapeur saturante, il n’y aura ni rosée, ni givre sur les surfaces froides.

     

     

     

     

    vapeur.png












     

    (Graphique reconstitué à l’aide des données issues de « Climatologie » de P. Etienne et A. Godard, Éd. Armand Colin, Collection U, 1970)