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    Archives mensuelles : juillet 2009

    Images remarquables

    Mont Tambora : Volcan de l’île de Sumbawa en Indonésie

     

    ISS020-E-06563.jpg

    Image acquise le 3 juin 2009



    Le 10 avril 1815, le volcan Tambora a produit une des plus grandes éruptions de l’histoire. On estime que 150 kilomètres cubes de téphras ont été éjectés dans l’atmosphère suite à l’explosion du volcan. Les téphras représentent tous les matériaux solides et liquides, entraînés par les gaz émis par les volcans, à l’exception des laves. L’analyse des documents historiques et géologiques de indique que le volcan était déjà actif entre 1812 et 1815. L’éruption du 10 avril fut catastrophique et la quantité des cendres émises dans l’atmosphère a été suffisante pour réduire la lumière du soleil sur la surface de la Terre et être la cause d’un tel refroidissement que l’année 1816 a été qualifiée « d’année sans été».

    La photo montre une vue détaillée de la caldeira située au sommet du volcan. Cette immense caldeira de 6 km de diamètre et 1100 mètres de profondeur, s’est formée lorsque la pointe du volcan a explosé et lorsque la chambre de magma située en dessous du sommet s’est vidée au cours de l’éruption réduisant sa hauteur d’une valeur estimée à 4000 mètres. Aujourd’hui, le cratère est occupé par un lac d’eau douce éphémère. De récents dépôts sédimentaires, de petites coulées de lave et la formation d’un dôme se sont produits au cours des XIXe et XXe siècles. Des couches de dépôts de téphras sont visibles le long du nord-ouest du cratère et des fumerolles sont toujours actives dans la caldeira.

    En 2004, les scientifiques ont découvert les restes d’un village et deux corps d’adultes enterrés sous environ 3 mètres de cendres dans un ravin sur le flanc du Tambora. Ce sont les vestiges de l’ancien Royaume de Tambora anéanti par l’éruption de 1815 et qui ont été préservés sous la couche de cendres. La similitude des ruines préservées par le Tambora en comparaison avec celles du Vésuve en 79 après JC a conduit à une description du site Tambora comme «la Pompéi de l’Orient».

    L’image ci-dessus a été prise par un astronaute de la mission ISS020-E-6563 (Expédition 20) dans le cadre de l’expérience de l’observation de la Terre pour le centre d’analyse d’images scientifiques du « Johnson Space Center ». L’image a été traitée et renforcée pour en améliorer le contraste et les artefacts de lentilles ont été supprimés. Le programme de la Station Spatiale Internationale a été élaboré par le laboratoire pour aider les astronautes à prendre des photos de la Terre qui seront de la plus grande valeur pour les scientifiques et le public et à mettre ces images en accès libre sur Internet. D’autres images prises par les astronautes et les cosmonautes peuvent être consultées à la NASA / JSC sur le site Gateway to Astronaut Photography of Earth .

    Source NASA

     

     

    09.07.2009 Images remarquables

    Eruption du Sarychev, les îles de Kouriles

    sarychev_ast_2009181.jpg

    Image acquise le 30 juin 2009

    sarychev_ast_2007146.jpg

    Image acquise le 26 mai 2007


    Le 12 Juin 2009, le volcan Sarychev situé à la pointe de l’île Kourile Ostrov Matua a connu une éruption spectaculaire. L’événement a laissé derrière lui une modification de l’île.

    Acquises par l’ASTER (Spaceborne Advanced Thermal Emission and Reflection Radiometer) embarqué sur le satellite TERRA de la NASA, ces images montrent l’île Ostrov Matua le 30 juin 2009 peu de temps après l’éruption (photo du haut) et la situation observée le 26 mai 2007 (photo du bas ).

    Dans ces images en fausses couleurs, la végétation apparaît en rouge, l’eau apparaît de couleur bleu foncé, et les nuages, la vapeur d’eau et la glace apparaissent en blanc. Les roches volcaniques, y compris les anciennes coulées de lave et les débris de l’éruption récente, vont du gris au brun foncé.

    La différence la plus frappante entre ces deux images est le revêtement gris sur la moitié nord-ouest de l’île en Juin 2009. Bien que la végétation sur le reste de l’île semble luxuriante, des débris volcaniques, probablement un mélange de coulées pyroclastiques et de cendres ont recouvert la quasi-totalité de la végétation sur l’extrémité nord-ouest. L’image du haut révèle également que l’activité volcanique récente semble avoir agrandi l’île sur la côte nord-ouest.

    Une autre différence entre les images a trait à la couverture de neige. L’image de mai 2007, montre une alternance de zones avec et sans neige. La végétation en rose-gris, suggère que le dégel du printemps est toujours en cours. L’absence totale de neige en juin 2009 résulte d’une combinaison d’un décalage dans la saison et de l’activité volcanique qui a fait fondre ce qui subsistait de la neige.

    Source NASA

    Images remarquables

    Éruption du Sarychev dans les îles de Kouriles

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    Image acquise le 12 Juin 2009

    Un passage en orbite de la Station spatiale internationale a permis aux astronautes d’observer ce spectacle saisissant du volcan Sarychev (îles Kouriles, au nord du Japon) à un stade précoce de l’éruption du 12 juin 2009. Le pic Sarychev est l’un des volcans les plus actifs de la chaîne de l’archipel des îles Kouriles. Il est situé à l’extrémité nord-ouest de l’île Matua. Avant le 12 juin, la dernière éruption explosive s’était produite en 1989, avec des éruptions, produisant des coulées de lave. Les précédentes éruptions datent de 1986, 1976, 1954 et 1946. Des cendres de l’éruption qui dura plusieurs jours ont été détectées jusqu’à 2.407 kilomètres vers l’est-sud-est et jusqu’à 926 kilomètres à l’ouest-nord-ouest du volcan. Les vols commerciaux ont dû être détournés de la région afin de réduire au minimum le risque de pannes moteur à cause des cendres.

    Cette photographie détaillée est intéressante pour les vulcanologues, car elle reflète plusieurs phénomènes qui se produisent pendant les premières étapes d’une éruption volcanique explosive. La colonne principale est une des séries de panaches qui sont passés au-dessus de l’île Matua le 12 juin. Le panache semble être une combinaison de brun dû aux cendres et de blanc dû à de la vapeur d’eau. La hausse rapide du panache de vapeur d’eau donne une impression semblable à une bulle. L’éruption a créé une ouverture circulaire dans la voûte nuageuse. Cela résulte de la descente de l’air autour du panache lors de l’apparition de l’onde de choc.

    En revanche, le nuage blanc au sommet est le résultat de la condensation de l’eau suite à la montée rapide et au refroidissement de la masse d’air au-dessus de la colonne de cendres. Ce nuage, que les météorologues appellent un nuage pileus, est caractéristique: l’éruption du panache commence comme un coup de poing à travers l’atmosphère. La structure indique également qu’il n’y a pas ou peu de cisaillement du vent présent au moment de la formation du panache. (Les images satellites acquises 2-3 jours après le début de l’activité illustrent l’effet du cisaillement du vent sur la propagation des panaches de cendres dans l’océan Pacifique.)

    Par contre, le nuage de forte densité, gris cendré, est probablement une nuée ardente qui descend du sommet du volcan. On peut également remarquer l’ombre du panache vers le nord-ouest de l’île (vers le haut à droite de l’image). Des nuages stratus de basse altitude arrivent sur la partie inférieure des pentes du volcan à l’est de l’île Matua.

    Source NASA

    Les prévisions à long terme

    Boule_cristal.pngAvec l’été, les vacanciers aimeraient pouvoir connaître le temps de leurs vacances. Notre climat belge est souvent décevant car il n’a rien de commun avec le climat méditerranéen qui est le climat idéal des vacanciers surtout ceux qui aiment se prélasser au Soleil et/ou se baigner.

    Notre climat est déterminé par sa situation relativement élevée en latitude et correspond en moyenne à la rencontre des masses d’air chaud venant du sud et les masses d’air froid venant du nord. En outre le vent dominant vient de l’océan Atlantique, amenant ainsi de l’air humide sur nos régions. D’ou le temps normal d’un été en Belgique est un temps « pourri » pour les habitants de notre pays car cette situation fait que notre été est une saison ou la probabilité d’avoir de la pluie est grande. En moyenne, en juillet il pleut un jour sur deux.

    Des années comme 1976, 2003 ou encore juillet 2006 ne sont pas des situations normales or c’est ce temps que souhaitent les vacanciers (et ceux qui vivent du tourisme). Alors, ils espèrent une prévision à long terme qui permettrait d ‘espérer une bonne saison. Mai …

    Les prévisions que l’on fait à l’IRM concernent le court et moyen terme. Actuellement la fiabilité des prévisions est très bonne à cinq jours. La qualité des jours suivants diminue mais cette diminution est variable suivant les conditions (anticycloniques ou dépressionnaires). En fait la prévision au delà des 5 jours donne une idée du temps probable.

    L’atmosphère n’a pas de mémoire. On peut partir de deux situations très voisines et donner deux situations totalement différentes au bout de 15 jours. D’où la difficulté des prévisions à long terme.

    Des recherches sont en court depuis plusieurs années, mais la situation complexe et rapidement changeante de notre temps fait que ces recherches n’avancent pas rapidement. La prévision saisonnière est en fait plus facile au cœur d’un anticyclone permanent que dans notre région où les dépressions et les anticyclones se succèdent rapidement.

    Ce qui se fait à l’heure actuelle n’est pas très facile à communiquer au grand public car on parle de prévisions en terme de probabilité. Il sera impossible de dire au premier juillet que le 15 août on pourra (ou on ne pourra pas) faire de barbecue. Mais on dira par exemple que la tendance pour la deuxième décade d’août sera à une décade chaude et pluvieuse à tendance orageuse avec une probabilité de fiabilité de 70%. Ce n’est pas très porteur pour le quidam de la rue. Ce genre de probabilité intéressera des industries pur les quelles ces prévisions ont un intérêt malgré l’imprécision. Le tout est de vivre avec le temps qu’il fait et de ne pas vivre avec un temps virtuel qui est loin de la réalité du climat belge.

    Normales saisonnières : Juillet

    Normales saisonnières : Juillet

    Températures maximales

    decade

    Borne
    inférieure

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    Borne
    supérieure

    1

    18

    22

    26

    2

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    3

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    Températures minimales

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    2

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    3

    11

    14

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    Précipitations

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    3.7

    26.1

    53.6

    2

    2.4

    26.9

    50.9

    3

    6.9

    28.3

    46.9

    Insolation

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    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    42.5

    66.4

    88.5

    2

    35.5

    58.3

    88.5

    3

    39.6

    67.3

    92.0