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    Les prévisions à long terme

    Boule_cristal.pngAvec l’été, les vacanciers aimeraient pouvoir connaître le temps de leurs vacances. Notre climat belge est souvent décevant car il n’a rien de commun avec le climat méditerranéen qui est le climat idéal des vacanciers surtout ceux qui aiment se prélasser au Soleil et/ou se baigner.

    Notre climat est déterminé par sa situation relativement élevée en latitude et correspond en moyenne à la rencontre des masses d’air chaud venant du sud et les masses d’air froid venant du nord. En outre le vent dominant vient de l’océan Atlantique, amenant ainsi de l’air humide sur nos régions. D’ou le temps normal d’un été en Belgique est un temps « pourri » pour les habitants de notre pays car cette situation fait que notre été est une saison ou la probabilité d’avoir de la pluie est grande. En moyenne, en juillet il pleut un jour sur deux.

    Des années comme 1976, 2003 ou encore juillet 2006 ne sont pas des situations normales or c’est ce temps que souhaitent les vacanciers (et ceux qui vivent du tourisme). Alors, ils espèrent une prévision à long terme qui permettrait d ‘espérer une bonne saison. Mai …

    Les prévisions que l’on fait à l’IRM concernent le court et moyen terme. Actuellement la fiabilité des prévisions est très bonne à cinq jours. La qualité des jours suivants diminue mais cette diminution est variable suivant les conditions (anticycloniques ou dépressionnaires). En fait la prévision au delà des 5 jours donne une idée du temps probable.

    L’atmosphère n’a pas de mémoire. On peut partir de deux situations très voisines et donner deux situations totalement différentes au bout de 15 jours. D’où la difficulté des prévisions à long terme.

    Des recherches sont en court depuis plusieurs années, mais la situation complexe et rapidement changeante de notre temps fait que ces recherches n’avancent pas rapidement. La prévision saisonnière est en fait plus facile au cœur d’un anticyclone permanent que dans notre région où les dépressions et les anticyclones se succèdent rapidement.

    Ce qui se fait à l’heure actuelle n’est pas très facile à communiquer au grand public car on parle de prévisions en terme de probabilité. Il sera impossible de dire au premier juillet que le 15 août on pourra (ou on ne pourra pas) faire de barbecue. Mais on dira par exemple que la tendance pour la deuxième décade d’août sera à une décade chaude et pluvieuse à tendance orageuse avec une probabilité de fiabilité de 70%. Ce n’est pas très porteur pour le quidam de la rue. Ce genre de probabilité intéressera des industries pur les quelles ces prévisions ont un intérêt malgré l’imprécision. Le tout est de vivre avec le temps qu’il fait et de ne pas vivre avec un temps virtuel qui est loin de la réalité du climat belge.