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    L’été 2012

     

    Les gens râleront sans (aucun) doute lorsqu’on fera le bilan définitif de l’été car cet été est considéré comme maussade par la majorité. Pourtant, il est « normal » et le graphique confirme mes dires !!

     

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    Rappelons d’abord que l’été est composé de 3 mois (juin, juillet et août) et ce sont donc les 92 jours de cette période qui constituent l’été. N’oublions pas non plus dans quelle zone climatique nous vivons. Nous n’avons pas un climat méditerranéen mais un climat maritime tempéré à hivers doux et étés frais, et humide toute l’année. En conséquence, l’été, vis-à-vis de notre vie orientée vers les loisirs, sera donc normalement pourri. Il n’y a rien à faire, le temps dispose et nous devons subir.

     

    Le graphique montre la position de cette année 2012 (point rouge) par rapport aux 52 années précédentes. Il est situé juste sur la ligne d’écart nul à la normale des températures et très légèrement dans la partie excédentaire des précipitations.

     

    Dans les chiffres, cela se confirme ! Les moyennes ou totaux sont définitifs.

     

    La température est à peine différente de la normale : l’écart à la normale est de -0,1°C avec 17,4°C (norm. : 17,5°C). Les extrêmes sont 19,7°C pour l’été le plus chaud (2003) et 13,9°C pour le plus frais en 1841.

     

    La quantité de pluie de cette saison s’élève à 271,3 mm alors que la normale est de 224,6 mm. À nouveau, nous sommes loin des records. L’été le plus pluvieux s’est produit en 1992 avec 364,8 mm et le plus sec date de 1921 avec 42,9 mm. Cette quantité d’eau est tombée en 51 jours alors que normalement il pleut 44 jours en été soit un jour sur deux ! En 1860, on avait compté 68 jours de pluie mais 18 en 1835.

     

    Quant à l’insolation, elle est déficitaire avec 539,6 h. On aurait pu avoir 578,3 h si on avait atteint la normale. Les extrêmes sont 819,8 h pour l’été le plus lumineux en 1947 et 401,3 h pour le plus sombre en 1888.

     

    Climatologiquement parlant, on ne peut pas parler d’un été médiocre. Cela va évidemment à contresens de ce que la majorité pense de cet été.