Météo
Températures à l’échelle mondiale en 2007
Article extrait de la Déclaration de l’OMM sur l’état mondial en 2007.
D’après les analyses effectuées par les grands centres climatologiques, 2007 fait partie des dix années les plus chaudes jamais enregistrées. Les analyses du Centre Hadley du Service météorologique du Royaume-Uni ont révélé que la température moyenne à la surface du globe en 2007 présentait une anomalie positive de 0,40°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990 (14°C). Par conséquent, 2007 se place au septième rang des années les plus chaudes depuis le début des relevés. D’après le Centre national de données climatologiques de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère(NOAA), l’anomalie positive est de 0,55°C par rapport à la normale calculée pour tout le XXe siècle (1901-2000), qui est de13,9°C , ce qui place 2007 au cinquième rang des années les plus chaudes.
Janvier 2007 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré depuis que des relevés sont commencés à être établis à l’échelle du globe.
Calculées séparément, les températures moyennes en surface en 2007 dans l’hémisphère Nord (anomalie positive de 0,62°C) par rapport à la période 1961-1990,dont la moyenne s’établit à 14,6 °C et dans l’hémisphère Sud (anomalie positive de 0,18°C par rapport à la moyenne de 13,4 °C occupent respectivement, d’après les analyses du Centre Hadley, le deuxième et le dixième rang des températures les plus élevées depuis le début des relevés. En janvier, la température moyenne à l’échelle du globe a atteint 12,7°C, la normale sur ce mois calculée pour la période 1961-1990 étant de 12,1°C.
Toutes les données de température sont entachées d’incertitudes qui découlent essentiellement des lacunes des réseaux d’observation. Ces incertitudes sont telles que 2007 pourrait être l’année la plus chaude, mais pourrait aussi se placer au neuvième rang des années les plus chaudes depuis le début des relevés, tous les intermédiaires étant statistiquement plausibles.
La température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse de 0,74 °C depuis le début du XXe siècle, mais cette progression n’a pas été continue. Sur les cinquante dernières années, le rythme moyen du réchauffement (0,13 °C par décennie) est presque le double de celui calculé pour le siècle écoulé.
Note: Conformément à la pratique établie, les analyses de la température à l’échelle du globe sont réalisées par l’OMM à partir de deux jeux de données distincts. Le premier est le jeu de données combinées provenant du Centre Hadley du Service météorologique du Royaume-Uni et de la Section de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni). Le second est tenu à jour par la NOAA qui relève du Ministère du commerce des États-Unis d’Amérique. Les deux centres opèrent à partir d’analyses améliorées de la température tout en utilisant des méthodes différentes. Les classements peuvent donc varier légèrement selon la méthode retenue.
Figure 1 Anomalies de la température combinée de l’air à la surface des terres et de la mer en surface entre 1850 et 2007, pour l’ensemble du globe et pour chaque hémisphère, par rapport à la moyenne calculée pour la période 1961-1990. Le jeu de données de référence est le HadCRUT3 (Brohan et al., 2006), qui combine températures de l’air à la surface des terres et températures de surface de la mer (SST). Il s’agit de moyennes arithmétiques pondérées par région. (Source: Centre Hadley du Service météorologique national et Section de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia, Royaume-Uni)
http://www.wmo.int/pages/prog/wcp/wcdmp/documents/WMO1031_FR_web.pdf
Avril 2008 : tout en contraste avec 2007
Il est toujours hasardeux de faire un bilan du mois avant qu’il ne soit terminé. Souvent le paramètre le plus critique est la pluie qui peut donner des quantités très différentes de celles prévues par les modèles ou selon le type de précipitations. Les averses locales sont susceptibles de donner des quantités d’eau très importantes surtout si elles ont un caractère orageux.
On peut sans se tromper conclure que ce mois d’avril n’aura pas été à l’image de celui de l’année passée qui était hors norme. Il avait pratiquement battu tous les records des différents paramètres météorologiques qui caractérisent un mois. Cette année, il ne sortira pas des normes pour un mois d’avril. La température vient juste de passer au-dessus de la normale qui est de 9,0°C. Et elle restera très proche de cette valeur. L’ensoleillement actuel est légèrement déficitaire, et même si le soleil ne brillait pas ces deux derniers jours du mois ou brillait au maximum de la durée possible de cette fin de mois, on resterait en dessous de la moyenne mais dans la norme d’un mois d’avril. Cette norme est comprise entre 119 et 197 h de soleil.
La pluie est actuellement déficitaire. Si on considère les prévisions des deux derniers jours, on devrait encore relever une dizaine de litres d’eau au mètre carré. Ce qui ferait un total des précipitations légèrement inférieur à la norme qui est de 53,1 mm (ou l/m² ce qui est équivalent). Des pluies sont annoncées pour aujourd’hui et demain. On devrait dès lors avoir 14 jours où les précipitations recueillies sont supérieures à 0,1 mm, seuil des précipitations mesurables. La normales étant de 17 jours de pluie pour un mois d’avril, ce mois-ci restera en dessous de cette valeur et sera aussi caractérisé de normal.
Pour mémoire le tableau fourni les valeurs de l’année précédente, une estimation des valeurs de cette année et las normales correspondantes :
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Avril 2007
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Avril 2008 (probable)
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Normales
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Températures moyenne
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14,3°C
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9,3°C
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9,0°C
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Insolation
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284,2 h
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137 h
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158 h
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<
p align="center">Précipitations
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0 mm
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48 mm
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53,1 mm
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Jours de pluie
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0 d
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14 d
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17 d |
Les inondations : Les facteurs aggravants (4)
Modifications de l’environnement
Les modifications de l’environnement sont nombreuses et la plupart du temps ne tiennent pas compte de la nature. Ces changements sont souvent des facteurs aggravant les inondations.
Le premier cas est la modification du cours d’eau. Cela peut se faire de plusieurs façons :
§ On canalise une rivière. Cela provoque une diminution des inondations là où le travail a été réalisé, mais l’eau s’écoule plus vite vers l’aval ce qui peut provoquer des débordements plus importants et/ou plus fréquents lorsque le cours d’eau reprend son cadre naturel.
§ Dans le même ordre d’idée, une modification de son trajet peut avoir les mêmes conséquences. Ainsi si l’on redresse un méandre, l’eau qui était freinée par les virages successifs de la rivière va s’écouler plus rapidement vers l’aval. Ce fut la principale cause de la crue de la Borne qui a dévasté le camping du Grand- Bornand en Haute-Savoie où on dénombra 23 morts le 14 juillet 1987.
Une autre cause d’aggravation des inondations est la suppression des haies. Dans les bocages, on supprime les haies pour augmenter les surfaces cultivables et permettre une manœuvre plus aisée des engins agricoles. Les haies ont une fonction de ralentissement de l’écoulement de l’eau ce qui permet en même temps une infiltration de l’eau dans le sol via les racines des plantes qui composent la haie.
La suppression d’arbres et surtout de grandes surfaces boisées peuvent conduire également à une augmentation de la fréquence des crues. Cet effet sera surtout important en été. En effet, durant la période de végétation active, les arbres sont couverts de feuilles. Les premières gouttes de pluie abordent le sommet de la canopée. Elles commencent par mouiller les feuilles qui la composent, puis, elles se mettent à ruisseler vers les feuilles situées en dessous de la canopée. Une fois ces feuilles mouillées, l’eau ruisselle vers les feuilles suivantes et ainsi de suite jusqu’au sol. Deux effets se sont produits : d’abord le mouillage qui va monopoliser une bonne partie de l’eau qui arrive sur le feuillage, et ensuite, la vitesse des gouttes d’eau qui est fortement diminuée lorsque ces gouttes arrivent au sol. Dans une espace non boisé et surtout sur un sol nu, les gouttes arrivent au sol avec une certaine vitesse qui dépend de la taille des gouttes. En percutant ainsi le sol, les gouttes d’eau le tassent et le rendent moins perméable à l’infiltration d’eau dans le sol ce qui va favoriser un écoulement rapide vers le cours d’eau.
Question de temps
Le printemps n’est pas arrivé, il est déjà là
Avec une « amélioration » du temps, on entend dire que le printemps est arrivé ! Mais voilà, météorologiquement parlant, on est déjà au printemps depuis le premier mars et du point de vue astronomique, nous y sommes depuis le 20 mars.
Alors pourquoi dit-on que le printemps est arrivé ? Dans l’esprit des gens, le « printemps » correspond à un type de temps bien précis. Or au cours du printemps, saison de transition entre l’hiver et l’été, nous pouvons connaître quasiment toutes les conditions météorologiques possibles. L’épisode neigeux que l’on a vécu au cours de la dernière décade de mars n’a rien de particulier. On peut même encore observer des chutes de neige dans toutes les régions du pays en mai voire même de la neige au sol en Ardenne comme les 11 cm de neige notés le 14 mai 1902 à La Roche en Ardenne ou plus près de nous 12 cm à Mont Rigi le 3 mai 1979.
Des extrêmes opposés peuvent être enregistrés au cours des mêmes périodes calendrier. Ainsi le 4 mars 1987, on notait –16,2°C à Bütgenbach alors que le 5 mars 1948, la température atteignait 21,4°C à Rochefort. Il en est de même plus tard dans la saison : le 9 mai 1938, on relevait –1,4°C à Ostende alors qu’au cours des Saints de Glace 1998, on connaissait une vague de chaleur[1] très précoce.
Si tout le mois d’avril 2007 n’a pas vu une seule goutte d’eau à Uccle, en revanche pendant la dernière décade de mars 1986 ou la première décade de mai 1978, le total de l’eau recueillie atteignait presque 100 mm.
De même si le Soleil peut briller de tous ses feux comme en 1893 où le total des heures d’insolation a été de 643,0 h, en 1983, ce même total atteignait difficilement 273,1 h.
On constate que le « printemps » n’est pas un type de temps mais peut connaître aussi bien des conditions hivernales qu’estivales. On devrait plutôt dire à propos des conditions que nous allons connaître les prochains jours que l’été a envie de montrer le bout de son nez.
[1] Une vague de chaleur correspond à une période d’au minimum 5 jours consécutifs avec des maxima supérieurs ou égal à 25°C et au cours de laquelle on égale ou dépasse 30°C au moins 3 fois.
Extraordinaires média !
De la neige en avril
Voilà qu’il neige en avril dans les Fagnes ! Quand j’écoutais les informations hier, on présentait cela comme si c’était extraordinaire. Et bien entendu la ritournelle habituelle sortait : « Il n’y a plus de saison ! » (voir l’article dans La Libre : http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=414872 ou le journal de RTL : http://rtlinfo.alinfini.be/index.php?option=com_vpl_videoplayer&task=play&mmo=31035 ).
Lorsqu’on a fait un bilan non exhaustif des événements marquants du 20ème siècle (http://www.meteo.be/meteo/view/fr/1078912-Evenements+marquants+depuis+1901.html), on dénombre au moins 103 cas de chutes de neige ou de neige au sol en Belgique en avril, mai ou même en juin. Je ne peux citer toutes les années où cela s’est produit. Citons cependant 1999 : cette année-là, on notait une épaisseur de neige de 15 cm au signal de Botrange et 18 cm à Saint-Hubert. Ce n’était qu’il y a 9 ans !
La couche de neige la plus remarquable fut celle du 5 avril 1975 : la couche de neige a été épaisse de 55 cm à Botrange. On signalait que cette année 1975, l’hiver avait été pauvre en neige. Un peu comme cette année. Le 3 mai 1979, on observait des chutes de neige sur tout le pays et la couche de neige a atteint 12 cm à Mont-Rigi près du signal de Botrange. On observe encore des chutes de neige en juin en Ardenne, la dernière fois ce fut le 4 juin 1991.
Une étude réalisée par R. Sneyers en 1967 (Les propriétés statistiques de l’enneigement du sol en Belgique) montrait qu’à 700 m d’altitude, la date moyenne du denier enneigement était le 2 avril et que l’on pouvait encore considérer comme normal de la neige au sol le 14 avril. Ce fut le cas hier !
Les inondations : Les facteurs aggravants (3)
Construction dans le lit majeur des cours d’eau
Une des raisons les plus évidentes d’inondations réside dans la construction dans le lit majeur d’une rivière. Et pourtant cette pratique est extrêmement fréquemment réalisée. D’une manière générale, la construction dans des régions inondables se fait depuis longtemps. L’exemple de Lutèce, dont les premiers habitats se trouvaient sur l’île comme évoqué dans le « PLAN DE SECOURS SPECIALISE INONDATIONS ZONAL, Description du risque crues – TOME 1» : « De mémoire d’homme les crues ont toujours fait partie de l’histoire de Lutèce puis de celle de Paris ».
Cette tradition de bâtir le long des cours d’eau est très ancienne car les cours d’eau étaient des voies de circulation très pratiques. Outre le transport, les rivières permettaient de s’alimenter en eau et en nourriture.
Certaines inondations étaient attendues comme une bénédiction du ciel ! Les crues du Nil, en recouvrant les champs d’un limon noir, venaient enrichir le sol. Lorsque les crues étaient faibles, le sol n’était pas régénéré et les rendements agricoles mauvais, ce qui signifiait une famine. Dans l’Égypte ancienne, cette région inondable n’était réservée qu’à l’agriculture et non à l’habitat.
Mars 2008 : un record de pluie
Onze mois après le fameux mois d’avril 2007 au cours duquel aucune goutte de pluie n’a été observée à Uccle, mars 2008 bat un record diamétralement opposé : celui du mois de mars le plus pluvieux. Avec 140,5 mm, il dépasse le précédent record qui datait de 1988 avec 138,1 mm.
Deux questions viennent à l’esprit :
- Quel est la cause de ce record (avec en sous-entendu une allusion au changement de climat) ?
- Quelles sont les conséquences d’un mois aussi pluvieux ?
À la première, la réponse se trouve dans la manière dont les masses d’air ont évolué sur notre pays. La plus grande partie du mois a été dominée par une circulation de dépression au nord de notre pays. Quand la masse d’air avait une provenance plus septentrionale elle était accompagnée de pluie ou de neige. Cette situation, que nous connaissons régulièrement dans notre pays et qui n’a rien de particulier, est l’origine de longs épisodes pluvieux et de mois records comme celui-ci. Une liste de ces épisodes serait facétieuse et certes trop longue pour être énumérée. Retenons les mois de décembre 1993 ou de janvier 1995 ou encore entre le 21 juin et le 20 juillet 1980, périodes au cours desquelles on a eu une quantité d’eau de plus de 243 mm en 30 jours à Uccle. Ce genre de situation est lié à la circulation générale et on ne peut y voir la marque du changement de climat.
La seconde question n’est pas de mon ressort. Je peux cependant dire qu’une telle situation n’est pas à 100% négative. Au cours d’un tel mois, la recharge des nappes phréatiques est bonne, les sols ont besoin d’eau qui sera utile lors du plein développement de la végétation. Néanmoins les sols et les rivières sont saturés d’eau et si d’aventure les pluies devaient se poursuivre, le risque d’inondation deviendrait grand.
Normales saisonnière : Avril
Normales saisonnières : AVRIL |
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Températures maximales |
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decade |
Borne |
Moyenne |
Borne |
1 |
8 |
12 |
16 |
2 |
9 |
14 |
18 |
3 |
10 |
15 |
19 |
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Températures minimales |
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decade |
Borne |
Moyenne |
Borne |
1 |
1 |
4 |
7 |
2 |
2 |
5 |
8 |
3 |
3 |
6 |
9 |
Les inondations : Les facteurs aggravants (2)
Ruissellement
Le ruissellement dépend de plusieurs facteurs. Les deux plus importants sont la pente du versant et la couverture du sol.
Du premier va dépendre la vitesse d’écoulement. Plus la pente sera raide, plus la vitesse de l’eau sera importante. La force érosive en sera aussi plus grande si le versant est très pentu. La nature du sol va jouer dans l’autre sens, à savoir qu’au plus il y aura des obstacles, au plus l’écoulement sera freiné par ces derniers. Si l’on considère une végétation réduite ou nulle, en descendant rapidement les flancs de coteaux, l’eau va éroder le sol d’autant plus fort que la végétation est peu importante. Il en résulte des arrivées d’eaux boueuses qui peuvent envahir les égouts et obstruer rapidement ceux-ci aggravant ainsi le débordement de la rivière.
En dévalant une pente, l’eau peut arracher des objets du sol et les entraîner vers la rivière.
Si la quantité de matière est importante, elle peut se bloquer dans des goulots d’étranglement de la rivière et provoquer la formation d’un barrage temporaire. La quantité d’eau qui s’accumule derrière cet obstacle peut devenir suffisante pour provoquer la rupture de ce barrage. Une lame plus ou moins violente va déferler vers l’aval et tout emporter sur son passage.
Lorsque l’on vient de faire la moisson, des fétus de pailles peuvent rester sur le terrain. Une averse violente peut entraîner cette matière. Les déchets qui sont emportés par l’eau peuvent s’accumuler au bas de la vallée et former barrage temporaire dans le cours d’eau. L’importance de ce dernier dépend entre autre de la violence de l’averse, de la pente des versants du moment dans l’année où l’averse se produit et de la présence de déchets sur le terrain- En été, la végétation va réduire la vitesse d’écoulement et de ce fait moins de matière sera arrachée du sol. Par contre la manière de labourer un champ peut également aggraver les dégâts des eaux.
Et pour mon 100ème billet : De la neige à Pâques ?
De la neige à Pâques ?
Les prévisions actuelles font état d’une possibilité de chute de neige pour le jour de Pâques. Comme Pâques est une fête mobile, elle peut se produire entre le 22 mars et le 25 avril. En effet, Pâques est célébrée le dimanche après le 14e jour du premier mois lunaire du printemps, donc le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l’équinoxe de printemps. On n’a pas une probabilité plus grande d’avoir des chutes de neige quand Pâques tombe tôt. On ne peut donc établir une statistique concernant la neige à Pâques.
Néanmoins les observations nous montrent qu’il y a eu de la neige au sol une seule fois : en 1951 : 1 cm de neige (25 mars). En se limitant aux chutes de neige sans enneigement, on a relevé des chutes de neige à Uccle aux dates suivantes de Pâques outre le 25 mars 1951 : le 30 mars 1970 et le 11 avril 1982. À ces deux dates, c’était de la pluie et de la neige.
§ On a également observé de la neige autour de la date de Pâques en :
§ 1908 (19 avril) : traces de neige le lundi de Pâques
§ 1917 (8 avril): traces de neiges le samedi saint et le lundi de Pâques
§ 1919 (20 avril): traces de neiges le vendredi saint
§ 1937 (28 mars): 2 cm le vendredi et 4 cm le samedi saint
§ 1975 (30 mars): 6 cm le vendredi saint
§ 1977 (10 avril): traces de neige le samedi saint
C’est bien entendu Pâques 1982 qui est la date la plus remarquable pour avoir de la neige, cette date étant la plus tardive. Pour information, la date de dernière neige la plus tardive a été le 14 mai 1902. Plus récemment, on a encore eu de la neige à Uccle en mai 1986 avec 4 jours où les précipitations étaient en tout ou en partie de neige.