Quand les tempêtes passent !
C’est entre octobre et mars que le risque de rencontrer des tempêtes est le plus grand. Celles qui ont sévi dans nos contrées entre le 25 janvier et le 1er mars 1990 sont encore dans la mémoire de la plupart d’entre nous. Les dégâts qui y ont été associées ont été considérables. On a déploré le décès d’une dizaine de personnes de notre pays. La forêt ardennaise a payé un lourd tribut avec un très grand nombre d’arbres abattus. Des moyens impressionnant ont du être mis en œuvre pour limiter les pertes financières du fait que les chablis risquaient de pourrir et d’être attaqués par les insectes et les champignons diminuant ainsi très fortement la qualité du bois. Pour les pays de l’Europe occidentale, on estime à 240 morts et plus de 10 milliards de dollars le coût des dégâts causés par cette série impressionnante de tempêtes.
En 1987, un ancien cyclone s’est transformé en tempête sur les côtes de France et d’Angleterre. Cette tempête a causé une polémique en Grande Bretagne du fait qu’elle n’avait pas été correctement prévue. Météo France avait prévu qu’une tempête sévirait dans le nord du pays. La surprise a été l’extrême violence des vents en Bretagne. Ils ont dépassé les 150 km/h dans cette région et avait presque atteint cette vitesse dans la région parisienne.
Bien que plus rares, les tempêtes peuvent également se produire en été. Ainsi, en 1979, la course Fasnet qui se déroulent tous les deux ans entre Cowes et Plymouth a été très fortement perturbée par une tempête de force 12 sur l’échelle de Beaufort. Des vagues de 10 à 15 m ont provoqué le naufrage de 23 voiliers participant à cette course. En juillet 1993, c’est la TransManche en double qui a été perturbées par des vents violents engendrant des creux de plus de 7 mètres.
Les vents violents causent beaucoup de dégâts. Ce sont les toitures et les arbres qui sont le plus souvent touchés. Les tuiles arrachées et les cheminées écroulées sont le lot commun des tempêtes. Les arbres déracinés sont également à l’origine de dégâts matériels mais elles sont également les causes de décès de personnes. Mais c’est en mer que l’on observe le plus grand nombre de victimes. Heureusement, l’amélioration des prévisions a très nettement diminué les risques dans ce secteur.