Commentaires récents
    Archives
    Catégories
    Catégories

    Il est toujours là !

    Il, c’est l’anticyclone qui persiste à rester sur l’Océan Atlantique. En effet depuis le début de l’hiver cet anticyclone revient très régulièrement sur l’océan Atlantique, s’étendant du nord des Açores jusqu’à l’Islande, nous mettant régulièrement dans un flux frais venant des régions polaires.

    Si toutes les situations atmosphériques sont possibles, donc normales, dès qu’une situation particulière se répète ou persiste pendant un temps plus ou moins long, nous nous trouvons alors dans une situation qui s’écarte de la normale.

    C’est cette situation qui a entrainé un hiver relativement froid et long, il continue à déterminer notre temps. Nous sommes en été et la longueur des jours et un bon ensoleillement que l’on observe depuis la fin du mois de mai, nous donne des températures assez supportables mais certainement pas caniculaires. L’air humide, qui vient de la Mer du Nord nous donne parfois l’impression de temps lourd.

    juin2010_rr_sl.png

     

     

     

     

     

     

    Source IRM

    Les météorologistes se sont rendus compte que la différence de pression entre l’Islande et les Açores pouvait avoir une influence sur ce type de temps. Dans une situation normale, une dépression sur l’Islande et un anticyclone sur les Açores, l’indice Nord Atlantique est positif. Cela donne le défilé des dépressions sur nos régions ou un peu plus nordique en été. Quand l’indice devient négatif, on a un anticyclone sur nos régions ou, comme maintenant, sur l’océan Atlantique. Les dépressions sont déviées vers le grand nord ou le bassin méditerranéen. Dans ce cas notre temps est perturbé et ne correspond plus au schéma classique à savoir, une succession de zone de pluie et d’un temps variable avec des averses éventuellement orageuses.

    Malheureusement, on n’en connaît pas encore assez sur les mécanismes qui influencent cet indice. Une meilleure compréhension des influences sur cet indice conduira certainement à une meilleure prévision saisonnière dans nos régions.

    nao.png

    Source Université d’East Anglia