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    La pause du réchauffement actuel

     

    L’IRM a organisé 4 jours de conférences à l’occasion du son centenaire. Les deux premiers jours étaient consacrés à des conférences scientifiques, les deux autres à des conférences tout public.

     

    température, enso

    L’une d’elles, celle de Vincent Courtillot, traitait de “Evidence for significant solar signatures in some 20th century geophysical and climatological time series”. Plusieurs graphiques et figures montraient différentes influences dans la courbe de l’évolution globale de la température.

    Un phénomène qui sévit sur la Terre est l’Oscillation Australe. Les composantes principales sont El Niño et La Niña. Durant certaines périodes, c’est El Niño qui sévit en majorité comme entre 1980 et 2000, et durant d’autres périodes c’est La Niña qui domine. Les années El Niño sont considérées comme chaudes. Les années La Niña sont des années froides.

    Il est donc naturel que la Terre se réchauffe au cours des années chaudes. De même des années froides doivent refroidir la Terre. Dans les deux graphiques suivant on peut voir la courbe de la température de la Terre (figure 1) et l’Index Multivarié de l’ENSO. J’ai mis la deuxième figure à la même échelle temporelle que la première.

    On y constate clairement le réchauffement qui se produit entre la deuxième décennie des années 1970 jusqu’en 2000. On constate également que les périodes La Niña sont caractérisées par des plateaux précédés d’une légère baisse de la température globale. Or, logiquement, la température devrait diminuer lorsque La Niña sévit. Mais elle reste plutôt constante. Ceci est encore la marque du réchauffement global de la Terre, ce dernier étant compensé par le refroidissement induit par La Niña. Si le phénomène naturel de l’ENSO intervenait seul dans l’évolution naturelle de la température de notre planète, on devrait avoir une alternance de réchauffement lors d’El Niño et de refroidissement lors des épisodes La Niña. Le réchauffement dû à l’homme se marque donc même lors d’une composante de refroidissement de la Terre, ce dernier étant compensé par le premier. D’où le plateau qui sévit actuellement.