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    Le jour d’après

    Ce jeudi 7 décembre RTL-TVI diffusait « Le jour d’après ». C’est une fiction de la catégorie film catastrophe. Comme beaucoup de ces films (« Pic de Dante », « Tremblement de terre », « Armageddon », « Twister »…) il y a un fond de vérité, mais très vite ce genre de film dérive dans des excès cinématographiques. Le scénario du film se base sur l’hypothèse de l’arrêt du « tapis roulant » (« conveyor belt » en anglais). Ce tapis roulant consiste en la circulation marine dont fait partie le Gulf Stream et la dérive Nord Atlantique. La fonte d’une importante partie du glacier qui couvre le Groenland amènerai une grande quantité d’eau douce dans le nord du bassin Atlantique. Cette eau douce, moins salée, ne se mélange pas facilement avec l’eau salée. La conséquence est la disparition de la dérive Nord Atlantique et la douceur qu’elle apporte en Europe occidentale.
    Dans le film, le climatologue Jack Hall a prédit l’arrivée d’une autre période très froide, mais il ne pensait pas que cela se produirait de son vivant. Un changement climatique imprévu et violent à l’échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques catastrophes : inondations, grêle, tornades et vagues de froid. Il faut convaincre le Président des États-Unis d’évacuer le pays pour sauver des millions de personnes en danger. À New York, où la température est inférieure à – 20° C, Jack entreprend une périlleuse course contre la montre pour sauver son fils qui est coincer dans la ville.
    Avant toute chose, c’est un divertissement. Mais c’est dommage qu’il soit poussé à l’extrême. Un exemple : à un moment donné une météorologiste dit que la chute de la température est de 5°C par seconde. Cela entraîne que l’on atteindrait le zéro absolu en moins d’une minute ! Je m’étonne que les conseillers scientifiques n’aient pas relevé cette anomalie. On y montre aussi des ouragans dans des régions où ils ne peuvent pas se développer.
    Bref un film à ne pas prendre pour argent comptant, mais dont il faudra cependant en tirer la conclusion suivante : nos activités industrielles ne sont pas sans conséquence sur la composition chimique de l’atmosphère. Cette modification n’est pas sans conséquence sur le climat, notre santé, la qualité de notre nourriture, etc. Une action contre notre pollution ne serait que salutaire pour l’humanité.
    – Marc Vandiepenbeek