Météo
Normales saisonnières : Septembre
Normales saisonnières : septembre |
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Températures maximales |
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Borne |
Moyenne |
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1 |
17 |
21 |
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15 |
19 |
23 |
3 |
14 |
18 |
21 |
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Températures minimales |
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Borne |
1 |
9 |
12 |
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2 |
8 |
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3 |
7 |
10 |
13 |
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Précipitations |
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Borne |
Moyenne |
Borne |
1 |
2.4 |
19.1 |
36.9 |
2 |
5.7 |
24.4 |
46.6 |
3 |
4.3 |
21.0 |
40.7 |
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Insolation |
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decade |
Borne |
Moyenne |
Borne |
1 |
30.3 |
51.5 |
72.5 |
2 |
32.1 |
44.9 |
66.4 |
3 |
28.8 |
42.8 |
60.0 |
Un été qui a plu car il n’a pas trop plu !
Bilan réalisé le 27 août 2009!
Cet été a plu à une grande majorité de la population et surtout aux vacanciers. Au vu des chiffres, cela peut sembler curieux car le bilan de cette saison ne donne pas un été à l’image de celle de1976 ou plus près de nous de celle de 2003 qui furent secs et caniculaires. Les chiffres de cette année sont très proches de la normale.
Le total des précipitations s’élève à 173 mm soit un peu moins que la quantité normale pour la période 1901-2000 qui est de 216,6 mm. La quantité d’eau a été relevée au cours de 42 jours soit 6 jours de moins que la normale 1901-2000 qui est de 48 jours. La durée d’insolation s’est élevée à 677 h de soleil ; la normale du 20ème siècle étant de 670 h. La température moyenne a été de 18,2°C alors que pourun été normal elle est de 16,5°C. Toutes les valeurs sont normales sauf celle de la température qui est anormalement élevée.
En 2003, les valeurs correspondantes à la quantité d’eau recueillie, au nombre de jours à précipitations mesurables, à la durée d’ensoleillement et à la température avaient été respectivement de 151,5 mm en 23 jours, 855 h de Soleil et 19,7°C.
Le facteur le plus déterminant de la bonne qualité de cet été fut la pluie. Bien que pas très éloignées de la normale aussi bien en quantité qu’en nombre de jours, les pluies se sont le plus souvent produites la nuit c’est-à-dire au moment où les gens dorment et ne sont donc pas importunés par les précipitations. De même, il n’y a eu qu’un petit nombre de journées fort peu ensoleillées.
La température fut également assez favorable. On a enregistré 3 jours de canicule (température maximale supérieure ou égale à 30°C). Il n’y a donc pas un nombre élevé de jours avec des températures que beaucoup d’entre nous considèrent comme trop élevées. En 2003, on avait eu 9 jours de canicule et en 2006, ce nombre atteignait 11.
En conclusion, la majorité des vacanciers ont eu la possibilité de bien profiter de leurs journées pour réaliser la plupart des activités de plein air qu’ils souhaitaient. Cet été restera dans l’esprit des gens un bel été, ce que les valeurs mesurées à Uccle ne reflètent pas.
Images remarquables
Incendies en Grèce
Image acquise le 24 août 2009
Des incendies ont fait rage à travers la Grèce à la fin août 2009, forçant des milliers de personnes à fuir leur lieu de résidence. Les habitants restés sur place ont tenté d’étouffer les incendies avec des branches d’arbres et des tuyaux d’arrosage. Selon The New York Time, ce sont les feux les plus sévères auxquels la Grèce a dû à faire face depuis les incendies meurtriers de l’été 2007.
Le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) sur satellite Aqua de la NASA a capturé cette image en vraies couleurs, le 24 août 2009. Le contour rouge indique les foyers liés aux incendies, qui brûlent à l’Est jusqu’à l’île de Chios. Le panache de fumée, visible dans cette image, provient toutefois d’un feu à l’ouest de la capitale et s’étend sur la mer Ionienne.
La Grèce n’est pas étrangère aux incendies de l’été, qui peuvent être provoqués par des températures élevées, des vents violents, la sécheresse et même par un acte criminel. Toujours selon The New York Times, depuis, le début des incendies jusqu’au 24 août, ces incendies près d’Athènes ont détruit des maisons et ravagé de vastes étendues de forêts.
Source NASA
Morakot : le pendant de Mitch en Asie

Photo La Libre
Morakot est un typhon qui a sévi dans le bassin occidental du Pacifique entre le 3 et le 9 août de cette année. Ayant atteint la catégorie 2, il a abordé l’île de Taïwan alors qu’il avait déjà été rétrogradé au niveau 1. Sur l’île, il a encore perdu de la puissance et a été rétrogradé en tempête tropicale.
Les effets destructeurs d’un typhon, tout comme ceux d’un ouragan puisqu’il s’agit du même phénomène, sont multiples. Il y a bien entendu la force du vent qui la première cause de dégâts.
Dans un cyclone tropical de catégorie 1, les vents moyens varient de 118 à 153 km/h alors que dans la catégorie 5, ces vitesses sont supérieures à 250 km/h. Les impacts potentiels de telles vitesses sont évidemment très graves. Heureusement en abordant les terres, un cyclone tropical perd rapidement de sa force du fait qu’il n’est plus alimenté en énergie par l’océan.
Le cyclone tropical prend naissance sur l’océan et y développe sa puissance sur l’océan en étant est alimenté en vapeur d’eau qui est une source importante d’énergie. En outre, si l’océan au-dessus duquel il passe est très chaud, l’évaporation peut être très importante. Son contenu en eau est donc énorme. Lors du refroidissement de sa masse d’air, il va y avoir condensation de la vapeur d’eau et il en résulte des précipitations qui peuvent être très abondantes.
C’est ce qui s’est passé avec Morakot et Mitch. Mitch est un ouragan qui a sévi entre le 22 octobre et le 5 novembre 1998. Il avait atteint la catégorie 5, mais déjà avant d’aborder le Honduras, il était retourné au stade de tempête tropicale. Dès son arrivée au dessus des terres, le refroidissement important a été à l’origine de pluies très abondantes. De plus la vitesse de déplacement du phénomène s’est réduite et Mitch s’est trainé sur le Honduras et le Guatemala, provoquant des inondations et glissements de terrains catastrophiques dans cette région.
Les pluies provoquées par Morakot étaient aussi très abondantes sur Taïwan et la Chine continentale. Localement, les quantités d’eau tombées entre le 7 et le 10 août ont dépassé 2,5 m (25000 mm). En de nombreux endroits, il est tombé en 24 h ce qui tombe chez nous en un an !
Images remarquables
La Terre vue de l’Espace : les Canaries en flammes
Cette image prise par Envisat montre un important panache de fumée qui s’élève au dessus de deux incendies de forêts qui ont sévi hors de tout contrôle fin juillet et début août à la pointe sud de l’île de La Palma, dans l’archipel des Canaries (en haut à gauche).
Ces incendies, qui ont dévasté quelque 3 000 hectares et détruit une cinquantaine de maisons, se sont déclenchés le 31 juillet et ont causé l’évacuation d’environ 4 000 personnes hors de chez eux tandis que plus de 600 pompiers venus de toute l’Espagne s’efforçaient de contrôler le brasier.
Lundi dernier, l’un des incendies avait pu être maîtrisé avec l’aide d’un rafraîchissement de la température, d’un affaiblissement des vents et de quelques précipitations. Le lendemain, le second incendie était également maîtrisé.
L’archipel des Canaries se compose de sept îles principales et de quelques autres plus petites. Il se situe à une centaine de kilomètres de la côte nord-africaine (en bas à droite), dans l’océan Atlantique. De gauche à droite, les îles principales sont : La Palma, El Hierro, La Gomera, Tenerife, Grande Canarie, Fuerteventura et Lanzarote.
Tenerife est la plus grandes des Canaries, tandis que Grande Canarie est la plus peuplée. L’intégralité de l’île de La Palma a été déclarée Réserve de la Biosphère par l’Unesco en 1983.
L’observatoire de Roque de Los Muchachos, qui abrite l’une des panoplies les plus complètes de télescopes au monde, est situé sur La Palma. Perché au sommet d’un pic de 2 400 mètres, cet observatoire est considéré comme le deuxième meilleur site d’observation astronomique de l’hémisphère nord – après l’observatoire du Mauna Kea à Hawaï – en raison de son ciel exceptionnellement clair.
L’un des plus grands et des plus puissants télescopes au monde – le Great Canary Telescope> – y a été inauguré le mois dernier. Il comporte un miroir principal de 10,4 m (constitué de 36 miroirs plus petits) qui le rend capable d’observer la naissance des nouvelles étoiles, d’étudier les caractéristiques des trous noirs et de déchiffrer les composés chimiques issus du Big Bang.
Cette image a été prise le 1er août 2009 par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat.
Source ESA
L’OMM retire des noms d’ouragans
L’OMM retire des noms d’ouragans
Ouragan Gustav (a sévi entre le 25 août et le 5 septembre 2008)
Trois noms d’ouragans de l’Atlantique —Gustav, Ike et Paloma—et un du Pacifique Nord—Alma—ont été retirés du roulement officiel des noms par le Comité des ouragans de l’OMM en raison du grand nombre de victimes et des dégâts qu’ils ont causés en 2008.
Le Comité publie la liste des noms potentiels de cyclones tropicaux tous les six ans pour les deux bassins océaniques. Ces noms auraient dû être utilisés à nouveau en 2014 et seront remplacés respectivement par Gonzalo, Isaias, Paulette et Amanda.
Le Comité des ouragans de la région IV de l’OMM (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes) a tenu sa trente et unième session à Nassau (Bahamas) du 20 au 24 avril 2009.
Une saison proche de la normale est prévue pour le bassin Atlantique (1er juin-30 novembre) et une saison normale ou en dessous de la normale pour le Pacifique Est (15 mai-30 novembre). L’activité dans les deux océans dépendra, entre autres facteurs, de la formation d’un épisode El Niño.
Les premiers noms à être utilisés cette année seront Ana dans l’Atlantique et Andres dans le Pacifique Est.
Sour OMM Météomonde
Images remarquables
Le 10 avril 1815, le volcan Tambora a produit une des plus grandes éruptions de l’histoire. On estime que 150 kilomètres cubes de téphras ont été éjectés dans l’atmosphère suite à l’explosion du volcan. Les téphras représentent tous les matériaux solides et liquides, entraînés par les gaz émis par les volcans, à l’exception des laves. L’analyse des documents historiques et géologiques de indique que le volcan était déjà actif entre 1812 et 1815. L’éruption du 10 avril fut catastrophique et la quantité des cendres émises dans l’atmosphère a été suffisante pour réduire la lumière du soleil sur la surface de la Terre et être la cause d’un tel refroidissement que l’année 1816 a été qualifiée « d’année sans été».
La photo montre une vue détaillée de la caldeira située au sommet du volcan. Cette immense caldeira de 6 km de diamètre et 1100 mètres de profondeur, s’est formée lorsque la pointe du volcan a explosé et lorsque la chambre de magma située en dessous du sommet s’est vidée au cours de l’éruption réduisant sa hauteur d’une valeur estimée à 4000 mètres. Aujourd’hui, le cratère est occupé par un lac d’eau douce éphémère. De récents dépôts sédimentaires, de petites coulées de lave et la formation d’un dôme se sont produits au cours des XIXe et XXe siècles. Des couches de dépôts de téphras sont visibles le long du nord-ouest du cratère et des fumerolles sont toujours actives dans la caldeira.
En 2004, les scientifiques ont découvert les restes d’un village et deux corps d’adultes enterrés sous environ 3 mètres de cendres dans un ravin sur le flanc du Tambora. Ce sont les vestiges de l’ancien Royaume de Tambora anéanti par l’éruption de 1815 et qui ont été préservés sous la couche de cendres. La similitude des ruines préservées par le Tambora en comparaison avec celles du Vésuve en 79 après JC a conduit à une description du site Tambora comme «la Pompéi de l’Orient».
L’image ci-dessus a été prise par un astronaute de la mission ISS020-E-6563 (Expédition 20) dans le cadre de l’expérience de l’observation de la Terre pour le centre d’analyse d’images scientifiques du « Johnson Space Center ». L’image a été traitée et renforcée pour en améliorer le contraste et les artefacts de lentilles ont été supprimés. Le programme de la Station Spatiale Internationale a été élaboré par le laboratoire pour aider les astronautes à prendre des photos de la Terre qui seront de la plus grande valeur pour les scientifiques et le public et à mettre ces images en accès libre sur Internet. D’autres images prises par les astronautes et les cosmonautes peuvent être consultées à la NASA / JSC sur le site Gateway to Astronaut Photography of Earth .
Source NASA
09.07.2009 Images remarquables
Eruption du Sarychev, les îles de Kouriles
Image acquise le 30 juin 2009
Image acquise le 26 mai 2007
Le 12 Juin 2009, le volcan Sarychev situé à la pointe de l’île Kourile Ostrov Matua a connu une éruption spectaculaire. L’événement a laissé derrière lui une modification de l’île.
Acquises par l’ASTER (Spaceborne Advanced Thermal Emission and Reflection Radiometer) embarqué sur le satellite TERRA de la NASA, ces images montrent l’île Ostrov Matua le 30 juin 2009 peu de temps après l’éruption (photo du haut) et la situation observée le 26 mai 2007 (photo du bas ).
Dans ces images en fausses couleurs, la végétation apparaît en rouge, l’eau apparaît de couleur bleu foncé, et les nuages, la vapeur d’eau et la glace apparaissent en blanc. Les roches volcaniques, y compris les anciennes coulées de lave et les débris de l’éruption récente, vont du gris au brun foncé.
La différence la plus frappante entre ces deux images est le revêtement gris sur la moitié nord-ouest de l’île en Juin 2009. Bien que la végétation sur le reste de l’île semble luxuriante, des débris volcaniques, probablement un mélange de coulées pyroclastiques et de cendres ont recouvert la quasi-totalité de la végétation sur l’extrémité nord-ouest. L’image du haut révèle également que l’activité volcanique récente semble avoir agrandi l’île sur la côte nord-ouest.
Une autre différence entre les images a trait à la couverture de neige. L’image de mai 2007, montre une alternance de zones avec et sans neige. La végétation en rose-gris, suggère que le dégel du printemps est toujours en cours. L’absence totale de neige en juin 2009 résulte d’une combinaison d’un décalage dans la saison et de l’activité volcanique qui a fait fondre ce qui subsistait de la neige.
Source NASA
Images remarquables
Éruption du Sarychev dans les îles de Kouriles
Image acquise le 12 Juin 2009
Un passage en orbite de la Station spatiale internationale a permis aux astronautes d’observer ce spectacle saisissant du volcan Sarychev (îles Kouriles, au nord du Japon) à un stade précoce de l’éruption du 12 juin 2009. Le pic Sarychev est l’un des volcans les plus actifs de la chaîne de l’archipel des îles Kouriles. Il est situé à l’extrémité nord-ouest de l’île Matua. Avant le 12 juin, la dernière éruption explosive s’était produite en 1989, avec des éruptions, produisant des coulées de lave. Les précédentes éruptions datent de 1986, 1976, 1954 et 1946. Des cendres de l’éruption qui dura plusieurs jours ont été détectées jusqu’à 2.407 kilomètres vers l’est-sud-est et jusqu’à 926 kilomètres à l’ouest-nord-ouest du volcan. Les vols commerciaux ont dû être détournés de la région afin de réduire au minimum le risque de pannes moteur à cause des cendres.
Cette photographie détaillée est intéressante pour les vulcanologues, car elle reflète plusieurs phénomènes qui se produisent pendant les premières étapes d’une éruption volcanique explosive. La colonne principale est une des séries de panaches qui sont passés au-dessus de l’île Matua le 12 juin. Le panache semble être une combinaison de brun dû aux cendres et de blanc dû à de la vapeur d’eau. La hausse rapide du panache de vapeur d’eau donne une impression semblable à une bulle. L’éruption a créé une ouverture circulaire dans la voûte nuageuse. Cela résulte de la descente de l’air autour du panache lors de l’apparition de l’onde de choc.
En revanche, le nuage blanc au sommet est le résultat de la condensation de l’eau suite à la montée rapide et au refroidissement de la masse d’air au-dessus de la colonne de cendres. Ce nuage, que les météorologues appellent un nuage pileus, est caractéristique: l’éruption du panache commence comme un coup de poing à travers l’atmosphère. La structure indique également qu’il n’y a pas ou peu de cisaillement du vent présent au moment de la formation du panache. (Les images satellites acquises 2-3 jours après le début de l’activité illustrent l’effet du cisaillement du vent sur la propagation des panaches de cendres dans l’océan Pacifique.)
Par contre, le nuage de forte densité, gris cendré, est probablement une nuée ardente qui descend du sommet du volcan. On peut également remarquer l’ombre du panache vers le nord-ouest de l’île (vers le haut à droite de l’image). Des nuages stratus de basse altitude arrivent sur la partie inférieure des pentes du volcan à l’est de l’île Matua.
Source NASA
Les prévisions à long terme
Avec l’été, les vacanciers aimeraient pouvoir connaître le temps de leurs vacances. Notre climat belge est souvent décevant car il n’a rien de commun avec le climat méditerranéen qui est le climat idéal des vacanciers surtout ceux qui aiment se prélasser au Soleil et/ou se baigner.
Notre climat est déterminé par sa situation relativement élevée en latitude et correspond en moyenne à la rencontre des masses d’air chaud venant du sud et les masses d’air froid venant du nord. En outre le vent dominant vient de l’océan Atlantique, amenant ainsi de l’air humide sur nos régions. D’ou le temps normal d’un été en Belgique est un temps « pourri » pour les habitants de notre pays car cette situation fait que notre été est une saison ou la probabilité d’avoir de la pluie est grande. En moyenne, en juillet il pleut un jour sur deux.
Des années comme 1976, 2003 ou encore juillet 2006 ne sont pas des situations normales or c’est ce temps que souhaitent les vacanciers (et ceux qui vivent du tourisme). Alors, ils espèrent une prévision à long terme qui permettrait d ‘espérer une bonne saison. Mai …
Les prévisions que l’on fait à l’IRM concernent le court et moyen terme. Actuellement la fiabilité des prévisions est très bonne à cinq jours. La qualité des jours suivants diminue mais cette diminution est variable suivant les conditions (anticycloniques ou dépressionnaires). En fait la prévision au delà des 5 jours donne une idée du temps probable.
L’atmosphère n’a pas de mémoire. On peut partir de deux situations très voisines et donner deux situations totalement différentes au bout de 15 jours. D’où la difficulté des prévisions à long terme.
Des recherches sont en court depuis plusieurs années, mais la situation complexe et rapidement changeante de notre temps fait que ces recherches n’avancent pas rapidement. La prévision saisonnière est en fait plus facile au cœur d’un anticyclone permanent que dans notre région où les dépressions et les anticyclones se succèdent rapidement.
Ce qui se fait à l’heure actuelle n’est pas très facile à communiquer au grand public car on parle de prévisions en terme de probabilité. Il sera impossible de dire au premier juillet que le 15 août on pourra (ou on ne pourra pas) faire de barbecue. Mais on dira par exemple que la tendance pour la deuxième décade d’août sera à une décade chaude et pluvieuse à tendance orageuse avec une probabilité de fiabilité de 70%. Ce n’est pas très porteur pour le quidam de la rue. Ce genre de probabilité intéressera des industries pur les quelles ces prévisions ont un intérêt malgré l’imprécision. Le tout est de vivre avec le temps qu’il fait et de ne pas vivre avec un temps virtuel qui est loin de la réalité du climat belge.