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    Une année pauvre en ouragans !

    Correctif

    Eh oui, la nature est comme cela : quand on pense que c’est fini, il y en a encore. Un nouvel ouragan s’est dévloppé le 4 novembre.

    Cette saison d’ouragans dans le bassin de l’Océan Atlantique est probablement terminée. Elle se solde par un bilan spécialement bas du nombre d’ouragans. Au total, on a dénombré 2 3 ouragans et 8 tempêtes tropicales. Ce nombre de 2 3 est le second plus bas de la série qui commence en 1931 et la première place est partagée avec 2 années : 1931 et 1982.

    Le nombre d’ouragans cumulé au nombre de tempêtes est cependant normal sur cette même période : 10 11 phénomènes pour une moyenne de 11,3. 1983 est l’année où ce nombre fut le plus bas avec 4 phénomènes (une tempête et 3 ouragans). De l’autre coté des extrêmes, on trouve en tête l’année 2005 avec un total de 26 phénomènes : 14 ouragans et 12 tempêtes.

    Si la série du nombre d’ouragans est stable sur la période de 1931 à nos jours, celle du cumul d’ouragans et de tempêtes a marqué une augmentation significative depuis 1994. La moyenne est passée de 9,7 entre 1931 et 1993 à 13,8 entre 1994 et 2009, ce qui est assez remarquable.

    Plusieurs facteurs doivent jouer dans la variabilité du nombre d’événements tropicaux : le phénomène El Niño en est un démontré. Il s’agit d’un réchauffement plus ou moins important de la partie équatoriale du bassin oriental de l’océan Pacifique. Quand El Niño apparaît, les zones de hautes et basses pressions proches de l’équateur se décalent et dès lors la formation de dépressions qui peuvent engendrer des tempêtes ou des ouragans est atténuée par la présence plus fréquente de hautes pressions sur les Antilles.

    La saison est encore active pour les bassins oriental et occidental du Pacifique. Dans les autres bassins, la saison des ouragans est terminée. Dans le Pacifique sud, on a eu 8 tempêtes tropicales et un cyclone entre janvier et avril ; dans le bassin nord de l’océan Indien, on a eu 2 tempêtes et 1 cyclone entre avril et septembre et dans le bassin sud du même océan, on a compté 9 tempêtes et 5 cyclones. Les deux zones encore actives ont dénombré respectivement 14 tempêtes et 8 cyclones pour le bassin est, et 15 tempêtes et 12 typhons pour le bassin ouest. Sauf pour le bassin nord de l’océan indien qui est particulièrement bas en nombre d’événements, les autres fréquences sont dans les normes.

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    Normales saisonnière : novembre

    Normales saisonnières : novembre

     

    Températures maximales

    decade

    Borne
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    Borne
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    1

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    Températures minimales

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    Précipitations

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    Borne
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    1

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    2

    6.3

    25.6

    42.6

    3

    6.2

    24.7

    45.1

     

    Insolation

    decade

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    inférieure

    Moyenne

    Borne
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    1

    14.5

    25.9

    38.0

    2

    11.8

    21.2

    28.8

    3

    8.0

    18.3

    27.2

    Catastrophe humanitaire au Kenya

    Kenya : La rivière Ewaso Nyiro s’assèche

     

    samburunp_ali_2009270_lrg.jpg

    Image acquise le 27 septembre, 2009

    La rivière Ewaso Nyiro descend du mont Kenya pour arroser les plaines sèches qui s’étendent à l’est de la Rift Valley au Kenya. Ces plaines faiblement peuplées sont un paradis pour la faune, qui utilise sur la rivière Ewaso Nyiro comme une source d’eau. Plusieurs réserves naturelles, publiques et privées, y compris la réserve nationale de Samburu et Buffalo Springs National Reserve, bordent la rivière. En 2009, le débit de la rivière s’est atténué et ensuite elle devint complètement sèche et la région a été touchée par une grave sécheresse. Le lit asséché de la rivière est montré dans cette image, en vraies couleurs, prise par l’imageur terrestre avancé sur EO-1 de la NASA par satellite le 27 septembre 2009.

    Le paysage aride est beige et orange avec des nuances de brun sombre là où la roche affleure. Les minuscules points verts et noirs éparpillés dans toute la région sont des arbres. Les groupes les plus denses d’arbres sont, sans surprise, à proximité des rivières, en particulier le long de Nyiro Ewaso. Le fleuve lui-même est un ruban de sable ocre pâle. Sur le côté droit de l’image, une minuscule ligne sombre est de l’eau qui coule dans une rivière. L’eau de la rivière Keromet se jette dans la Nyiro Ewaso.

    La portion de la rivière qui borde la Réserve nationale de Samburu a été sèche pendant au moins six mois avant la fin de Septembre, selon la BBC News. L’impact sur la faune a été tragique. La réserve nationale de Samburu et d’autres réserves de la région abritent de grands troupeaux d’éléphants, des zèbres de Grévy, des girafes réticulées, des buffles, des lions, des léopards, des guépards, des chiens sauvages, des gazelles, des rhinocéros, et d’autres animaux encore. Au moment où cette image a été prise, au moins 24 éléphants avaient péri dans la région, a rapporté la BBC News. Des zèbres, des buffles et d’autres carnivores meurent aussi, a déclaré l’agence Reuters. L’impact ne se limite pas à la faune sauvage : les bulletins d’information signalent que beaucoup de troupeaux de chèvres, de bovins et autres animaux d’élevage chez les pasteurs du nord du Kenya sont décimés. Depuis le 13 octobre, le Programme Alimentaire Mondial (World Food Program) a fourni une aide alimentaire pour 3,8 millions de personnes à travers le Kenya.

    Une grave sécheresse touche une grande partie de l’Afrique orientale quand la saison des pluies de mars à juin est très faible. À la fin de la première saison des pluies de 2009, les observations par satellite ont révélé que la croissance des plantes, aussi bien celle des cultures que celle de la végétation naturelle à travers le Kenya, était significativement plus faible que la normale. Ce qui est un signe avant-coureur de la catastrophe qui se déroule actuellement. La période suivante des pluies devrait alimenter le Kenya en eau durant les mois d’octobre et de novembre voire même de décembre.

    15 octobre 2009, gel précoce à Uccle

    Cette saison hivernale commence tôt avec un premier jour de gel à Uccle ce 15 octobre 2009. La date moyenne du premier jour de gel pour cette station est le 8 novembre.

    Ce n’est cependant pas le gel le plus précoce car on a déjà observé une température négative le 5 octobre 1936. Le mois d’octobre de cette année a connu pas mal de jours de gel, le plus remarquable fut le -1,2°C relevé le 11 octobre. Le -0,2°C de cette année 2009 fait évidemment pale figure devant cette valeur plus basse et plus précoce. Elle est néanmoins remarquablement tôt dans l’année.

    Une question va automatiquement apparaître dans l’esprit des gens : « Cela annonce-t-il un hiver rigoureux ? » Je rassure tout le monde, la réponse est non. Un gel précoce n’est pas nécessairement signe d’un hiver rigoureux. Ainsi l’hiver 1936-1937 ne fut pas particulièrement rigoureux car la température moyenne de cette année-là fut de 4,4°C soit un peu plus qu’un hiver normal (3,5°C).

    A contrario, l’hiver 1984-1985 fut assez rigoureux avec une température moyenne de 0,6°C soit un déficit de presque 3°C. Et pourtant le premier gel fut particulièrement tardif cette année : en effet le premier gel a été observé le 29 décembre 1984 soit 52 jour après la date moyenne de la première gelée.

    L’atmosphère n’a pas de « mémoire », elle ne tient donc pas compte des situations atmosphériques qu’elle a connues dans le passé, même proche. C’est pour cette raison que les prévisions à long terme sont très compliquées surtout dans nos régions où la variabilité des différentes situations atmosphériques est grande. Météo France s’avance à faire des prévisions saisonnières mais elles sont précédées d’un double avertissement : « Ce n’est qu’à la fin de l’hiver 2010 que les physiciens sauront si leur hypothèse est juste ». Et ils ajoutent sur leur site « Elles donnent une tendance globale (région) et non une tendance locale (ville) qui reste encore à l’état expérimental ». Pour le moment, les prévisions saisonnières sont encore à l’état de recherche. Même si une diffusion de plus en plus importante commence, il faut tenir compte de l’incertitude qui entoure ces prévisions.

    Une première décade d’octobre sous eau

    Le 1er, des courants maritimes associés à une zone de basses pressions située sur le Sud de la Scandinavie a déterminé notre temps. Les 2 et 3, ces courants maritimes sont associés à une zone de haute pression situé sur l’océan Atlantique à l’ouest des Îles Britanniques et de la France. Le 4, c’est à nouveau une dépression sur le sud de la Scandinavie qui nous a envoyé des courants maritimes. Du 5 au 8, ils sont associés à une dépression évoluant au voisinage de nos régions. Le 9, un anticyclone sur la mer du Nord a envoyé des courants ayant un caractère continental. Le 10, les courants maritimes sont de retour suite au développement d’une dépression au sud de l’Islande.

    La valeur du total des précipitations est très exceptionnellement excédentaire. On a recueilli 95,4 mm de pluie (norm. : 22,5 mm). C’est la valeur la plus élevée depuis 1901 à Uccle. Le précédent record date de 1923 avec 94 ,9 mm. Cette valeur est due à une averse orageuse qui a donné 61,8 mm en moins de 24 h le 7. Cette côte n’a été dépassée à Uccle que 2 fois : le 6 octobre 1895 avec 65,8 mm et le 10 juillet 1942 avec 72,4 mm. Ces valeurs restent néanmoins très inférieures aux valeurs les plus élevées observées dans le réseau belge : le 13 septembre 1998, on relevait à Wijnegem 146,8 mm. La valeur de la durée d’ensoleillement est très anormalement basse avec 15,4 mm ( norm. : 46,3). La valeur de la température moyenne est normale, on a eu 13,5°C (norm. : 12,3°C).

     

    Normales saisonnière : Octobre

    Normales saisonnières : octobre

     

    Températures maximales

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    Borne
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    Moyenne

    Borne
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    1

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    Températures minimales

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    1

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    3

    3

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    10

     

    Précipitations

    decade

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    inférieure

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    1

    2.9

    23.6

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    2

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    21.0

    38.7

    3

    6.1

    27.2

    46.7

     

    Insolation

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    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    23.6

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    53.3

    2

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    37.0

    53.8

    3

    20.8

    36.4

    45.7

    Quand le temps pluvieux et gris vient de l’Est

    Avec la circulation générale qui détermine les déplacements moyens des masses d’air sur la Terre, le temps habituel qui module notre climat vient de l’ouest. À l’ouest de notre pays, se trouve l’océan Atlantique avec comme conséquence que la majorité des masses d’air qui viennent de là sont humides. Bien entendu, ces situations moyennes connaissent des exceptions et toutes les situations atmosphériques sont possibles.

    Ainsi, depuis quelques jours, les masses d’air qui influencent notre temps sont associées à un anticyclone qui s’étend depuis l’ouest de l’Écosse jusqu’à la Baltique. Il en résulte des courants de Nord-Est qui devraient être continentaux. Mais une dépression, actuellement située sur la France, a circulé sur le flanc sud de cet anticyclone en se déplaçant depuis la Pologne vers sa situation actuelle. Elle nous amène des courants humides donnant des pluies ces lundi et mardi.

    Si le risque de pluie qui a sévi lundi et mardi a diminué ce mercredi, ce ciel reste couvert comme l’image de la webcam d’Uccle nous le montre.

     

    uccle_160920090950.jpg

    Cette situation n’est pas fréquente et avec ce type de situation atmosphérique, on a généralement un temps sec, chaud en été et très froid en hiver. Mais la nature ne suit pas nos clichés. Elle est !

    Nuage en entonnoir à Dour vendredi

    Vendredi 4 septembre, une tornade a été observée dans la région de Dour en Hainaut. Cette tornade a atteint le sol et causé des dommages sur les toits de l’entité de Wihéries. Elle n’a atteint le sol qu’une très courte durée : environ 1 min 30 s. Une dizaine de toits a été touchée et ce sont principalement des tuiles qui ont été arrachées de leur support. Quelques exemples de ces dégâts sont montrés dans l’enregistrement d’ RTL-TVI :

    http://www.rtlinfo.be/info/belgique/faits_divers/268827/une-mini-tornade-endommage-une-rue-de-wiheries-les-images.

     

    Tornade_008-1.png

    Photo: Fabian Debal prises à partir de Hainin vers 15u45

    Normales saisonnières : Septembre

    Normales saisonnières : septembre

     

    Températures maximales

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    17

    21

    24

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    19

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    18

    21

     

    Températures minimales

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    Borne
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    supérieure

    1

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    Précipitations

    decade

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    1

    2.4

    19.1

    36.9

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    24.4

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    3

    4.3

    21.0

    40.7

     

    Insolation

    decade

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    inférieure

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    Borne
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    1

    30.3

    51.5

    72.5

    2

    32.1

    44.9

    66.4

    3

    28.8

    42.8

    60.0

    Un été qui a plu car il n’a pas trop plu !

     

    Bilan réalisé le 27 août 2009!

    Cet été a plu à une grande majorité de la population et surtout aux vacanciers. Au vu des chiffres, cela peut sembler curieux car le bilan de cette saison ne donne pas un été à l’image de celle de1976 ou plus près de nous de celle de 2003 qui furent secs et caniculaires. Les chiffres de cette année sont très proches de la normale.

    Le total des précipitations s’élève à 173 mm soit un peu moins que la quantité normale  pour la période 1901-2000 qui est de 216,6 mm. La quantité d’eau a été relevée au cours de 42 jours soit 6 jours de moins que la normale 1901-2000 qui est de 48 jours. La durée d’insolation s’est élevée à 677 h de soleil ; la normale du 20ème siècle étant de 670 h. La température moyenne a été de 18,2°C alors que pourun été normal elle est de 16,5°C. Toutes les valeurs sont normales sauf celle de la température qui est anormalement élevée.

    En 2003, les valeurs correspondantes à la quantité d’eau recueillie, au nombre de jours à précipitations mesurables, à la durée d’ensoleillement et à la température avaient été respectivement de 151,5 mm en 23 jours, 855 h de Soleil et 19,7°C.

    Le facteur le plus déterminant de la bonne qualité de cet été fut la pluie. Bien que pas très éloignées de la normale aussi bien en quantité qu’en nombre de jours, les pluies se sont le plus souvent produites la nuit c’est-à-dire au moment où les gens dorment et ne sont donc pas importunés par les précipitations. De même, il n’y a eu qu’un petit nombre de journées fort peu ensoleillées.

    La température fut également assez favorable. On a enregistré 3 jours de canicule (température maximale supérieure ou égale à 30°C). Il n’y a donc pas un nombre élevé de jours avec des températures que beaucoup d’entre nous considèrent comme trop élevées. En 2003, on avait eu 9 jours de canicule et en 2006, ce nombre atteignait 11.

    En conclusion, la majorité des vacanciers ont eu la possibilité de bien profiter de leurs journées pour réaliser la plupart des activités de plein air qu’ils souhaitaient. Cet été restera dans l’esprit des gens un bel été, ce que les valeurs mesurées à Uccle ne reflètent pas.