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    La Terre vue de l’Espace : Nappage de neige sur les Alpes (Source ESA)

     

    Alps_L,0.jpg

     


    12 décembre 2008
    Couvert de neige, le croissant formé par le massif alpin se révèle sur cette image prise par Envisat. Les chutes de neige du début de l’hiver – pour les météorologues l’hiver commence le 1er décembre – ont couvert l’ensemble de la chaîne avec de la neige fraiche tandis que les zones de plaines, au nord et au sud, restaient épargnées.

    En raison de cette couverture neigeuse et de l’angle d’illumination relativement bas, les vallées et les montagnes ressortent avec un fort contraste. L’essentiel des zones blanches dans la partie supérieure de l’image sont dues à la couverture nuageuse, mais d’importantes nappes de brouillard sont également visibles dans les vallées, en particulier dans celle du Rhin.

    Les Alpes – principale chaine de montagnes d’Europe centrale – s’étendent sur 1 200 km à travers la France, la Suisse, l’Italie, l’Autriche et la Slovénie. Là, elles donnent naissance aux Alpes Dinariques qui se poursuivent vers le sud à travers la Croatie, la Bosnie Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, le Kosovo et l’Albanie. Les Alpes occupent une surface d’environ 200 000 km2 et abritent une population de quelque 20 millions d’habitants.

    Sur le flanc sud des Alpes, une série de glaciers a creusé des lacs qui apparaissent en bleu sombre. Parmi les plus importants : le Lac de Côme, le Lac Majeur et le Lac de Garde. Ce dernier, avec une surface de 370 km2, est le plus grand lac d’Italie.

    Les Alpes se prolongent aussi à travers toute la péninsule italienne par le massif des Apennins (visible en brun). A l’exception du Pô, la plupart des fleuves italiens prennent leur source dans les Apennins, comme le Tibre et l’Arno.

    Les lacs visibles dans la péninsule, sont le Lac de Trasimène (en vert) et celui de Bolsena (en bleu). Tous les lacs d’Italie centrale sont d’origine volcanique et situés dans d’anciens cratères, ce qui explique leur forme ronde quasi-parfaite.

    La Mer de Ligurie et la Mer Adriatique sont visibles, respectivement à l’Ouest et à l’Est de l’Italie (dans cette image, le Nord est vers le coin supérieur gauche). La couleur verte de la mer près des côtes est causée par une forte concentration en sédiments déversés par les fleuves côtiers à la suite des importantes pluies des semaines précédentes.

    La Corse, quatrième plus grande île de la Méditerranée, est visible à l’Ouest de l’Italie. La neige met en évidence son relief montagneux.

    Cette image a été acquise par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat le 8 décembre 2008.

    Les satellites météo aident le sport

    2004-11-07_S350_M.jpg

    Le Vendée Globe, Envisat y participe…

    Envisat livre des données précieuses pour le « Vendée Globe »

    9 décembre 2008
    L’entreprise CLS, fournisseur des données spatiales de la fameuse course « Vendée Globe », présente en partenariat avec le CNES et l’ESA, la détection d’icebergs par satellite. Session d’information pour la presse le 16 décembre prochain à Paris-Montparnasse.

    CLS suit, tout au long de la course, les voiliers du Vendée Globe 2008. Chaque bateau est équipé d’une balise de localisation et d’assistance. Les balises émettent régulièrement un message qui permet de localiser le bateau équipé. Grâce à cette localisation, le PC course peut établir le classement, fournir une cartographie au public mais également améliorer la sécurité des skippers en mer. En plus, cette année et en exclusivité expérimentale, CLS met au service du Vendée Globe son expertise en traitement de données radar et modélisation de courants océaniques pour détecter la présence et prévoir la dérive des icebergs tout autour de l’Antarctique.  

    ENVISATcorv_258,3.jpg

    …et observe à 800 km du sol

    Invitation à la presse pour le 16 décembre

    L’ESA, le CNES, partenaires de l’opération, et CLS invitent
    le 16 décembre à 10h00
    au PC Course à Montparnasse
    au pied de la Tour Montparnasse
    33, avenue du Maine
    75015 Paris

    pour une conférence qui présentera notamment le principe de détection des glaces.

    L’ESA sera représentée par Stefano Bruzzi, Chef du bureau de coordination à la Direction de l’Observation de la Terre.

    2008_logo_cls_S.jpg

    Depuis plus de 20 ans, CLS a équipé de nombreux navigateurs. Du voilier au bateau à rames, tous sont équipés de balises marinisées, antichoc et fiables. Les balises émettent un message vers les satellites, qui le renvoient vers le réseau d’antennes terrestres. Ce message est ensuite transmis au centre de traitement de CLS, opérationnel 24h/24, 365 jours par an. C’est le centre de traitement enfin qui décode les positions des skippers et livre les résultats au PC Course. Pour la détection de présence d’icebergs et la prévision de leurs dérives, CLS a développé une solution aujourd’hui en phase expérimentale permettant :

    • De détecter les populations d’icebergs produites par les glaces de l’Antarctique grâce aux données d’observation du satellite Envisat de l’ESA.
    • De définir des zones de risque.
    • De modéliser la dérive et la fonte des icebergs en fonction des courants et de la température de surface, du vent, de la forme de l’iceberg, de sa taille.

    Sur ces images radar, on peut en effet avoir une vision réelle des icebergs de taille significative (>150m).

    Maubuissson_Mai_2006_005_M.jpg

    Navigation précise d’un voilier grace aux satellites

    Skippers, explorateurs de l’extrème et scientifiques

    CLS, filiale du CNES (Centre national d’études spatiales), de l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et de banques françaises, propose des services satellitaires de localisation et de collecte de données environnementales, d’observation et de surveillance des océans. CLS veille depuis ses débuts sur les aventuriers qu’ils soient skippers du Vendée Globe comme Loïck Peyron, explorateurs de l’extrême comme Jean-Louis Etienne, voyageurs des sciences comme Stéphane Lévin ou encore navigatrices comme Maud Fontenoy. CLS les équipe tous et surveille en continu leur progression.


    Le développement de ce nouveau service de détection des icebergs, aujourd’hui en phase expérimentale, n’aurait pu être possible sans le CNES qui cofinance cette phase de recherche. Le CNES est également l’inventeur du système de localisation Argos, unique au monde, exploité par CLS. Il assure la pérennité du système depuis plus de 30 ans.

    Images radar d’Envisat

    L’Agence européenne offre des images radar du satellite ENVISAT pour une expérience inédite de repérage d’icebergs à travers les nuages des mers du sud. Avec un poids de plus de 8 tonnes, Envisat est le plus grand satellite européen jamais construit et lancé dans l’espace.
    « A travers notre collaboration avec CLS, nous souhaitons démontrer que les données de satellites d’Observation de la Terre tels qu’Envisat deviennent de plus en plus nécessaires pour tous, y compris pour les navigateurs du Vendée Globe » rappelle Henri Laur, responsable de la mission Envisat.

    Plus de détails sur Envisat et l’Observation de la Terre à l’ESA : www.esa.int/eo


    Accréditation et contact pour la presse

    Amélie PROUST
    Chargée de Communication et Relations presse
    CLS
    Email : aproust @ cls.fr
    Tél. : 06.62.80.45.92
    Web : http://www.cls.fr

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    Fait d’hiver

    illinois_AMO_2008337_lrg.jpg
    Image prise le 2 décembre 2008 (NASA)

    La première grande tempête hivernale est arrivée dans l’Illinois et les États voisins début décembre 2008. De fortes chutes de neige ont causé des accidents de voiture mortels et perturbé le trafic aérien pendant des heures. Cette image de la neige fraîchement tombée a été capturée par le MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) de la NASA sur le satellite AQUA le 2 décembre. Il y a quelques nuages qui s’attardent sur le lac Michigan, mais un ciel clair sur le nord de l’Illinois a permis de voir la couverture de neige. Le paysage blanchi met en lumière les chemins de rivières et des ruisseaux ainsi que les zones urbaines, qui apparaissent en teinte plus gris. Selon les rapports de presse AP, «c’est une très intense chute de neige qui s’est produite de dimanche à lundi à travers une bande centrale dans l’Illinois à peu près le long de l’autoroute 74 de l’ouest de Peoria à l’est de la région de Bloomington-Normal ».

    Résumé de l’année climatologique 2008

    Cette année climatologique (qui va de décembre 2007 à novembre 2008), est à nouveau marquée par un excès très anormal de la température moyenne à Uccle avec une valeur de 11,0°C. Cependant, cette notion est relative à la période sur laquelle on calcule les normales. Il faut 30 ans pour calculer une normale. Le saut lié au réchauffement observé à Uccle (et en Belgique) date de 1988. On ne peut donc établir une normale, mais on peut établir une moyenne pour voir où l’on se situe dans le cadre de ces dernières années. Et si on calcule cette moyenne, on obtient 10,8°C. Avec 11,0°C, cette année rentre dès lors dans la norme de ces 20 dernières années. En revanche, si l’on tient compte de toutes les valeurs depuis 1833, on se situe dans la zone très anormalement chaude. Les autres paramètres (insolation, précipitations, nombres de jours de pluies, … : voir tableau 2) sont dans les normes. Avec 907,4 mm, le total des précipitations est normalement excédentaire. La durée d’ensoleillement étant de 1462,6 h, le déficit est également dans la norme de l’insolation. Seule l‘humidité relative est très exceptionnellement déficitaire avec une moyenne de 77% alors que la normale est de 82%. Cette valeur vient juste après les 76% de 1976 qui est la valeur la plus basse de la série de Bruxelles Uccle qui a débuté en 1833.

    L’hiver 2008 (voir tableau 3 et figure 1) a été très anormalement chaud (voir Tableau 1 : définitions des niveaux d’anormalité), principalement dû à un mois de janvier exceptionnellement doux avec une température moyenne de 6,5°C, ainsi qu’à un mois de février très anormalement chaud. Cet hiver fut également remarquable par la durée d’ensoleillement. Le total de l’ensoleillement a été de 237,7 h alors que la normale de l’hiver est de 170,5 h de Soleil ; cet excès est très anormal. Les précipitations furent normales en quantité d’eau recueillie et en fréquence : on a eu un total de 195,3 mm en 53 jours, les normales sont respectivement de 202,1 mm et 55 jours de précipitations.

    La douceur s’est maintenue au cours du printemps (voir tableau 3 et figure 2). C’est la température record du mois de mai qui a entraîné cette saison vers un excès très anormal de la température moyenne : on a eu une température moyenne de 10,7°C alors que la normale de cette saison est de 9,5°C. Les quantités d’eau recueillies au cours de cette saison sont également très anormalement élevées avec 240,2 mm alors que la normale est de 196,2 mm. Cette quantité d’eau est relevée en un nombre normal de jours de précipitations à savoir 49 jours alors qu’en moyenne on relève 53 à Uccle. Avec 434,4 h de Soleil, on a un déficit normal de l’ensoleillement à Uccle : normalement on enregistre 450,7 h de Soleil en cette station.

    L’été (voir tableau 3 et figure 3) n’a présenté aucune anomalie particulière des paramètres climatologiques. Même si l’ensoleillement paraît déficitaire avec 504,5 h de Soleil comparé à une normale de 567,9 h, cette valeur est tout juste normale : il aurait fallu 2,5 h de Soleil de moins pour être anormale. C’est le mois d’août qui est principalement à l’origine de ce déficit, bien que juin et juillet ont également été déficitaires. De même, les quantités et la fréquence des précipitations sont excédentaires tout en restant normales avec respectivement 261,1 mm en 56 jours alors que les normales sont 210,4 mm en 46 jours. La température moyenne à Uccle avec 17,2°C n’est excédentaire que de 0,2°C par rapport à la moyenne sur une longue série.

    L’automne (voir tableau 3 et figure 4) a été relativement normal. Malgré un déficit d’insolation au cours du mois de novembre, le total des heures d’ensoleillement est cependant excédentaire et normal pour cette saison. Le plus remarquable a été la fréquence des précipitations du mois de novembre avec 26 jours. Ce qui en a fait une valeur exceptionnelle.

    Si on excepte l’humidité relative et la température moyenne avec comme référence les normales sur la série complète, on a une année relativement normale.


    Tableau 1 : Définitions des niveaux d’anormalité

     

    Niveaux d’anormalité :

    Phénomène égalé ou dépassé en moyenne une fois tous les

    a

    anormal

    6 ans

    ta

    très anormal

    10 ans

    e

    exceptionnel

    30 ans

    te

    très exceptionnel

    100 ans

     

    Tableau 2. Valeurs annuelles, normales et caractéristiques de cette année climatologique 2008 de différents paramètres météorologiques mesurés à Uccle. Les normales sont calculées sur la période 1901-2000.

     

    2008

    Normales

    Car

    Pression de l’air (réduite au niveau moyen de la mer) (hPa)

    1015,8

    1015,6

    n

    Vitesse moyenne du vent (m/s)

    3,5

    3,6

    a-

    Durée d’ensoleillement (h)

    1955

    1555

    a+

    Température moyenne « vraie » (°C)

    11,0

    9,8

    ta+

    Température maximale moyenne (°C)

    14,7

    13,5

    ta+

    Température minimale moyenne (°C)

    7,3

    6,3

    a+

    Température maximale absolue (°C)

    31,0

    29,9

    n

    Température minimale absolue (°C)

    -6,8

    –8,6

    n

    Nombre de jours de gel (min < 0°C)

    32

    52,6

    n

    Nombre de jours d’hiver (max < 0°C)

    1

    9,9

    a-

    Nombre de jours d’été (max ³ 25°C)

    25

    21,3

    n

    Nombre de jours de forte chaleur (max ³ 30°C)

    1

    3,3

    n

    Humidité relative moyenne de l’air (%)

    76,4

    82

    te-

    Tension de vapeur moyen (hPa)

    10,4

    10,3

    n

    Total des précipitations (mm)

    907,4

    780,1

    n

    Nombre de jours de précipitations mesurables (³ 0,1 mm)

    215

    203

    n

    Nombre de jours d’orages dans le pays

    98

    83.4

    ta+

     


    TABLEAU 3 : données mensuelles de différents paramètres à Uccle (en gras les valeurs remarquables)

     

    tableau_001.png

     

    Figure 1

     

    hiver_2008.png

     

    Figure 2

     

    printemps_2008.png

     

    Figure 3

     

    ete_2008.png

     

    Figure 4

     

    automne_2008.png

     

     

     

    Saison des ouragans 2008 dans l’Atlantique Nord

    n cette fin de mois de novembre, on peut faire un petit bilan de cette saison des ouragans 2008.
    Une saison cyclonique se compose de tempêtes tropicales et d’ouragans. Ces derniers sont classés selon la vitesse moyenne des vents dans l’échelle Safir-Simpson. Les ouragans les moins violents font partie de la classe 1 dès que la vitesse moyenne du vent dépasse la vitesse de 117 km/h. Cela va jusqu’à la catégorie 5 lorsque les vents moyens dépassent la vitesse de 249 km/h (voir tableau). Quand les vents dans une dépression tropicale atteignent 63 km/h, la dépression devint tempête tropicale et reçoit un prénom dont la liste est établie plusieurs années à l’avance. Sur le site de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) qui est une agence fédérale américaine dont le but est d’étudier les conditions atmosphériques et océaniques, on peut déjà y trouver la liste des prénoms qui seront attribués aux tempêtes tropicales jusqu’en 2013.
    Cette année, parmi les 16 tempêtes tropicales qui se sont développées dans l’océan Atlantique et le golfe du Mexique, la moitié a atteint le stade d’ouragan. Deux d’entre eux sont restés au stade 1, un est monté dans la catégorie 2, deux ont atteint le niveau 3, les trois derniers ont atteint le niveau 4. Aucun n’a atteint le stade le plus violent ! Cette saison a commencé le 31 mai avec la tempête tropicale Arthur. Le dernier événement fut un ouragan de force 4 baptisé Paloma qui a sévi du 5 au 10 novembre. L’ensemble des phénomènes observés cette année sont présentés dans la carte ci-dessous provenant du site http://weather.unisys.com/hurricane/atlantic/2008/index.html avec un code couleur pour les différents stades atteints par les tempêtes et les ouragans. Ce code est donné dans le tableau avec les vitesses atteintes par le vent.

    tableau_ouragan.png

     

    track2008.gif

    Ce sont les îles des Caraïbes qui ont été le plus durement touchées par ces ouragans, mais le nombre officiel de personnes qui ont trouvé la mort n’est pas encore disponible. Les dégâts ont été très importants à Haïti, Cuba et en république Dominicaine. Un bilan provisoire, publié le 11 septembre dans la presse française, donnait au moins 326 morts dus aux 4 ouragans qui ont sévis sur Haïti. L’ouragan Gustav a fait trembler La Nouvelle-Orléans, faisant craindre la répétition du scénario de Katerina. Annoncé comme la tempête du siècle, Gustav n’a heureusement pas provoqué la catastrophe redoutée.
    La courbe ci-dessous montre les nombres de tempêtes tropicales et d’ouragans observés dans le bassin Atlantique Nord depuis 1931 jusqu’à cette année. La ligne rouge donne la moyenne des ouragans entre 1931 et 1994 et la moyenne après le saut observé en 1994. On est passé d’une moyenne de 9,7 tempêtes tropicales à une moyenne de 14,3 événements où les vents ont été supérieurs à 62 km/h.

     

    ouragans2008.png

    Neige ce WE !

    On va avoir un WE de rêve, enfin pour ceux qui aiment la neige car le « beau temps » est une notion subjectifve.En effet, des chutes de neige sont prévues dès vendredi soir. Samedi matin, la Belgique devrait se réveiller sous un tapis blanc. On se trouve dans une situation relativement analogue à novembre 1973 où l’on a observé 33 cm de neige à Bruxelles. Cette année, on n’aura probablement pas une telle épaisseur de neige du moins dans les villes. Les hauts plateaux pourraient cependant connaître une telle épaisseur. La neige qui tombe, le manteau blanc dont la nature se revêt sont souvent un ravissement pour les yeux et les photographes en profitent pour prendre des clichés qui sont souvent très beaux.

    mvc-023s.jpg

    Mais il y a le revers de la médaille, lorsque la neige recouvre les routes, la circulation est fortement perturbée. On a déjà eu des situations où la neige a surpris les automobilistes et dans certains cas ils ont mis plusieurs heures pour faire un trajet habituellement parcouru en une demi-heure. Comme cela va se produire un WE, on ne devrait pas connaître de tels blocages

    Souvent la neige en ville ne tient pas. C’est dû à l’îlot de chaleur urbain. En effet, la nature des matériaux qui recouvrent le sol et le chauffage des bâtiments sont responsables d’une température plus élevée au cœur des grandes villes. En outre, les camions passent dans la plupart des rues pour répandre du sel afin de réduire les problèmes que la neige pose à la circulation. Elle fond plus rapidement et se transforme en gadoue. Un autre danger est le gel sur de la neige fondante. Il peut transformer cette neige en glace et rendre les chemins glissants avec le risque de chute et de blessures, le plus souvent des ecchymoses, mais aussi un risque de fracture pour certains.

     

    Photo : Plateau d’Uccle sous la neige (Photo IRM)

    Halos et phénomènes optiques annexes

    Lorsque le ciel est voilé par des cirrus, nuages de haute altitude, des phénomènes optiques autour du Soleil ou de la Lune peuvent apparaître. Ces nuages sont constitués de particules de glace. Tout comme les rayons du Soleil sont réfractés et réfléchis par et dans une goutte d’eau, ils le sont également dans les cristaux de glaces qui constituent les cirrus.

    Dans certaines circonstances, ces cristaux prennent la forme de plaquette ou de prisme hexagonal. Cela engendre autour du Soleil différents cercles ou taches lumineuses.

    halo-dwg.jpgLes différents phénomènes observables dans un halo sont présentés dans la figure ci-jointe. Les plus fréquents sont le cercle de 22° et les parhélies. Le cercle de 22° est le petit halo. Il est rarement complet. De part et d’autre de ce cercle, deux taches peuvent apparaître à la hauteur du Soleil et juste à l’extérieur du petit halo : il s’agit des parhélies. Ceux-ci peuvent être prolongés par des arcs parhéliques. Ils peuvent apparaître sous l’aspect d’une tache laiteuse ou colorée comme un arc-en-ciel. Selon un axe vertical, on peut également voir deux taches laiteuses autour du Soleil et à l’intérieur du petit halo : ce sont les piliers solaires. Sur la partie supérieure du petit halo, on peut quelquefois observer deux arcs de cercle : l’arc tangent supérieur et l’arc de Parry. Autour du Soleil, peut apparaître un second cercle d’ouverture de 46°, il s’agit du grand halo qui est du à des réfractions et réflexions multiples au sein des cristaux de glace. Comme l’arc tangent supérieur, un arc parfois coloré peut être observé au sommet du grand halo. De part sa position, on le dénomme arc circumzénithal. Tous ces phénomènes peuvent être vus ensemble ou partiellement.

    PB123623.JPGAu cours de mes dernières vacances, en réalisant une photo dans les ruines d’Antonin à Carthage en Tunisie, j’ai remarqué un petit arc laiteux dans un coin de la photo. J’ai levé les yeux vers le Soleil et j’ai pu observer un magnifique petit halo quasiment complet. J’en ai fait quelques clichés, puis notre excursion nous a amené au Musée de Carthage près de la grande église. En masquant le Soleil par le sommet d’un des clocher, j’ai pu prendre cette photo qui montre une grande partie du petit halo et la partie centrale de l’arc tangent supérieur et l’arc de Parry. Ce phénomène a été visible pendant une heure au moins, sans doute plus.


    La Terre vue de l’Espace : Lacs africains

    source ESA

    AfricanRift_L,0.jpg

    31 octobre 2008
    Cette image d’Envisat montre plusieurs lacs de la faille occidentale dans la vallée du Grand Rift, un ensemble de failles géologiques qui parcourt l’Afrique de l’Est et du Sud-Ouest. Les lacs qui s’enchaînent le long de cette vallée sont connus comme les « grands lacs » d’Afrique.

    Le lac Victoria (en haut au centre) est le plus grand des lacs africains. Par la surface, c’est aussi le deuxième plus grand lac d’eau douce dans le monde. Ses eaux sont divisées entre trois Etats : la moitié nord appartient à l’Ouganda, la moitié sud à la Tanzanie, et une portion du quadrant nord-est au Kenya.
    Le lac allongé en bas à gauche est le Tanganyika. Il s’étend sur environ 670 km, ce qui en fait le plus long des lacs d’eau douce au monde. Avec une profondeur de 1 470 m et une surface de 32 900 km2, le Tanganyika est le deuxième lac le plus profond au monde et le cinquième le plus étendu.
    Quatre Etats se partagent ses eaux : la pointe nord-est revient au Burundi, l’essentiel de la façade est à la Tanzanie, la façade ouest à la République Démocratique du Congo et la pointe sud à la Zambie.
    Au dessus du lac Victoria se trouve le lac Kyoga, qui fait partie du système des « grands lacs » mais n’est pas considéré comme un « grand lac » lui-même.
    Le lac Albert – le plus au nord de la chaîne de lacs du Grand Rift – est visible en haut à gauche. Long de 160 km, large de 30 km et profond de 51 m, c’est le septième plus grand lac d’Afrique.
    Le lac Albert, le lac Edouard (visible sous le lac Albert) et le lac Kivu (sous le lac Edouard) se succèdent le long de la frontière orientale de la République Démocratique du Congo (la zone verte luxuriante sur la gauche).
    Le lac Edouard, long de 77 km et large de 40 km, couvre une surface totale d’environ 2 300 km2, ce qui en fait le plus petit des « grands lacs » africains. La moitié est des lacs Albert et Edouard appartient à l’Ouganda.
    Cette image a été réalisée par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat le 6 octobre 2008, en mode « pleine résolution » qui permet de distinguer des détails de 300 m au niveau du sol.

    Aujourd’hui, nous sommes le 9 brumaire CCXVII

    J’ai toujours aimé les noms des mois du calendrier républicain français. Ils caractérisent bien la saison. Les trois mois de l’automne sont Vendémiaire, Brumaire et Frimaire. Depuis le 22 octobre et jusqu’au 20 novembre, nous serions dans le mois « Brumaire ». Il tirerait son nom « des brouillards et des brumes basses qui sont (…) la transudation de la nature d’octobre en novembre ».

    Vous aller me rétorquer que le brouillard n’est pas propre à ce moment précis de l’année et qu’on peut l’observer tous les mois de l’année. En effet mais les conditions météorologiques et le lever tôt du Soleil le matin font que l’on n’observe pas ou peu de brouillard au cours de la saison chaude. On l’a bien remarqué cette année. On a au cours de l’automne un refroidissement progressif ou brutal. L’air chaud peut contenir beaucoup plus de vapeur d’eau que l’air froid. La longueur de la nuit croît au cours de l’été et l’automne mais depuis le 22 septembre la nuit dure plus longtemps que le jour. Cela va permettre une augmentation des situations où le brouillard peut se former au petit matin grâce au refroidissement important le matin.

    Cette période correspond donc bien à des situations plus brumeuses ou brouillardeuses que les mois qui précèdent.

    Ce mois a donné son nom au coup d’État, intervenu le 18 brumaire an VIII (le 9 novembre 1799), qui porta le général Napoléon Bonaparte au pouvoir en France. On parle dans ce cas du 18-Brumaire (nom propre, avec trait d’union et majuscule à la deuxième partie du nom), mais également de Brumaire (là aussi avec une majuscule, pour distinguer du nom du mois en général). (Souce Wikipédia).

    Le Climat une question de temps et une question de temps !

    Eh oui ! En français un même terme peut signifier deux choses différentes : il y a le temps météo et le temps dans le sens Chronos, celui qui passe. Les autres langues ont en général deux mots pour ces deux notions : en néerlandais le temps «météo » est « het weer » et le temps qui passe est « de tijd » ; en anglais « weather » et « time ».

    Et pourtant, ce n’est pas illogique d’avoir le même terme pour ces deux notions. En effet le climat est l’évolution du temps (des conditions météorologiques) au cours du temps qui passe. Une définition du climat est :

    « La synthèse des conditions météorologiques dans une région donnée, dans le rythme journalier et saisonnier dicté par le forçage astronomique.

    Cette synthèse est caractérisée par des statistiques à long terme (valeurs moyennes, variances, probabilités de valeurs extrêmes, etc.) des éléments météorologiques dans cette région. »

    Et l’origine du mot climat correspond bien à ces notions : l’origine étymologique du mot climat est grec et vient du mot « κλιμα » qui signifie « inclinaison ». Les grecs étaient de grands voyageurs et de très bons observateurs. Ils ont constaté que les rayons du Soleil à midi n’avaient pas le même angle sur l’horizon au cours d’une année. De même, à certains moments précis de l’année, comme les solstices, les rayons montaient plus ou moins haut dans le ciel suivant la région dans laquelle on se trouvait. Cette propriété a été utilisée par Eratostène de Cyrène pour calculer avec une remarquable précision la circonférence de la Terre.

    La suite des conditions météorologiques est différente d’une région à l’autre tout comme l’inclinaison des rayons du Soleil au cours du temps. De là, sont venus le terme et la notion de climat. C’est donc bien d’une question de temps au cours du temps que vient la notion de climat.