Août 2011 = Août 2010
Je constate une fois de plus que l’on a la mémoire (très) courte en météo. En effet, que n’ai-je entendu sur les conditions météo de ce mois d’août. Et pourtant, ce mois fut très similaire au mois d’août de l’année passée. Les chiffres des deux mois sont très proches les uns des autres à tel point que l’on peut dire qu’ils sont jumeaux.
La pression atmosphérique de ces deux mois d’août est identique à un dixième près : 1014,0 hPa en 2010 et 1013,9 hPa cette année.
Du point de vue pluie, on a eu 187,4 mm en 23 j en 2010, et 189,3 en 22 j cette année. Le Soleil a un peu plus brillé cette année : ce mois d’août 2011 a totalisé 144 h 41 min et celui de 2010 136h29.
Les deux mois ont connu 15 jours d’orages.
Les températures sont à l’avenant : les moyennes des deux mois sont respectivement 17,0°C en 2010 et 17,3°C en 2011, les moyennes des maxima : 21,5°C pour l’année passée et 21,9°C pour ce mois-ci, et les minima sont 13,1°C en 201 et 13,2°C en 2011.
La vitesse du vent a été pour les deux mois de 3,0 m/s et l’humidité relative se différencie de 1% avec en 2010 78% et ce mois-ci 77%.
Depuis plus de 30 ans que j’analyse les conditions climatiques à Uccle, c’est la première fois que je constate une telle similitude entre deux mois d’août consécutifs pour tous les paramètres. Peut-être dira-t’on que c’est à cause du changement de climat à moins que d’autres esprits optimistes aillent dire qu’on va observer des mois d’août chaque année.
La Terre vue de l’Espace : Eté fleuri
L’efflorescence du phytoplancton sur cette image prise par Envisat s’étire en travers de la mer de Barents, au large des côtes du point le plus septentrional de l’Europe continentale, le Cap Nord.
La partie méridionale de cette mer peu profonde – 230 m en moyenne – qui s’étend sur le plateau continental reste largement libre de glaces grâce au courant chaud de la dérive nord-atlantique. Cela contribue à son fort niveau de production biologique comparativement à d’autres océans de latitudes similaires.
Le phytoplancton dérivant met en évidence les tourbillons des courants océaniques en de spectaculaires spirales bleues et vertes. Ces organismes microscopiques qui flottent à la surface des mers et des océans ou a proximité de celle-ci ont été surnommés « l’herbe de la mer » car ils forment la base de la pyramide alimentaire marine.
Ces organismes simples jouent également un rôle similaire aux plantes vertes terrestres dans le processus de photosynthèse. Ils sont ainsi capables de convertir des composés inorganiques comme l’eau, l’azote et le carbone en matériaux organiques complexes.
Grâce à cette capacité à « digérer » ces composés, on estime que le phytoplancton absorbe autant de dioxyde de carbone de l’atmosphère que ses cousins terrestres, ce qui lui confère une très grande influence sur le climat.
Il est aussi sensible aux changements climatiques, c’est pourquoi il est important de surveiller et de modéliser le phytoplancton dans les calculs sur l’évolution future du climat.
Bien que la plupart des espèces de phytoplancton soient individuellement microscopiques, la chlorophylle qu’ils utilisent collectivement pour la photosynthèse colore les eaux avoisinantes. Cela permet de détecter ces organismes minuscules depuis l’espace grâce à des capteurs dédiés aux « couleurs océaniques », telles que la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat qui a pris cette image le 17 août 2011.
Source ESA
Records d’un jour
– La deuxième raison est que l’on ne peut pas comparer une valeur remarquable dans une station avec des valeurs observées dans une autre. J’ai souvent vu des journalistes prendre la valeur mesurée à Kleine Brogel et en tirer la conclusion que c’est un record parce qu’elle dépasse la valeur record du jour mais à Uccle. Le climat de la Campine, n’est pas celui du Littoral, du centre du pays, de la vallée de la Meuse, des Fagnes, …
Par contre rien n’empêche de qualifié de remarquable la journée du 17 mars mais elle n’entre pas dans les annales. Le record de mars pour la station d’Uccle reste le 23.0°C enregistré le 30 mars 1968. Nous connaîtrons encore des journées de cet acabit dans les mois à venir. Et si l’on compte le nombre de fois que la presse fait la une avec ce genre de record on voit bien que cela n’a rien d’exceptionnel puisqu’ils en font deux, trois ou plus par an !
Tempête de sable à Phoenix
Dans un communiqué Belga du 6 juillet 2011, on parle, indifféremment de tempête de poussière et de tempête de sable pour le phénomène observé à Phoenix (États-Unis). Il y a cependant une différence entre les deux. Dans les régions sablonneuses des déserts, on parlera de tempêtes de sables. En revanche une tempête de poussière a lieu dans une région où le substrat est desséché par une période plus ou moins longue sans précipitation.
Source NASA
Phoenix se situant dans une région désertique des États-Unis, on parlera de tempête de sable. Ce qui s’y est passé, n’est pas un événement unique. En mai 2007, (http://www.youtube.com/watch?v=3TH_4lL_DjE) la même région était touchée par une tempête analogue. Le même événement avait été observé à Tucson en juillet 1971.
Les conséquences de cet épisode furent multiples. La réduction de la visibilité a entrainé la fermeture de l’aéroport, tandis que la violence des vents a provoqué des ruptures de lignes électriques mettant plus de 20 000 personnes dans l’obscurité. Des arbres ont également été abattus par la tempête et les voitures étaient couvertes d’une croûte de sable.
Ce phénomène se produit souvent dans les déserts où des inégalités de températures peuvent engendrer des vents parfois violents. Les rafales de vents descendants provoquent, lors de leurs arrivées au sol un soulèvement des particules et créent ainsi un rouleau de sable en mouvement. Dans le cas de Phoenix ce rouleau s’étendait sur une centaine de kilomètres. Le haboob est un type de violente tempête de sable observé dans le désert du Sahara, plus particulièrement au Soudan, dans la péninsule Arabique, au Koweït et dans les régions les plus arides de l’Irak. D’autres régions du monde, comme l’Arizona, le Texas, la Mongolie… peuvent également être touchées par le même phénomène. Ainsi Beijing a été envahie par du sable en mars 2010.
Malheureusement, dans ce même communiqué, on mélange le phénomène de tempêtes de sable et tornades qui sont des phénomènes totalement différents. Dans un territoire aussi vaste que les USA et aux multiples zones climatiques, la présence des deux événements observés la même année n’a rien d’incompatible. De plus, la série remarquable de tornades qu’a connue le pays au cours de ce printemps n’a aucune corrélation avec l’épisode venteux observé à Phoenix, tout aussi impressionnant qu’il soit.
Photo LaLibre
2010 L’année la plus chaude (OMM)
2010 est l’une des annéesles plus chaudes jamais observées à l’échelle du globe
L’OMM a publié sa Déclaration annuelle sur l’état du climat mondial.
L’année 2010 se distingue par des températures record à la surface du globe, équivalentes à celles relevées en 1998 et 2005 et conformes aux observations des 50 dernières années sur l’accélération du réchauffement climatique.
Cette année marque également la fin de la décennie la plus chaude jamais enregistrée. Durant cette période, le réchauffement a été significativement plus important dans certaines régions, notamment en Afrique du Nord et dans la péninsule d’Arabie, l’Asie du Sud et l’Arctique.Des phénomènes climatiques extrêmes de grande envergure ont été enregistrés dans plusieurs régions du monde, entraînant de grandes conséquences socio-économiques.
Les inondations au Pakistan et en Australie, comme la vague de chaleur qui a submergé la Fédération de Russie, ont constitué les phénomènes les plus violents de l’année.
Reportez-vous au site http://www.wmo.int/pages/publications/meteoworld/index_fr.html
Les orages du 28 juin 2011
Les orages sont des phénomènes météorologiques qui peuvent dans certains cas être très violents. En Belgique, nous comptons en moyenne 94,8 jours d’orages par an dans le pays. La période où les orages sont les plus fréquents (et souvent les plus violents) s’étend de mai à août. Selon une statistique faite à l’IRM, il y a en moyenne un tiers de ces orages qui sont accompagnés de dégâts. Ceux-ci peuvent être dus à la foudre, l’abondance des précipitations, la violence du vent et la grêle. Il n’y a pas si longtemps que cela, puisque cela date du 14 juillet 2010, des orages ont provoqué des dégâts principalement dans le Condroz où la collégiale de Ciney s’est vue privée de son célèbre clocher.
Dans la nuit du 28 au 29 juin, le changement de masse d’air a été marqué par des orages qui ont provoqué des dégâts principalement dans le Brabant Wallon. Localement, on a perdu plus de 10°C en une heure. Les vents et les précipitations, localement de grêle, ont été particulièrement intenses. Ainsi le vent à Beauvechain a atteint au plus fort de l’orage une vitesse de 33 m/sec (119 km/h). À Zaventem et à Gosselies, les rafales les plus violentes ont atteint 28 m/sec (100 km/h). Le vent a été la cause de chutes d’arbres, de branches cassées et d’effondrement d’échafaudages principalement dans la région d’Anvers.
Les précipitations ont été remarquables en certains endroits. A la station automatique de Sint-Katelijne-Waver, on a enregistré entre 19 et 20 h, 34,6 mm et le total des précipitations entre 19 h et 2 h le 29, a atteint 60,0 mm. Dans le réseau climatologique les observations ont lieu le matin (du 29) à 8 h et la mesure couvre les 24 h qui la précèdent. La cote la plus élevée des stations disponibles au moment où cet article est rédigé est de 84,7 mm relevée à Thisnes près d’Hannut. À Haacht, notre observateur a enregistré 64,0 mm. Des cotes de plus de 40 mm ont également été relevées à Sint-Katelijne-Waver, Sivry, Waarloos, Solre-sur-Sambre, Rance, Deurne, Sugny, Hechtel et Retie. En général, les précipitations se sont produites entre 18 h le 28 et 2 h le 29. De nombreux dégâts ont été enregistrés à Jodoigne et Wasseiges non loin de Perwez. Les pompiers ont également dû intervenir dans les régions de Charleroi et d’Eghezée.
Un incendie s’est déclenché suite à la foudre qui s’est abattue sur la centrale électrique de Dilbeek.
Halos solaires
Au cours de mes vacances, j’ai eu la possibilité d’observer un phénomène assez rare : un double halo. S’il n’est pas rare de voir un halo sous nos latitudes, il est beaucoup plus rare d’en voir deux.
Le phénomène d’halos atmosphériques est assez complexe. Le 13 juin 2011 à Cozumel (Mexique), on pouvait voir les deux halos : celui de 22° et celui de 46°. Ce dernier était assez faible, néanmoins visible sur le cliché ci-dessous. Les halos sont dus à des réflexions – réfractions au sein de cristaux de glace ayant la forme de prisme hexagonal. Le grand halo est aussi dû à des réflexions – réfractions mais le rayon passe par une des bases du prisme et ressort par l’une des faces du prisme.
On peut également observer deux parhélies. Ce sont des images du soleil qui se placent horizontalement de part et d’autre de celui-ci. Ces images peuvent avoir les couleurs de l’arc-en-ciel. Les parhélies sont aussi appelés « faux soleils ».
L’arc tangent supérieur est présent mais relativement peu visible sur le cliché. Il est formé par des cristaux de glace en colonne orientés horizontalement.
Sur le cliché, on peut également bien voir l’arc circumzénital qui est coloré comme un arc-en-ciel et est courbé dans la direction opposée au Soleil. Il se positionne au-dessus du grand halo. Il est causé par des réfractions dans des cristaux de glace plats orientés horizontalement. Il se forme quand le Soleil est relativement bas sur l’horizon. La hauteur idéale du Soleil au-dessus de l’horizon est de 15 à 25°C.
Le phénomène de halos peut encore présenter d’autres phénomènes optiques comme les cercles parhéliques qui sont des branches qui partent du Soleil et passent par les parhélies et l’arc de Parry qui ressemble à un accent circonflexe sur l’arc tangent supérieur. On peut parfois voir une anthélie qui est une tache blanche située à l’opposé du Soleil sur le cercle parhélique.
Photo prise le 13 juin 2011 à Cozumel, Mexique (Marc Vandiepenbeeck)
Record d’insolation battu ce printemps 2011
Ce printemps météorologique (mars, avril et mai) est remarquablement ensoleillé. Avec les heures d’insolation d’hier (24/5), on vient de dépasser le printemps le plus ensoleillé depuis que l’on fait des observations héliographiques à Uccle, début qui date de 1887.
Jusqu’au 24 mai, nous totalisions 655 h 55 min de soleil. Cette valeur dépasse les 651 h 48 min du printemps 1893. La deuxième place était occupée par l’année 1990 avec 644 h 13 min de soleil. On ne peut encore rien présager de l’été à venir. La seule observation des étés consécutifs à ces deux printemps ensoleillés (1893 et 1990) nous donne des étés normalement ensoleillés avec comme bonus un léger excès par rapport à la normale. L’été 1893 avait enregistré 614 h 54 et celui de 1990, 634 h 55 de Soleil, la normale 1981-2010 étant de 578 h 20.
Ces printemps contrastent de façon notable en regard des printemps les plus déficitaires : 1983 avec 276 h 52 et 1891 avec 330 h de Soleil.
Cet ensoleillement généreux du printemps 2011 est logique avec le déficit de précipitations que nous vivons à l’heure actuelle. On ne peut encore classer ce printemps parmi les plus secs. De toute façon, celui de 1893 avec 37,6 mm reste le plus sec, le printemps actuel totalisant jusqu’à présent 62,4 mm en 23 jours alors que les normales sont 187,8 mm en 49 jours.
La température sera aussi remarquable. À ce jour, la température moyenne est de 12,2°C, soit 0,1°C de moins que le printemps le plus chaud qui date de 2007 (norm. : 10,1°C). Viennent ensuite les printemps 1993 et 2009 avec 11,2°C.
Le printemps 2011 s’inscrit parmi les printemps les plus remarquables depuis que l’on fait des observations à Bruxelles-Uccle.
La mission « eau » de l’ESA garde un œil sur les sols lors de ce printemps sec
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Comparaison de l’humidité du sol en 2010 et 2011
Le printemps exceptionnellement sec qui sévit en Europe de l’ouest se remarque clairement dans les cartes produites à partir des données SMOS. Bien que ces cartes offrent une vue intéressante de la nette différence dans l’humidité du sol par rapport à il y a un an, les données sont également importantes pour des applications agricoles et hydrologiques.
Le satellite SAMOS de l’ESA, qui a pour mission d’étudier l’humidité des sols et la salinité des océans, a été mis en orbite autour de la Terre depuis 18 mois maintenant pour faire des observations globales de l’humidité dans les couches supérieures du sol et du sel dans les eaux de surface des océans.
Ces données sont indispensables pour une meilleure compréhension du cycle de l’eau et, en particulier, les processus d’échange entre la surface de la Terre et l’atmosphère.
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Champ de betteraves touché par la sécheresse dans le nord de France |
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Bien que le sol ne détienne qu’un faible pourcentage du budget total de l’eau de la Terre, il joue un rôle important dans le cycle de l’eau. L’humidité du sol est essentielle pour réguler les échanges d’eau et d’énergie entre la terre et l’atmosphère.
Comme une variable dans le système météo et le climat, les données sur l’humidité du sol sont utilisées par les hydrologues, pédologues, météorologues et les écologistes. Comme la quantité d’eau présente dans le sol dicte la croissance des plantes et le rendement des cultures,
ces données peuvent également être utilisées pour des applications telles que les zones agricoles.
Pour beaucoup d’entre nous, ce printemps inhabituellement chaud et sec que l’Europe occidentale a connu est apprécié pour de nouvelles études. Cependant, la sécheresse pose des problèmes graves pour les agriculteurs et les gestionnaires des ressources hydriques. En outre, la végétation sèche constitue un risque d’incendie de forêt.
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SMOS en orbite |
Les autorités locales dans certains pays, comme la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, ont introduit des restrictions sur l’irrigation des cultures. Dans le canton suisse de Zurich, l’action prise consiste à retirer les truites de la rivière Töss à cause de la baisse du niveau dans le cours d’eau. Les autorités néerlandaises ont interdit les barbecues à Pâques dans la partie orientale du pays.
Les cartes de la France, générées par le CESBIO (Centre d’Étude Spatiale de la BIOshère) en utilisant des données SMOS, montrent une nette différence dans la quantité d’humidité présente dans les sols entre avril 2010 et avril 2011. Les couleurs bleu et vert représentent les zones les plus humides et les jaunes montrent les surfaces sèches.
Avant le lancement de SMOS, il y avait relativement peu de séries de données mondiales sur l’humidité du sol. Le but de la mission est maintenant de combler cette lacune, ainsi que de compléter les données précieuses sur la salinité des océans.
L’humidité du sol est un élément essentiel dans les prévisions de température, de l’humidité et des précipitations et l’objectif de la mission SMOS est de fournir une image globale de l’humidité de la surface du sol tous les trois jours. Ces données, couplées aux techniques de modélisation numérique, aboutissent à des estimations de la teneur en eau du sol à une profondeur de un à deux mètres.
Cette couche est connue sous le nom de «zone des racines», qui est le réservoir à partir duquel les plantes peuvent extraire l’eau et éventuellement le libérer dans l’atmosphère par leurs feuilles par le processus d’évapotranspiration.
Cette estimation de l’humidité du sol dans la zone racinaire est précieuse non seulement pour les agriculteurs, mais aussi vitale pour l’amélioration à court et à moyen terme de prévisions météorologiques.
Source ESA
Banquises sur la Baltique
Sur cette image prise la semaine dernière par Envisat, le Golfe de Botnie (en haut), le Golfe de Finlande (à droite) et le Golfe de Riga sont encore partiellement pris par les glaces.
La banquise recouvrant la Baltique change de taille d’année en année, mais cet hiver, elle a été particulièrement étendue et épaisse, en particulier dans le Golfe de Botnie où des températures de -30° Celsius ont été enregistrées dans les derniers mois.
Au moment où l’image a été prise, la banquise atteignait 50 à 80 cm d’épaisseur dans la partie septentrionale du Golfe de Botnie, au large des côtes finlandaises. Au centre et au sud du golfe, une épaisseur de 30 à 70 cm a été rapportée.
Dans le Golfe de Finlande, une banquise dérivante d’une épaisseur de 20 à 55 cm a été mesurée, avec des glaces côtières plus épaisses autour du port de Saint-Pétersbourg (à l’extrémité du golfe).
Considérés comme parties intégrantes de la mer Baltique, ces golfes constituent d’importantes voies maritimes pour le transport de passagers et le fret. Le mois dernier, dans cette zone, plus de 100 navires, dont des ferries transportant plusieurs milliers de passagers et des pétroliers chargés de pétrole brut, se sont retrouvés emprisonnés par les glaces et ont dû être délivrés par l’intervention des brise-glaces.
Les navires ne sont pas les seuls à être secourus : les pompiers polonais sont intervenus pour venir en aide à deux cerfs qui dérivaient sur des plaques de banquise au large de la Pologne (plus au sud, non visible).
Sont également visibles à l’image, dans le sens des aiguilles d’une montre en partant du coin inférieur gauche : une partie de la Suède, la Finlande (en haut à droite), la Russie (à droite), l’Estonie et la Lettonie (en bas). Les îles suédoises de Öland et Gotland sont visibles en bas de l’image.
Cette image a été prise le 19 avril par la caméra MERIS (Medium Resolution Infrared Spectrometer) d’Envisat avec une résolution de 300 m.
Source : ESA
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