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    Amélioration du temps

     

    Dans l’encadré, on peut lire une annonce faite par Eddy De Mey, ancien prévisionniste de Het Laatse Nieuws et VTM  et répercutée par l’agence Belga.

    Le beau temps devrait enfin arriver

    Bonne nouvelle: à partir du milieu de la semaine prochaine, les températures pourraient atteindre 25 degrés dans notre pays. Selon le météorologue Eddy De Mey, ce temps estival devrait se maintenir durant plusieurs jours.

    Jusqu’à présent, nous connaissons un mois de juillet plutôt frais et sombre. Selon plusieurs indicateurs, ce mauvais temps ne devrait pas persister. Les températures devraient atteindre jusqu’à 25 degrés et le soleil devrait être présent. « Mais il n’est pas certain que ce temps reste stable », précise Eddy De Mey.

    Ce changement serait à attribuer à l’ouragan « Bertha ». Cette tempête tropicale est attendue la semaine prochaine en Islande et poussera de l’air chaud vers l’Europe de l’ouest, créant une zone de haute pression. Ce week-end par contre, le temps devrait rester frais et variable.

    Avec Belga et http://www.actu24.be/page/imagedujourdetails/www.actu24.be/article/169636.aspx?LG=1

     

    Il attribue le changement de temps à la tempête tropicale Bertha, qui a sévi comme ouragan dans la partie tropicale de l’océan Atlantique et qui a disparu le 22 juillet avant d’atteindre l’Islande.  Les Islandais n’ont rien à craindre.

    En fait, la douceur que nous allons connaître entre mercredi et vendredi sera due à la présence d’une zone de haute pression située sur la mer du Nord. Elle déterminera sur notre pays des courants continentaux chauds et secs. Ce qui nous changera du temps que nous avons connu au cours des deux premières décades de juillet.

    Les masses d’air qui accompagnent la dépression Bertha, se sont mélangées avec les masses d’air qui ont évolué sur l’Atlantique et ont complètement perdu leur caractère tropical ce mardi 22 juillet.

    Pourri ce début juillet et pourtant normal.

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    Quand on examine les chiffres de ces 20 premiers jours et que l’on compare avec les réflexions des gens que l’on veut bien nous faire entendre, il y a un fossé entre la statistique et le ressenti subjectif des gens.
    Du point de vue température, la moyenne depuis 1901 est de 17,4°C et si on considère une moyenne plus récente comme 1971-2000, cette dernière est de 18,0°C. Quel que soit la moyenne utilisée, le déficit de ce début de juillet, avec 16,7°C reste dans la norme. Les 20 premiers jours de juillet les plus chauds furent notés en 1976 avec une moyenne de 23,0°C et le début juillet le plus froid date de 1907 avec une température moyenne de 13,7°C.
    Les pluies furent également normalement excédentaires : on a relevé au pluviomètre à Uccle 77, 3 mm au cours de ces deux premières décades alors que la moyenne 1971-200 est de 46,3 mm (ou 53,1 mm pour la période 1901-2007). Les extrêmes furent respectivement de 188,5 mm en 1942 pour la période la plus pluvieuse et 0,4 mm pour la plus sèche, cela s’était produit en 1971.
    Le Soleil, le plus désiré par les vacanciers, marque un léger déficit avec 91,4 h, la normale 1971-2000 est de 124,7 h alors que la moyenne 1951-2007 est de 124,1 h. Ce déficit est normal. On est loin des valeurs extrêmes qui sont respectivement de 218,2 h enregistrés en 1959 et 28,2 h, valeur notée en 1980.
    On n’est évidemment pas dans les conditions souhaitées par les vacanciers, mais elles ne sont certainement pas exceptionnelles comme on voudrait le faire dire. Le climat de la Belgique est qualifié de tempéré, humide avec des hivers doux et des étés frais. On est un peu en dessous de ces normes pour les températures et le Soleil et légèrement au-dessus pour les pluies mais cela n’a rien d’anormal en Belgique et on pourrait connaître pire. En outre les prévisions pour la fin de ce mois sont plus favorables pour ceux qui aiment plus chaud, sec et ensoleillé.

    Images remarquables

    Tempête de sable au-dessus de la Mer Rouge

    (Soure NASA)
    37795de2df0c9c4f2b90ba018b920b65.jpgNous avons déjà mentionné dans ce blog l’origine du sable que l’on observe parfois sur les véhicules après une faible averse de pluie dans notre pays. Ces tempêtes ne sont pas rares dans les déserts où les différences thermiques peuvent engendrer des tempêtes violentes.

    Une tempête de sable a sévi sur la côte du Soudan et à traverser la Mer Rouge ce 4 juillet 2008. Le MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer – Le Radiospectromètre à Image à Résolution modérée) de la NASA à bord du satellite Terra a capté cette image de tempête à 7 h 55 UTC soit 10 h 55 en heure locale du Soudan). Le panache dans cette image est suffisamment épais pour cacher complètement une grande partie de la surface terrestre dans l’est du Soudan. En outre, sur la mer Rouge, l’épaisseur de l’extrémité orientale du panache est suffisante pour permettre d’apercevoir l’eau en dessous. Le panache atteint la côte de l’Arabie Saoudite et un voile très fin passe au-dessus de Jaza ir Farasan au Sud-Est

    L’origine de la tempête de poussière n’est pas évidente de cette image, et le panache de poussière semble avoir pris naissance plus loin à l’intérieur des terres. Le sable associé à cette tempête pourrait provenir d’une région à cheval sur la frontière entre le Soudan et l’Égypte à près de 1000 kilomètres de la côte.

    Tremblements de terre en Belgique du week-end du 12 au 14 juillet

    Source ORB(Observatoire Royal de Belgique)

    Durant les 36 dernières heures, 4 tremblements de terre se sont produits sur le territoire belge dont 3 ont été ressentis par la population.  Ces événements ont eu lieu à Court-St-Etienne et Dour. Les détails sont donnés ci-dessous :

    Samedi 12/07/2008 à 19h47 (heure belge)      Court-Saint-Etienne               ML =2.1            Ressenti

    Dimanche 13/07/2008 à 15h45 (heure belge)   Court-Saint-Etienne               ML =3.1            Ressenti

    Lundi 14/07/2008 à 03h33 (heure belge)         Dour                                    ML=2.7             Ressenti

    Lundi 14/07/2008 à 04h07 (heure belge)         Court-Saint-Etienne               ML=1.3             Non ressenti

    Bien qu’il ne soit pas surprenant d’avoir ce type d’événement dans nos régions, le fait que trois d’entre eux aient été ressentis par la population en l’espace de 36 heures est inhabituel.

    Les séismes de Court-Saint-Etienne n’ont aucun lien avec celui de Dour. Cependant, dans chaque région on a connu une activité sismique dans le passé.

    En ce qui concerne les événements de Court-Saint-Etienne, une dizaine d’événements  s’étaient produits dans la région entre 1953 et 1956. Cependant, depuis lors, aucun tremblement de terre n’y avait été localisé. Les événements de ce week-end fourniront des informations précieuses sur l’activité sismique dans cette région.

    Quant à la région de Dour, elle a été affectée entre février et mai 1987 par une séquence sismique, une suite d’environ 40 événements. Trois des ces événements ont dépassé la magnitude 2.5 et sont donc comparables à celui de ce matin. Ils avaient également été ressentis par la population.

    Si vous avez ressenti une des secousses nous vous invitons à remplir le formulaire correspondant sur notre site :  http://www.seismologie.be

    Images remarquables

     

    Incendies en Californie

     

     

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    Source : NASA : 2 juillet 2008

     

     

    Les incendies de forêts couvrent souvent des superficies importantes. C’est une calamité contre laquelle la lutte est difficile. Souvent le temps qu’il fait et surtout le vent peuvent rendre les conditions de travail des pompiers et des Canadairs très compliquées et étendre rapidement les zones où les feux sont actifs.

     

    Les causes des incendies de forêts sont nombreuses. La foudre est la principale cause naturelle des feux de forêts. Parmi les causes humaines, on peut les classer en deux types : les causes volontaires et les causes accidentelles. L’homme peut mettre volontairement le feu pour fertiliser des sols. Plutôt que de défricher un terrain boisé, il va mettre le feu ; dans ces deux cas il peut perdre le contrôle du feu et ceux-ci s’étendent alors très rapidement. Une autre cause d’incendie volontaire est la pyromanie qui est un trouble du comportement. L’homme peut également allumer des feux dans le but de nuire ou de se venger. On peut mettre le feu à des régions boisées pour des raisons politiques. On élimine ainsi des endroits où des terroristes ou des insurgés pourraient se cacher.

     

    Les causes involontaires représentent 2 cas sur 5 d’incendies de forêts. Il peut s’agir d’imprudence comme le mégot de cigarette jeté négligemment par la fenêtre de la voiture, abandon de bouteille (qui joue loupe et provoque le démarrage d’un feu), de boites en métal dont la surchauffe au soleil peut aussi provoquer un début d’incendie. Les dépôts d’ordures peuvent également provoquer des départs de feux spontanés.

     

    Outre le vent et la foudre, un autre facteur météorologique peut jouer un rôle important dans cette problématique : la sécheresse. Elle peut également favoriser des départs rapides ou des extensions importantes d’un incendie.

    L’image de la semaine

    Une rubrique de vacances. Les images satellites sont présentées dans les bulletins météorologiques. Mais elles contiennent souvent d’autres renseignements remarquables. Cette rubrique va vous en montrer quelques unes avec un petit mot d’explication.

    Panache volcanique de l’Etna

     

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    Source : Earth Observatory, NASA, dimanche 27 octobre 2002.

    L’observation du panache d’un volcan à partir d’un satellite est toujours remarquable.

    Mais ce n’est pas que remarquable pour le climatologue. En effet, cette observation contribue aussi à l’amélioration de nos connaissances de l’atmosphère. En 1982, El Chicon, un volcan mexicain, a une éruption violente. Le panache est bien visible et il peut être suivi pendant plusieurs jours. On a constaté qu’il a fait plusieurs fois le tour de la Terre.

    Mais une autre observation a permis d’améliorer considérablement nos connaissances. Avant cette éruption, on estimait que le panache se dispersait dans l’hémisphère où il était émis. Mais l’observation du panache d’El Chicon nous a appris que ce dernier se répend dans les deux hémisphères de l’atmosphère. Cela avait beaucoup d’importance dans les modèles sur l’évolution à long terme du climat. Ces modèles tiennent compte des aérosols et dès lors, il a fallu introduire cette découverte dans les modèles pour mieux appréhender les climats du futur.

    Normales saisonnières : Juillet

    Normales saisonnières : Juillet
      Températures maximales
    decade Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    1 18 22 26
    2 18 22 26
    3 18 22 26
      Températures minimales
    decade Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    1 10 13 16
    2 11 13 16
    3 11 14 16

    Voyage vers le Svalbard : une expérience extraordinaire

    Svalbard est un archipel norvégien situé entre 74° et  81° de latitude Nord. Cet archipel est mieux connu sous le nom de l’île principale : Spitzberg. J’y ai séjourné entre le 15 et le 20 juin et ce fut un voyage remarquable.

    Il débuta par un vol Bruxelles – Copenhague suivi de Copenhague – Oslo. Au moment de quitter la capitale danoise, le Soleil était juste sur l’horizon sur le point de se coucher. À Oslo, le Soleil se trouvait à une hauteur au-dessus de l’horizon de près de 10°. Sachant qu’à une même date, les journées en période estivale sont de plus en plus longues lorsqu’on va vers une latitude plus élevée, ce n’était pas une surprise. Cela fait quand même drôle car, en regardant  ma montre, il était bien 21 h 50 soit une heure dix après avoir vu le Soleil sur le point de se coucher.

    Me voilà à Oslo. Un réveil nocturne me pousse à me lever et je suis tenté de jeter un coup d’œil dehors. Bien que ce soit le milieu de la nuit, il fait très clair, suffisamment pour ne pas utiliser de lumière artificielle.

    Le lendemain, je suis arrivé en début d’après-midi à Longyearbyen, capitale du Svalbard. En quittant, l’avion, il tombait quelques grains de neige et nous sommes un 15 juin ! C’est l’été météorologique. Après mon installation à l’hôtel, je vais faire une promenade pour découvrir la ville. À l’aller, le vent soufflait dans le dos, ce qui malgré les 2°C était très supportable. Mais au retour il y avait un bon petit vent de face et la température ressentie était de –5°C. J’en connais quelques-uns qui auraient été heureux d’être avec moi. Eh oui, tous ne rêvent pas d’été !

    La neige qui s’incruste dans les semelles et le sol boueux font qu’il est de coutume, quand on va dans un lieu public comme l’université, l’office de tourisme, le musée voire même dans les hôtels, de retirer ses chaussures à l’entrée. (Si vous avez été prévoyant, vous avez pris une autre paire de chaussures sinon vous vous promenez dans les bâtiments sur vos chaussettes).

    Une personne prévoyante prend une paire de chaussures de rechange sinon elle se promène en chaussettes dans les bâtiments.

    Un autre phénomène particulier est l’absence d’obscurité. À cette latitude le Soleil ne se couche pas de fin mai à la fin août. Cela a comme conséquence météorologique que les extrêmes se produisent tout près du midi et minuit solaire alors que chez nous, le maximum se produit plus tard entre 15 et 16 h et le minimum juste un peu après le lever du Soleil. De plus, si la journée est très nuageuse, il n’y a pas beaucoup de variabilité dans l’évolution de la température.  Ainsi le 17 juin, le minimum était de 0°C et le maximum de 2°C.

    Bien que le ciel soit souvent nuageux, on peut également observer la Lune pendant 24 h. Elle était pleine et donc du côté opposé au Soleil. Comme le Soleil, elle restait au-dessus de l’horizon pendant 24 h.

    Voilà une expérience polaire bien extraordinaire et c’est bien volontiers que je retournerai dans cette région. 

     

    Réduction des effets néfastes (2)

    Rectification de l’environnement

    La modification de l’environnement aggrave souvent les conséquences des inondations. Revenir en arrière engendre une situation qui entraîne moins de crues. Ainsi le repeuplement d’une zone avec des arbres peut recréer un parapluie naturel.

    D’autres techniques peuvent être utilisées pour réduire le risque comme la création d’une tournière (une tournière est espace réservé pour faire tourner la charrue au bout du sillon). Il s’agit de mettre au bord d’un champ, entre celui-ci et le cours d’eau, une bande enherbée. La bande de terre qui est laissée en jachère va freiner l’eau qui s’écoule et permettre une pénétration d’une partie de cette eau dans le sol.

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    Les modes d’actions d’une bande enherbée. (Source Syngeta)

    Du sable dans la pluie : plus fréquent qu’on ne le pense !

    Au cours de la dernière semaine de mai 2008, on a observé sur les voitures du sable qui provenait du désert du Sahara. Comment est-il arrivé là ?

    Au départ une dépression se crée au-dessus du désert. Comme il s’agit d’une région sèche et que les nuages peuvent se former mais ils ne donnent pas ou très peu de pluie ! En revanche, les différences thermiques peuvent engendrer des vents violents et provoquer des tempêtes de sable visibles sur les photos satellites. On peut voir un exemple de tempête de sable au large du Sénégal dans la figure ci dessous.

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    Figure 1 Sable et poussières venus du Sahara (ESA) Source Techno Sciences

    Ce sont de fines particules qui peuvent rester longtemps en suspension dans l’atmosphère vu leur faible poids. Si les masses d’air se déplacent vers nos régions, elles passent au-dessus de la mer Méditerranée. Cette mer chaude connaît une évaporation très importante. L’air chaud et humide monte et se refroidit en altitude. Les particules venues du désert joue un rôle de noyau de condensation qui favorise le passage de l’état vapeur à l’état liquide de l’eau. Des nuages se forment.

     Selon leur mode de déplacement et selon la quantité d’humidité, ils vont atteindre la Belgique ou d’autres régions européennes comme l’Allemagne voire même la Scandinavie. Quand elles sont au-dessus de notre pays, on peut connaître trois situations. La première, le nuage ne contient pas assez d’eau et il continue vers d’autres régions. La deuxième situation est la  plus favorable pour observer ce sable : le nuage est saturé en eau mais les précipitations sont faibles. L’eau se dépose sur le sol, les voitures, les vitres, … Comme la quantité d’eau est faible, la pluie s’arrête vite ne laissant que quelques gouttes sur ces voitures. L’eau s’évapore mais en s’évaporant, elle abandonne les particules de sable sur les objets où elle s’est déposée. Ce sable devient alors bien visible. Selon leur origine, ces particules peuvent être jaune, beige ou rouge. Enfin, dans le cas de fortes pluies, l’eau s’écoule sur les véhicules, le sol et puis vers les égouts. Elle emporte avec elle les particules de sable et à la fin de la pluie, après l’évaporation de l’eau, on ne voit plus rien.

    Ces situations ne sont pas si rares en Belgique. Mais de faibles pluies avec du sable sont moins fréquentes et leur visibilité se limite à deux ou trois fois par an.