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    Normales saisonnières d’octobre

    Normales saisonnières : Octobre

    Températures maximales

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    13

    17

    20

    2

    11

    15

    18

    3

    9

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    16

    Températures minimales

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    6

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    12

    2

    4

    8

    11

    3

    3

    6

    10

    23 septembre 2007, c’est l’automne

    C’est aujourd’hui, depuis 11 h 51 que l’automne a débuté. Et non le 21 septembre comme beaucoup de gens le pensent. Idée d’autant plus fausse que depuis le début du calendrier grégorien (15 octobre 1582), l’automne n’a jamais commencé le 21 septembre. La première fois que cela se produira, ce sera en 2092 !.

    Les dates du début de l’automne varient pour le moment entre le 22 et le 23 septembre. Mais cela peut aussi se produire le 21 ou le 24 septembre. Après 2092, l’automne commence à cette même date en 2096 puis en 2464 ! La dernière fois que l’automne commença le 24, ce fut en 1931 et il tombera à nouveau à cette date en 2303.

    C’est à cette date que se produit l’équinoxe c’est à dire que le jour a la même longueur que la nuit. Et pourtant si l’on regarde les moments de lever et de coucher de Soleil, ils sont respectivement de 7 h 30 et 19 h 40. soit un jour de 12 h 10 min et une nuit de 11 h 50 ! En fait ces heures tiennent compte de la réfraction des rayons solaires due à l’atmosphère. Quand on voit le Soleil sur l’horizon, en fait il est déjà en dessous de la ligne de l’horizon, mais l’atmosphère dévie ses rayons. Cela explique la durée du jour plus longue que la durée théorique (sans atmosphère).

    Chaud le jour, froid le matin

    Ce sont des situations classiques des saisons intermédiaires à savoir le printemps et l’automne par ciel dégagé. Néanmoins on est plus sensible à la fraîcheur du matin en automne car on vient de l’été et on a perdu l’habitude de la fraîcheur matinale. Au printemps, c’est plutôt la chaleur du jour qui marque les esprits car on quitte la froidure de l’hiver.

    Quelle que soit la période de l’année, le Soleil nous envoie de l’énergie sous forme de rayonnement principalement visible. Une partie de ce rayonnement atteint le sol et le chauffe. Celui-ci, aussi bien le jour que la nuit, renvoie dans l’atmosphère ce rayonnement sous forme de chaleur (infrarouge).

    Quand le ciel est couvert de nuage, cette chaleur ne s’évacue pas facilement et la température nocturne reste relativement élevée. En revanche, lorsque le ciel est serein, ce rayonnement se disperse dans une plus grande épaisseur de l’atmosphère et la température baisse beaucoup plus. Comme en automne, la nuit devient de plus en plus longue et, comme le minimum nocturne se produit juste après le lever du Soleil, c’est-à-dire à peu près quand on quitte la maison pour se rendre au travail, on ressent très fort cette fraîcheur. Durant la journée, le Soleil fournit encore beaucoup de chaleur, c’est ainsi que l’on peut avoir des écarts supérieurs à 10°C voire même plus de 15°C entre les deux extrêmes de la journée.

    La petit laine comme disait feu Monsieur Météo est nécessaire le matin mais l’après-midi elle est superflue…

    L’échelle Saffir-Simpson

    C’est en 1969(*) que l’ingénieur Herbert Saffir et le météorologue Robert Simpson alors directeur du National Hurricane Center ont formulé une échelle destinée à graduer les cyclones tropicaux (ouragans, typhons, …). Elle tient compte de la vitesse des vents, des dégâts possibles, de la pression barométrique et de l’augmentation du niveau de la mer.
    L’échelle Saffir-Simpson est une échelle de 1 à 5 basée sur l’intensité de l’ouragan. Elle est utilisée pour donner une estimation des dommages potentiels aux biens et du risque d’inondation le long de la côte suite au soulèvement de l’eau sous l’ouragan. La vitesse de vent est le facteur déterminant dans l’échelle, ainsi que les valeurs de la montée de l’eau. Cette dernière dépend fortement de la pente de la plate-forme continentale et de la forme du littoral, dans la région atteinte par la tempête. Notez que tous les vents utilisent la moyenne américaine de 1 minute.
    Vitesse du vent
    pression
    1
    vents de 119 à 153 km/h
    > 980
    2
    vents de 154 à 177 km/h
    965-980
    3
    vents de 178 à 209 km/h
    945-965
    4
    vents de 210 à 249 km/h
    920-945
    5
    vents supérieurs à 249 km
    < 920

    montée des eaux
    1
    1,2 – 1,5 m
    dégâts mineurs à moyens.
    2
    1,5 – 2,4 m
    gros dommages en bord de mer; arbres arrachés.
    3
    2,4 – 3,7 m
    graves dégâts aux petites constructions en bord de mer; toits arrachés.
    4
    3,7 – 5,5 m
    graves dégâts sur la côte et à l’intérieur
    5
    > 5,5 m
    (*) D’autres sources donnent comme année de création de l’échelle Saffir-Simpson 1971.

    Eh l’ouragan, comment vous appelez-vous ?

    b5f90b9f02d53e894ddce28963a9d9ff.jpgPendant plusieurs centaines d’années, des ouragans ont été souvent baptisés du nom du saint du jour au cours duquel il s’est produit. Ainsi l’ouragan San Felipe a frappé le Porto Rico le 13 septembre 1876. Une autre tempête a pris d’assaut Porto Rico le même jour en 1928, et ce dernier a été appelé l’ouragan San Felipe le second. Plus tard, les coordonnées géographiques (latitude-longitude) ont été employées. Cependant, l’expérience a prouvé que l’emploi de noms distinctifs dans les communications est plus rapide et prête moins à confusion que les méthodes encombrantes d’identification par longitude et latitude.
    Il a été rapporté aussi qu’au début du siècle, un météorologiste australien de renommée, Clement WRAGGE, nommait les cyclones de sa région du nom de certaines personnalités politiques qui n’avaient pas l’heur de lui plaire ; légende amusante ou exacte vérité, on ne sait vraiment.
    L’emploi des prénoms féminins est devenu l’usage pendant la deuxième guerre mondiale, suite à l’utilisation d’un nom de femme dans le roman «Tempête» écrit par George R. Stewart en 1941. En 1951 les États-Unis ont décidé de dénommer les ouragans par des prénoms selon un ordre alphabétique (Able, Baker, Charlie) à partir de 1953 les services météo sont revenus l’usage de prénoms féminins. Cette pratique s’est maintenue jusqu’en 1978 où des prénoms des deux genres ont été utilisés pour nominer des cyclones tropicaux dans le bassin de l’océan Pacifique oriental. Un an après, des noms masculins et féminins ont été inclus dans les listes pour l’océan Atlantique et le Golfe du Mexique. Les listes des prénoms, établies lors des réunions internationales de l’Organisation Météorologique Mondial (OMM), ont une connotation française, espagnole, hollandaise, et anglaise parce que les ouragans affectent plusieurs nations et sont détectés par les services météo de différents pays. Les listes pour les années à venir sont accessibles à l’adresse suivante : http://www.nhc.noaa.gov/aboutnames.shtml .
    Le centre de prévisions des ouragans à Miami en Floride exerce une surveillance constante des ouragans. Dès qu’un système tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre avec des vents de 72 km/h ou plus est identifié, le centre donne à la tempête tropicale un nom de la liste de l’année en cours. Les lettres Q, U, X, Y, et Z ne sont pas incluses en raison de la pénurie des prénoms commençant par ces lettres. Les listes sont réutilisées tous les 6 ans. Mais lorsqu’un ouragan a causé de nombreuses victimes ou des dégâts considérables, le nom associé à cet ouragan est retiré de la liste et il est remplacé par un autre. En 2005, pour la première fois, on a dépassé le dernier prénom de la liste préétablie. Dans ce cas, il est convenu de les nommé par les premières lettre de l’alphabet grec. Ainsi on a eu Alpha, Beta, Gamma, Delta, Epsilon et Zeta, zeta étant la sixième lettre de cet alphabet.

    Eté 2007, bilan définitif

    UCCLE Eté 2007

    Eté

    Température

    Précipitations

     

    °C

    l/m²

    juin-07

    17.5

    99.2

    juil-07

    17.2

    96.7

    AOUT 2007

    17.2

    56.9

    Eté2007

    17.3

    252.8

    Caractéristiques

    a

    n

    Normales

    16.5

    216.1

    Le
    s 5 étés les ..

    plus chauds

    moins arrosés

    premier

    19.7 (2003)

    42.9 (1921)

    deuxième

    19.2 (1976)

    89.4 (1885)

    troisième

    19.0 (1947)

    99.2 (1949)

    quatrième

    18.9 (2006)

    101.2 (1955)

    cinquième

    18.8 (1983)

    103.0 (1857)

    Les 5 étés les ..

    moins chauds

    plus arrosés

    premier

    13.9 (1841)

    364.8 (1992)

    deuxième

    14.2 (1860)

    360.2 (1850)

    troisième

    14.3 (1907)

    355
    .9 (1888)

    quatrième

    14.4 (1844)

    348.4 (1980)

    cinquième

    14.4 (1956)

    340.9 (2002)

     

     

     

    Eté

    Jours de précipitations

    Insolation

     

    jours

    heures

    juin-07

    19

    130

    juil-07

    18

    178

    AOUT 2007

    13

    151

    Eté2007

    50

    459

    Caractéristiques

    n

    ta

    Normales

    48

    585

    Les 5 étés les ..

    moins pluvieux

    plus ensoleillés

    premier

    18 (1835)

    825 (1947)

    deuxième

    22 (1865)

    818 (1976)

    troisième

    23 (1976)

    812 (1959)

    quatrième

    24 (1887)

    759 (1911)

    cinquième

    26 (1989)

    748 (1949)

    Les 5 étés les ..

    plus pluvieux

    moins ensoleillés

    premier

    68 (1860)

    404 (1888)

    deuxième

    67 (1977)

    407 (1977)

    troisième

    65 (1916)

    425 (1981)

    quatrième

    65 (1980)

    426 (1956)

    cinquième

    64 (1974)

    428 (1980)

    Records et tendance climatique

    Voilà que je découvre un article [ce n’est qu’un peu de pluie] et je constate une mauvaise interprétation de ce que j’ai dit à l’époque. Un record de température n’est pas un signe de réchauffement de climat. Ce n’est pas parce qu’on a eu à Uccle un mois d’avril sans pluie que la pluviosité a changé. Si c’était le cas, peut être n’aurions nous pas entendu dire que l’été était pourri ! Les records font partie de la variabilité du climat. En revanche, le nombre de mois qui ont des valeurs moyennes au-dessus de la normale est un indice du réchauffement climatique que l’on observe depuis 1988.
    Une augmentation de la température va avoir comme conséquence de favoriser le dépassement des anciens records. Mais même durant une longue période stable dans la moyenne, des records aussi bien en plus qu’en moins peuvent être battus. Le meilleur exemple est celui de l’ensoleillement qui ne présente pas de tendance à l’heure actuelle. Or en août 2006 on battait un record de déficit d’insolation, en avril 2007, huit mois plus tard, on avait un record d’excès de la durée d’insolation. Pour la pluie c’est un peu différent. Comme la distribution statistique est particulière du fait qu’on ne peut pas descendre en dessous de 0 mm pour les valeurs les plus basses, c’est un peu plus difficile de battre des records vers le bas. Avril 2007, avec un total pluviométrique nul, a atteint le seuil le plus bas et tout ce qui pourrait arriver à l’avenir c’est une égalisation, mais il ne pourra plus jamais être battu.

    Eté normalement pourri !

    Nous voilà à la fin de l’été. Alors que beaucoup de gens ont la sempiternelle expression « L’été est pourri » à la bouche, les chiffres sont sans appel : tout est normal !
    Le titre du journal Le Monde, « L’été humide s’explique par les caprices de l’anticyclone des Açores » est correct. Encore faut-il pouvoir expliquer pourquoi l’anticyclone a été capricieux. L’anticyclone des Açores est resté relativement dans une position méridionale, laissant de ce fait la place libre aux dépressions. Ces dernières ont normalement une position plus proche du cercle polaire que nos latitudes en été. Plus particulièrement, des dépressions ont élu domicile sur la Grande Bretagne et c’est la France qui a subi d’une manière générale des précipitations relativement importantes : selon Météo France, dans plusieurs stations, des records de pluviosité ont été observés en juillet et pourraient être observés en août.
    À Uccle, les valeurs de cet été sont proches de la normale. Le tableau suivant reprend les valeurs de l’été 2007 (moyenne ou totaux au 27 août 2007 inclus) ; les normales et les records avec l’année. Les valeurs des précipitations sont normales. La température est excédentaires par rapport à cette normale et cet excès est caractérisé d’anormal c’est-à-dire qu’il se reproduit en moyenne une fois tous les 6 ans. Le déficit de l’insolation est quant à lui caractérisé de très anormal, soit une période de retour d’une fois tous les 10 ans.

    Moyenne ou total
    Normale
    Température
    17,3°C
    16,5°C
    Soleil
    454 h
    585 h
    Précipitations
    253 mm
    216 mm
    Nombre de jours de pluies
    50 j.
    48 j.
    Record +
    Année
    Température
    19,7°C

    2003
    Soleil
    825 h
    1947
    Précipitations
    364.8 mm
    1992
    Nombre de jours de pluies
    68 j.
    1860
    Record-
    Année
    Température
    13,9°C
    1841
    Soleil
    404 h
    1888
    Précipitations
    42,9 mm
    1921
    Nombre de jours de pluies
    18 j.
    1835
    Finalement cet été n’est pas aussi mauvais qu’on voudrait nous le faire croire. Ce n’est pas le grand beau temps avec ces vagues de chaleur. On est loin des drames qui frappent la Grèce et même si on a eu quelque
    s épisodes avec des inondations, on est de loin de vivre les situations dramatiques qui ont été vécues en plusieurs points du globe.

    L’ouragan : une puissante machine thermique !

    Un ouragan est une puissante machine thermique qui prend son énergie de la chaleur de l’océan.
    Au départ, un ouragan est un orage ou une dépression au-dessus d’un océan dont la température est de 26°C au moins sur une importante épaisseur. Comme l’eau est chaude, il y a une importante évaporation. L’évaporation demande beaucoup d’énergie qu’elle prend à l’eau de mer. En se chargeant de vapeur d’eau la dépression fait le plein d’énergie. Quand l’air monte, il se refroidit. La vapeur d’eau se condense, forme les nuages. Mais surtout, elle libère son énergie qui se transforme en mouvement de l’air. Ce vent devient de plus en plus fort au fur et à mesure que ce cycle évaporation-condensation continue. Ce qui sous-entend que le cyclone reste au-dessus de l’océan. 

    94b61e75fcf9c095d5f0cec523e2c2c5.gif
    Selon l’énergie emmagasinée, la valeur de la pression atteinte en son centre et les vitesses du vent, on classe le cyclone tropical dans une échelle dont les valeurs de 1 à 5 : il s’agit de  l’échelle de Saffir-Simpson.
    Dès qu’il passe au-dessus d’une île ou qu’il atterrit sur le continent, il perd très rapidement de sa puissance, car il est privé de son énergie. Certains ouragans ne passent pas au-dessus de terre. Dans ce cas, en remontant vers le nord, il passe sur un océan de plus en plus froid qui lui fournit de moins en moins d’énergie. Il perd de la puissance jusqu’à devenir un simple dépression