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    Dean, le premier ouragan de l’Atlantique en 2007

    ad46c56c2f8e1fa986fddc0d6733db26.jpgNous sommes passé la mi-août, et voilà qu’apparaît seulement le premier ouragan !
    Souvenez-vous de 2005 ! Cette année-là, on a compté 15 ouragans, le premier, Cindy,  ayant sévi entre le 3 et le 7 juillet. Le dernier, Epsilon, était aussi un ouragan de catégorie 1 mais il a vécu entre le 29 novembre et le 8 décembre ; ce qui est très tardif dans la saison. De plus, on a observé 3 ouragans qui, à un moment de leur vie,  ont atteint 5, la plus haute valeur de l’échelle Saffir-Simpson.  L’année passée au contraire,  seulement 4 ouragans ont fait leur apparition dans le bassin Atlantique. Ce qui contraste très fortement avec l’année précédente. Deux sont restés au niveau 1 et deux ont atteint la catégorie 3. Trois d’entre eux n’ont concerné que l’océan. Seul Ernesto, dans sa phase ouragan, s’est approché d’Haïti.  
    Dean a fait son apparition en temps que tempête tropicale le 15 août et a atteint le niveau 4 ce 19 août. Selon les prévisions, après être passé sur la Jamaïque et avant de toucher le Yucatan au Mexique, il devrait se classer dans la catégorie 5. Ensuite, après avoir traversé le golfe du Mexique, il devrait passer dans le nord de ce pays. Au moment où il touchera le continent, sa puissance diminuera très rapidement et ne sera plus qu’une tempête tropicale puis une simple dépression. Quand un ouragan passe au-dessus de terres, il fait toujours beaucoup de dégâts. Espérons que, pour les régions soumises régulièrement à ces événements météorologiques, ce sera le seul.

    Fin de l’été, un avis prématuré de la part de présentateurs météo !

    Dans le Standaart  et Het Laatste Nieuws, deux présentateurs de la météo (Eddy De Mey à VTM et Frank Deboosere à la VRT) annoncent qu’il n’y aura plus d’été. C’est exact que les prochains jours verront des températures tout à fait dans les normes d’un mois d’août. On n’aura pas d’ici le WE de fortes chaleurs. Bien que la fiabilité des prévisions diminuent au-delà de 5 jours, la tendance reste à un temps doux et variable d’ici le 25. Au-delà de cette date, cela devient de plus en plus hasardeux de faire une telle annonce.
    Les prévisions saisonnières ne sont jamais que des tendances mensuelles et ne peuvent pas donner une prévision de ce type au-delà de 15 jours.
    Rappelez-vous l’année passée. Après un mois d’août sombre et pluvieux, le mois de septembre fut très estival. Statistiquement, on peut encore avoir des 30°C au cours des deux premières décades du premier mois de l’automne météorologique et une vague de chaleur est plausible au cours de cette période, même si sa probabilité devient plus faible. Un mois de septembre peut être plus chaud qu’un mois d’août. Ce fut le cas de 2006, 1961, 1956, 1949, 1934, 1929, 1895, 1865 et 1841.
    Rien n’est donc joué pour le mois prochain.

    « C’est un été tout à fait normal »

    Sur le site de La Libre, dans le sujet « C’est un été tout à fait normal » il y a possibilité de réagir via le lien : FORUM: ça vous fait quoi ce temps? Hurlez, pleurez, théorisez!

    Dans ce forum, il y a un article de « Léopold » intitulé : Faut pad prendre les enfnats du Bon Dieu pour des canards sauvages. dont j’ai repris le texte dans un encadré en fin de mon article.

    Je ne sais pas d’où viennent les chiffres ! Pas de l’IRM, cela est certain. L’année où juillet fut le plus sombre est 2000 avec 93,3 h de Soleil et non 2001 (188,1 h). Le maximum ne fut pas de 386 h en 1933 mais 314,4 en 1959. Cette année on a enregistré 178 h 15 min de Soleil (voir http://www.meteo.be/meteo/view/fr/1007691-Juillet+2007.html), la normale étant de 195 h de Soleil.

    Le calcul (max+min)/2 donne une estimation de la moyenne mais la moyenne se calcule par la somme de tous les éléments de la série puis cette somme étant divisée par le nombre d’éléments.   Cette moyenne entre 1887 et 2007 donne 195 h de Soleil pour le mois de juillet.

    Venons en à sa discussion. Les moyennes de 20 en 20 ans donnent : 1887-1906 : 195,9 h, 1907-1926 : 187,2 h, 1927-1946 : 201,6 h, 1947-1966 : 193,7 h, 1967-1986 : 187,2 h et 1987-2006 : 203,8 h de Soleil. Alors je ne vois pas dans ces chiffres une détérioration significative de l’ensoleillement à Uccle. Au contraire, la dernière période est la plus ensoleillée. Alors, où est la détérioration ? Les variations sont du même ordre de grandeur pour le mois d’août.

    Dans son point 2, il biaise aussi son point de vue car il prend 2006 comme référence. Or le caractère hyper exceptionnel de mois de juillet 2006, n’est vraiment pas une référence. En revanche cette année, en interprétant correctement les statistiques (en prenant comme référence la moyenne et non pas l’extrême favorable), on constate que ce mois de juillet est bien normal.

    Pour s’en convaincre, j’ai joint les graphiques cités.

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    Précipitations – Uccle (1833-2007)

     

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    Ensoleillement – Uccle (1887-2007)

     

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    Températures moyennes – Uccle (1833-2007)

    Faut pad prendre les enfnats du Bon Dieu pour des canards sauvages.

    Léopold

    Le Pire se sont les conclusions de l’IRM. Les mois sont normaux.
    Sur leur ancien site on avait un diagramme intéressant. Il comparait le mois de l’année au même mois de l’année précédente et aux extrèmes.
    Celà permettait de voir des choses…..un chamboulement total.
    Sur le nouveau site cette information a disparue. Ou alros faut piocher dans des tableaux.
    Exemple de normalité:
    heure d’ensoleillment en juillet.
    2007: 185 heures.
    2006 : 350.
    Minimum: 85 en 1933.
    Maximum: 386 en 2001.

    Donc pour eux la moyenne est de (386+85)/2 = 235. donc juillet 2007 est normal.

    Ce raisonnement est faux sur plusiuers points.

    1. Si on prend une moyenne sur des tranches de 20 ans, on constate une détérioration significative depuis le début du siècle. Donc en gros celà est plus mauvais qu »avant.

    2. L’ensoleillment n’est intéressant qu’avec une température de plus de 20 degré et quand le spériodes d’ensoleillment dépassent les 4 heures. Evidemment un peu de soleil, un peu de pluie celà n’est pas très bon.
    je me suis équipé pour répondre à cette question. je vous assure que c’est une catastrophe. A la Panne au mois de juiller les gens on profité deux jours de la plage. En 2006 il y avait ….23 jours. je na’i malheureusement pas les chiffres des années antérieures. Mais souvenez-vous de votre jeunesse…nous allions
    tous les jours à la plage ou dans les dunes, non ???

    On fait dire tout ce que l’on veut aux mesures.

         

    Juillet pourri ?

    Pour beaucoup de gens ce fut à nouveau la surprise d’entendre que ce mois de juillet était normal. Pour eux, ce fut un mauvais mois : froid, sombre et pluvieux. Certains m’ont même demandé si on battait des records de pluviosité. La notion de beau temps ne correspond pas avec le climat belge.
    En effet, notre climat est tempéré avec une influence maritime à hivers doux et étés frais. Ce qui n’empêche pas d’observer des périodes de beau temps quand un anticyclone vient se placer au voisinage de notre pays.

    L’influence maritime se traduit par une fréquence élevée de jours de pluie. De deux jours de pluie sur trois en hiver, la fréquence en été est de l’ordre d’un jour sur deux. Comme le beau temps s’associe avec « absence de pluie » il est certain qu’un mois de juillet normal est d’office mauvais. Cette influence maritime se traduit également par une nébulosité abondante. Nous n’avons pas un ensoleillement équivalent à celui du Sud de la France. Il en est de même des températures. La normale d’un mois de juillet est de 17,1°C et cette année on a eu 17,2°C.  On ne peut pas vraiment dire qu’il fut froid. Et c’est nettement plus que le mois de juillet de 1841 au cours duquel le température moyenne fut de 13,4°C. Évidemment, nous sommes loin de ce qu’on a connu l’année passée. La température moyenne fut élevée, avec 23,0°C ce fut le mois le plus chaud jamais observé à Uccle depuis 1833. Il fut également largement ensoleillé et peu pluvieux. Ce mois très exceptionnel n’est pas du tout une référence pour notre climat belge. Et même, peut-on dire que ce fut un beau mois ? Pour beaucoup il fut trop chaud et on a du faire de nombreuses alertes à la canicule.
    Non, décidément un été pourri est normal dans notre pays. Et ce sera très difficile d’admettre que le beau temps, même s’il se produit régulièrement dans notre pays, n’est pas la norme.

    Météo maussade

    Pour le fun je remets cet article publié en 2004. Il est à comparer avec ce mois de juillet décrit dans l’article de J.C. M.:

    http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=362125 

    Une météo belge, ni plus ni moins
    G.T.

    Mis en ligne le 16/07/2004
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    Bien qu’un peu humide, le climat en ce début juillet est tout à fait dans les normes.

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    ALEXIS HAULOT

    Ceux qui pensent que le début de ce mois de juillet est décidément anormalement gris ont tout faux. «Les gens s’imaginent que notre climat est ensoleillé; or, ce n’est pas du tout le cas, répète non sans une certaine lassitude Marc Vandiepenbeeck, climatologue à l’Institut royal météorologique. Le climat de la Belgique est un climat maritime tempéré humide. Avoir un été pourri est donc normal dans notre pays.»

    Ainsi, explique le climatologue, la météo du mois de juin a-t-elle été tout à fait normale tant sur le plan des températures, des précipitations que du vent ou de l’ensoleillement. De même, les dix premiers jours de ce mois de juillet n’ont rien de particulièrement exceptionnel. «Sur le plan des températures, pour les dix premiers jours de juillet, on considère qu’il fait anormalement froid si la moyenne se situe en dessous de 15,2° et anormalement chaud au-delà de 19,1°. Or, la moyenne enregistrée pour cette première décade est de 15,4°. C’est donc tout à fait normal.»

    En ce qui concerne les précipitations, Marc Vandiepenbeeck souligne tout d’abord que, contrairement à l’impression que l’on pourrait avoir, il n’a pas plu tous les jours en ce début juillet. «Seule la journée du 7 a été franchement humide puisqu’il est tombé ce jour-là 21,1 litres d’eau au mètre carré.

    Pour le reste, il est tombé 55,7 litres d’eau entre le 1er et le 10 juillet, ce qui est considéré comme anormalement excédentaire, mais cela n’a rien de vraiment exceptionnel. On retrouve de tels niveaux en moyenne tous les 6 ans; il avait, par exemple, davantage plu en 2002.» Même remarque sur le plan de l’ensoleillement. Avec presque 52 heures de soleil durant cette première décade, on reste là encore tout à fait dans les normes. Sans doute notre perception du climat est-elle déboussolée par le très bel été que nous avons connu en 2003.

    Quant aux prévisions à venir, rien de neuf ne s’annonce vraiment sous le soleil… Si ce vendredi devrait quelque peu réchauffer les coeurs, les jours suivants devraient se décliner entre nébulosité variable et risque d’averses

    Beau temps ! … Vous avez dit « Beau temps » ?

    Chacun de nous a des goûts qui lui sont propres. Il en est de même avec la météo. La notion de beau est donc tout à fait subjective. Ainsi, pour moi, la belle saison est l’hiver ! L’été n’est acceptable que quand on a des journées comme ce lundi 23 juillet. Pour moi, le beau temps est pluvieux, venteux, sans Soleil, avec des coups de tonnerre et le nec plus ultra c’est quand il neige. Et je ne suis pas le seul dans ce cas.
    Le  » beau temps  » est subjectif et va également dépendre des activités que l’on va faire. Pour ceux qui veulent prendre des bains de Soleil, et accessoirement qui risquent de développer des mélanomes, le beau temps sera plein Soleil et des températures plus qu’élevées. Le sportif sera plus nuancé : pour lui, faire des efforts par temps de canicule n’est pas l’idéal et, à la limite, un voile nuageux n’est pas un problème. Le promeneur préférera le Soleil car les vues sont souvent plus belles quand il brille. Le véliplanchiste sera très déçu si le vent est trop faible ou trop fort. Tandis que l’amateur de vol à voile appréciera la présence de cumulus car il témoigne de la présence d’ascendance thermique qui lui permettra de monter plus haut dans le ciel.  L’agriculteur est le plus difficile pour le temps idéal. En effet s’il faut du Soleil, il lui faut aussi de la pluie. De plus les fortes températures ne sont pas idéales pour les plantes qui risquent de perdre trop d’eau. On dira alors qu’il pleuve la nuit ! Eh non, l’astronome amateur ou professionnel ne sera pas content car il ne peut rien observer. De plus il sera plutôt content quand le temps est déterminé par des masses d’air d’origine polaire, car dans ce cas, l’air est plus pur.
    Beau temps ! Vous avez dit beau temps ?   Comme c’est difficile de satisfaire tout le monde !

     

    749bb7e2dc46fc24f0387e0a24726a03.jpgLes dunes de Saint-Idesbald sous la neige à Noël 2000

    (photo : Marc Vandiepenbeeck)

     

    Orages ! Oh désespoir !

    La semaine passée Tournai a été sous eau. Ce n’est pas la première fois : les orages avaient fait des dégâts analogues la nuit du 13 au 14 juin 2006 (voir http://www.acara.be/mvdpb/index.php?option=com_content&task=view&id=77&Itemid=204). Le Pays de Galles, le Gloucester et la région londonienne ont également subi des précipitations diluviennes.

    db36994df2e78a8a044fb25d99f84d3c.jpgLes orages sont très souvent accompagnés de dégâts. Une statistique établie au début des années 80 par R. Sneyers montre qu’en Belgique un orage sur trois est accompagné de dégâts.

    Ils peuvent être de quatre sortes : les inondations, le vent, la grêle et les coups de foudre.

    L’orage se forme dans un cumulonimbus. C’est un nuage à très grandes extension verticale : jusqu’à 15 km de haut. De ce fait il peut contenir énormément d’eau. Les pluies peuvent être localement très intenses et les litres d’eau qui tombent en un court laps de temps peut faire monter très rapidement le niveau d’eau dans les rues et les champs.

    L’orage se forme là où deux masses d’air ont des températures fort différentes. Il en résulte des mouvements d’air très violents. Cela peut donner au sol des rafales très intenses : on l’a vu avec des conteneurs renversés dans le port d’Anvers.

    Les mouvements dans le nuage peuvent amener des gouttes d’eau au-delà de l’isotherme de zéro degré. La goutte gèle et forme le grêlon. Dans certains cas, ils peuvent faire plusieurs fois la montée et la descente dans le nuage et à chaque passage inférieur, il capte de l’eau qui va geler à un niveau plus élevé. C’est ainsi que les grêlons peuvent atteindre une taille d’œuf de poule voire d’une balle de tennis.

    Finalement, la foudre peut aussi causer des dégâts quand elle touche le sol ou une habitation. Le plus souvent il s’agit d’électrocution. Ce sont les animaux à quatre pattes qui sont le plus souvent victimes de ce phénomène. Quand l’éclair touche un bâtiment, il peut y provoquer un incendie.

    Comme en Belgique, il y a en moyenne 80 jours d’orages par an, le risque d’observer des dégâts de ces types au cours d’une année est hélas une certitude.

    Un dernier conseil, débranchez vos appareils électriques : un coup de foudre peut les endommager via le réseau électrique ou le câble de télédistribution.  

     

    Comment nous souvenons-nous des faits météo ?

    Si je vous demande quel était le temps du mois de janvier 2002 ou encore celui de juillet 1997, je ne crois pas que vous pourriez me répondre facilement. Même moi, je dois regarder dans mes archives pour répondre à une telle question.

     Par contre je peux vous dire, sans les regarder, qu’il neigeait le premier mars 1990. Vous aussi, vous pouvez probablement dire quel temps il faisait un jour particulier. Pourquoi ? Quand vous vivez un jour particulier, le temps qu’il fait restera gravé dans votre mémoire. En effet un décès, une naissance, un mariage, … sont des journées particulières et le temps qu’il fait à cette occasion sera plus facilement retenu qu’une journée banale.

    La mémoire populaire va aussi garder souvenir de temps particulier, mais ce ne sera plus le temps d’un jour, mais le temps qu’il fait sur une plus longue période. L’exemple le plus net est le temps qu’il a fait en 1976. En effet, il y a eu plusieurs situations qui ont fait que cette année fut mémorable : il y a eu la longue période de sécheresse qui s’est traduite par des restriction d’eau, ensuite il y a eu cette très longue canicule : à Uccle on a eu 15 jours consécutifs avec des maxima supérieurs à 30 °C. La longue période de pluie de juin-juillet 1980, qui s’est terminée avec ses images de caravanes qui se fracassaient sur les ponts de la Lesse, a aussi marqué les mémoires.

     Finalement, le temps dont on se souvient n’est pas le temps que l’on vit au jour le jour et encore moins le temps que l’on espère.

     

    La météo dans Simenon

    Dans les Maigret ainsi que dans la plupart de ses romans, Simenon donne le temps qui baigne son récit. Cela fait souvent partie de l’ambiance. Les descriptions sont généralement courtes et les expressions les plus fréquentes sont : un temps poisseux, un ciel glauque, de la bruine, un temps très chaud pour la saison, un temps lourd dont l’orage attendu éclate au dénouement, une Meuse qui est prête à déborder…

    Voici deux extraits. Le premier est tiré de « Maigret et les braves gens », écrit en 1961.

    C’est la fin de l’été, il fait encore chaud, mais on sent que l’automne n’est pas loin.

     

    Avait-il plu longtemps pendant la nuit ? Maigret n’en savait rien mais il était bien content de trouver en s’éveillant les trottoirs noirâtres avec des parties encore luisantes où se reflétaient de vrais nuages, pas les petits nuages légers et roses des jours précédents : des nuages aux bordures sombres, lourds de pluie.

     

    Dans le second extrait, issu de « Maigret et le clochard », écrit en 1962.

     

     

     

    ‑ La Seine reste haute, remarqua Lapointe, qui n’avait encore rien dit.
    C’était vrai. Depuis un mois, c’est à peine s’il cessait parfois de pleuvoir pendant quelques heures et presque chaque soir la télévision montrait des rivières en crue, des villes et des villages où l’eau déferlait dans les rues. Celle de la Seine, jaunâtre, charriait des détritus, des vieilles caissse, des branches d’arbres.

    Le hasard veut que j’étais en train de lire cet ouvrage alors que la Somme connaissait de graves inondations en 2001. Le texte que je cite était tout à fait d’actualité alors que cela avait été écrit quarante ans plus tôt.

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    Crue de la Meuse en janvier 1995 (Photo Marc Vandipenbeeck)