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    Le monoxyde de carbone sur l’ouest de la Russie

     

     

     

    russia_tmo_2010212.png

    Image acquise entre le 1er et le 8 août 2010

    Les moscovites ont été étouffés sous une épaisse chape de fumée au cours de la première décade du mois d’août 2010, mais, en outre, les concentrations d’un gaz incolore, inodore ont grimpé à des niveaux dangereux. Le monoxyde de carbone, qui est un produit du feu et un composant de la fumée, est un des polluants que les incendies de forêt rejettent sur une grande partie de la Russie occidentale. Cette image, faite à partir de l’instrument de mesures de pollution dans la troposphère (Measurements of Pollution in the Troposphere MOPITT) embarqué à bord du satellite Terra de la NASA, montre la répartition du monoxyde de carbone sur l’ouest de la Russie entre le 1er août et le 8 août 2010.

    Les plus hauts niveaux de monoxyde de carbone sont indiqués en rouge, tandis que des niveaux inférieurs sont de couleur jaune et orange. Les zones où le capteur n’a pas recueilli de données au cours de la période, probablement suite à la présence de nuages, sont en gris. L’ouest de la Russie, notamment Moscou, est compris dans un vaste domaine où la concentration de monoxyde de carbone est élevée.

    MOPITT réalise des mesures dans l’atmosphère entre deux et huit kilomètres de la surface de la Terre. L’image montre le résultat de ces mesures intégrées entre ces niveaux et non pas les concentrations de monoxyde de carbone près du sol. Toutefois, les mesures au sol du monoxyde de carbone au cours de cette période ont atteint un niveau plus de six fois supérieur aux niveaux acceptables à Moscou, selon des informations récentes.

    Le monoxyde de carbone est un produit dangereux du feu. Il peut rester dans l’atmosphère pendant des semaines après avoir été émis et peut donc voyager sur de longues distances à partir du foyer qui l’a émis. Quand il est près du sol où les gens peuvent le respirer, il présente un risque pour la santé. Il se fixe sur les globules rouges plus facilement que l’oxygène et donc limite  la quantité de sang oxygéné charrié à travers le corps. Cela provoque une série des maux de tête, des nausées, des étourdissements, des problèmes cardio-vasculaires et de la confusion. Cela entraîne également un certain nombre des problèmes respiratoires. Le mo
    noxyde de carbone est également un composant qui favorise la production de l’ozone troposphérique.

    Source NASA


     

     

    Les moussons


    moussons.png Le climat des moussons fait également partie des climats équatoriaux. Il est symbolisé Am dans la classification de Köppen, le m faisant référence à ce régime particulier de précipitations. Ces précipitations sont à l’origine des importantes inondations qui sévissent au Pakistan et en Chine. Le schéma de circulation générale subit dans l’hémisphère nord une exception très importante, qui concerne principalement l’Inde et l’Asie du sud-est. Cette exception est due à la présence de l’immense continent eurasien.

    En hiver, cette immense masse continentale se refroidit de façon très importante, engendrant un anticyclone très puissant. Le déplacement des masses d’air autour de cette grande zone de haute pression amène sur ces régions des vents du nord-est, extrêmement secs. De novembre à mai il ne pleut pratiquement pas. C’est la mousson d’hiver.

    En été, le continent se réchauffe très fort créant une dépression. Les vents sont alors orientés au sud-ouest. Venant des régions chaudes de l’océan Indien, ces vents amènent des précipitations extrêmement importantes. Cette période pluvieuse débute généralement en juin et se termine en octobre en Inde. Elle va de juillet à novembre-décembre dans l’Asie du sud est. Durant cette période, il peut pleuvoir en un mois ce qui tombe habituellement en un an sur nos régions (voir graphique) – à Uccle, il tombe en moyenne 780 l/m² par an.

    Le diagramme de Bombay montre bien ce régime de pluies de mousson alternant à une période de sécheresse. En Inde, les pluies commencent en juin. Mais au fur et à mesure que l’on se déplace vers l’est, le début des pluies se décale vers l’automne.

    Les quantités d’eau recueillies en période de pluies sont considérables. En un mois il tombe pratiquement autant (si pas plus) qu’en une année au Littoral belge. S’il tombe en un mois le quart de ce qui tombe en juillet à Bombay, nous considérerons que nous avons un été pourri accompagné en outre d’inondations comme ce fut le cas en juillet 1980. En revanche en Inde, s’il tombe cette même quantité en juillet ou en août, cette situation serait qualifiée de sécheresse catastrophique avec des récoltes extrêmement mauvaises conduisant à des situations de famines. « Relativité des choses » dans un pays qui lutte pour survivre en comparaison avec notre civilisation de loisirs.

    Le régime des températures est très analogue à celui de la subdivision Aw avec un maximum au début de la saison des pluies et une période « froide » durant la période sèche. C’est durant cette période qu’il est préférable de visiter ces contrées car le temps y est plus supportable du fait des températures et des conditions d’humidité de l’air.

    Ce type de climat conduit à une flore particulière qui doit s’adapter à cette alternance de périodes sèches et pluvieuses. Le riz est le type même de culture adaptée à ce climat.

     


     

     

    Normales saisonnières : Août

    Normales saisonnières : Août

    Normales saisonnières : Août

    Températures maximales

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    19

    23

    27

    2

    18

    22

    26

    3

    17

    21

    25

    Températures minimales

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    11

    14

    16

    2

    11

    14

    16

    3

    10

    13

    15

    Précipitations

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    5,6

    23,9

    43,2

    2

    5,1

    22,8

    39,3

    3

    5,7

    27,0

    42,4

    Insolation

    decade

    Borne
    inférieure

    Moyenne

    Borne
    supérieure

    1

    47,6

    67,2

    80,3

    2

    40,7

    64,6

    81,1

    3

    43,2

    64,3

    81,4

    Les orages du 14 juillet 2010

    Une ligne de grains a traversé le pays hier dans l’après-midi. Elle a abordé nos régions par le Borinage, puis traversé le Brabant, la Hesbaye, pour finalement quitter le pays par le Limbourg et la province de Liège. Cette ligne de grains marquait la séparation entre une masse d’air d’origine tropicale et une masse d’air maritime beaucoup plus frais. Le contraste entre ces deux masses d’air est à l’origine de la violence des orages qui ont sévi sur nos régions. Localement, la température a chuté de plus de 10°C en moins d’une heure. Ce fut notamment le cas à Diepenbeek, dans la province du Limbourg, où la température est passée de 31,0°C à 17 h à 18,8°c à 18 h.

    Hier matin, une masse d’air très chaude stagnait sur notre pays ; elle était associée à un anticyclone situé à l’est de notre pays. Une dépression centrée sur les îles Britanniques s’est rapprochée de notre pays. La masse d’air maritime qui lui était associée repoussait l’air chaud vers l’Europe de l’Est. À la séparation des deux masses d’air, des courants ascendants ont provoqué le développement de cumulonimbus. Ce sont de puissants nuages qui atteignent la limite supérieure de la troposphère, vers 10km d’altitude dans nos régions. L’énergie qui s’accumule dans ces nuages peut être très importante et leur contenu en eau est également très appréciable. Ces nuages sont associés fréquemment à des orages qui peuvent être localement très violents.

    safir_loc_2.png

    En Belgique, on observe en moyenne 94 jours d’orages par an, qu’ils soient localisés ou généralisés sur tout ou une grande partie du territoire. La majorité d’entre eux se produisent entre mai et septembre, avec en moyenne une dizaine de jours orageux par mois. L’étude de ces phénomènes a montré qu’en moyenne un orage sur 3 est accompagné de dégâts. Ceux-ci peuvent être dus à l’abondance des précipitations, à la force du vent, aux chutes de grêle et/ou à la foudre.

    Ce mercredi, les dégâts ont été nombreux sur le trajet des orages ; ils furent principalement causés par l’abondance des précipitations (parfois plus de 30 mm en moins de 2 h) et à la violence des vents qui ont parfois déraciné des arbres ou soufflés des toitures. Hier, la rafale de vent la plus élevée à été relevée à l’aéroport de Bierset où on a enregistré une rafale de vent de 34 m/s (soit 122 km/h). Mais comme le nombre d’anémomètres qui mesurent la vitesse du vent dans le pays est relativement faible, cette vitesse peut avoir été localement dépassée sous les orages.

    Des orages avec dégâts sont relativement fréquents en Belgique. En été, on en compte souvent plusieurs par mois et une liste de ces événements serait fastidieuse à établir. On peut retrouver les plus violents d’entre eux sur notre page web consacrée aux événements météorologiques les plus marquants du 20ème siècle (http://www.meteo.be/meteo/view/fr/1103327-Orages.html). Un des orages les plus mémorables fut celui du 13 septembre 1998, lorsque des quantités de pluies ont localement dépassée les 100 mm en moins de 2 heures dans les provinces
    d’Anvers, du Limbourg et de Liège.

    Normale saisonnière : Juillet

    Normales saisonnières à Uccle : Juillet
    Températures maximales Températures minimales
    Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    decade Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    18 22 26 1 10 13 16
    18 22 26 2 11 13 16
    18 22 26 3 11 14 16
    Précipitations Insolation
    Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    decade Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    3.7 26.1 53.6 1 42.5 66.4 88.5
    2.4 26.9 50.9 2 35.5 58.3 88.5
    6.9 28.3 46.9 3 39.6 67.3 92.0

    Il est toujours là !

    Il, c’est l’anticyclone qui persiste à rester sur l’Océan Atlantique. En effet depuis le début de l’hiver cet anticyclone revient très régulièrement sur l’océan Atlantique, s’étendant du nord des Açores jusqu’à l’Islande, nous mettant régulièrement dans un flux frais venant des régions polaires.

    Si toutes les situations atmosphériques sont possibles, donc normales, dès qu’une situation particulière se répète ou persiste pendant un temps plus ou moins long, nous nous trouvons alors dans une situation qui s’écarte de la normale.

    C’est cette situation qui a entrainé un hiver relativement froid et long, il continue à déterminer notre temps. Nous sommes en été et la longueur des jours et un bon ensoleillement que l’on observe depuis la fin du mois de mai, nous donne des températures assez supportables mais certainement pas caniculaires. L’air humide, qui vient de la Mer du Nord nous donne parfois l’impression de temps lourd.

    juin2010_rr_sl.png

     

     

     

     

     

     

    Source IRM

    Les météorologistes se sont rendus compte que la différence de pression entre l’Islande et les Açores pouvait avoir une influence sur ce type de temps. Dans une situation normale, une dépression sur l’Islande et un anticyclone sur les Açores, l’indice Nord Atlantique est positif. Cela donne le défilé des dépressions sur nos régions ou un peu plus nordique en été. Quand l’indice devient négatif, on a un anticyclone sur nos régions ou, comme maintenant, sur l’océan Atlantique. Les dépressions sont déviées vers le grand nord ou le bassin méditerranéen. Dans ce cas notre temps est perturbé et ne correspond plus au schéma classique à savoir, une succession de zone de pluie et d’un temps variable avec des averses éventuellement orageuses.

    Malheureusement, on n’en connaît pas encore assez sur les mécanismes qui influencent cet indice. Une meilleure compréhension des influences sur cet indice conduira certainement à une meilleure prévision saisonnière dans nos régions.

    nao.png

    Source Université d’East Anglia

    Les inondations dans le sud-est de la France

    pict_239678.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    source LaLibre.be

    Une vingtaine de morts et des dégâts considérables suite à des précipitations diluviennes sont à déplorer dans le sud-est de la France avec le Var qui y a payé le plus lourd tribut. Il faut remonter à 1827 pour retrouver un phénomène aussi grave au début de l’été. Normalement ce genre de phénomène se produit à la fin de l’été et en automne (entre septembre et décembre). Il est en revanche très rare au début de l’été au cours duquel, un anticyclone s’installe sur la Méditerranée.

    Dans la journée de mardi, une dépression qui se situe entre les Baléares et la Sardaigne remonte vers la côte d’Azur. La masse d’air est chaude et contient une grande quantité de vapeur d’eau. Lors de son déplacement, elle rencontre une masse d’air froid associée à un puissant anticyclone qui s’étend depuis les Pyrénées jusqu’en Pologne. Au contact de cet air froid, la vapeur d’eau se condense, forme les nuages et provoque des précipitations d’autant plus importantes que la différence de température est grande. Les quantités d’eau mesurées ont souvent dépassé les 100 litres au mètre carré. Localement, elles étaient même supérieures à 300 l/m². La région est relativement accidentée et l’eau qui y tombait, descendait vers les fonds de vallée. Le niveau de l’eau est monté rapidement et, en plusieurs endroits, la lame d’eau était de 2 m ou plus.

    La cause principale est une situation atmosphérique particulière en cette saison. Habituellement, nous avons un anticyclone sur le bassin méditerranéen et les dépressions qui circulent au nord de cette haute pression. Ces dépressions circulent normalement du sud de l’Islande vers la Scandinavie. Cette année, l’anticyclone s’est fréquemment installé sur l’Atlantique amenant des courants polaires sur nos régions ou s’étendait de la Grande-Bretagne jusqu’en Scandinavie, déterminant dans ce cas des courants continentaux à caractère polaire. Les dépressions venant de l’Atlantique ont tendance à descendre vers le bassin méditerranéen y amenant des précipitations utiles pour l’agriculture. Mais cette fois, elles y étaient trop abondantes.

    Un autre facteur peut avoir contribué à des quantités d’eau importante en peu de temps : l’éruption du volcan islandais, l’Eyjafjöll. En effet, l’éruption a émis des nuages de cendres qui se sont répandus et dispersés dans l’hémisphère Nord. Ces particules peuvent jouer un rôle important dans la formation des nuages. En effet, la vapeur d’eau qui se refroidit se transforme en eau liquide ou solide. Les particules en suspension favorisent cette condensation et peuvent être à l’origine de pluies plus importantes que si cette éruption n’avait pas eu lieu. Cette hypothèse a déjà été avancée lors des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Guatemala à la fin du mois de mai. Les pluies très abondantes que nous avons connues en juin-juillet 1980 se sont produites peu de temps après l’éruption du Mont Saint-Hellens. Cette hypothèse a aussi été avancée pour expliquer les très fortes pluies observées dans nos régions en juin 1815, après l’éruption du volcan Tambora.

    Cette hypothèse pourrait être facilement vérifiée si on a prélevé de l’eau de pluie et qu’une analyse des particules y soit réalisée. Cela vaudrait la peine d’être fait. De toute façon, la qualité de l’eau de pluie doit normalement être vérifiée par les distributeurs d’eau… mais je n’ai pas connaissance de ces résultats.

     

    Un bilan du mois de mai qui interpelle

    Lorsqu’on examine le bilan climatologique de mai 2010, on constate que les extrêmes sont anormaux ou très anormaux alors que la moyenne des températures est normale. Certains d’entre vous s’en étonnent. En fait, il y a plusieurs raisons à cela : les valeurs obtenues sont différentes en fonction des méthodes d’observation ou de calcul utilisées; les périodes d’observations ne sont pas les mêmes ; la longueur dans le temps des observations n’est pas identique et enfin la variabilité des séries est également différente.

    La température moyenne est calculée avec des valeurs prises toutes les 2 heures entre 0 h et 24 h (temps universel). Les extrêmes sont pris sur une période légèrement décalée : ils sont pris entre 8 h la veille et 8 h (temps local) du jour d’observation. Ce sont des valeurs ponctuelles qui correspondent à un moment de la journée tandis que la moyenne intègre une évolution de la température tout au long de la journée.

    En outre, la série des températures moyennes couvre la période qui débute en 1833 et celles des extrêmes mensuels (abri fermé) commencent en 1968. Les deux périodes de calcul sont différentes et peuvent amener les valeurs extrêmes à posséder une caractéristique différente de la température moyenne.

    La variabilité de la série va également intervenir dans le calcul de la période de retour qui sert à déterminer la caractéristique de la valeur. Cette valeur dépend d’un paramètre statistique d’échelle : l’écart-type. Pour la série des températures minimale, moyenne et maximale du mois de mai, on a respectivement pour le mois de mai un écart-type de 1,25°C (min.), 1,68°C (moy.) et 1,85°C (max.). Ce n’est donc pas l’écart à la moyenne qui intervient mais il faut aussi tenir compte de la variabilité de la série temporelle.

    Définitions des niveaux d’anormalité

    anormalite.png

    La Terre vue de l’Espace : l’Islande a arrêté de fumer

    A smoke-free Iceland

    4 juin 2010
    Cette image prise par Envisat nous présente une Islande qui ne fume plus. Bien que l’île ait été ces derniers mois au centre de toutes les attentions principalement pour son activité volcanique, elle est également réputée pour ses nombreux glaciers, ses lacs, ses champs de lave et ses sources chaudes.

    Les volcans, dont le nombre dépasse la centaine, dominent les paysages islandais et un grand nombre d’entre eux sont encore actifs. Le fameux volcan Eyjafjallajokull, qui a subi une série d’éruptions en avril et en mai, apparaît dans la zone sombre sur la côte sud de l’île.

    Située dans l’Atlantique Nord à l’est du Groenland et tout juste au sud du cercle polaire arctique, l’Islande a plus de territoire couvert par les glaciers (11%) que l’ensemble de l’Europe continentale.

    Avec ses 8 000 km2, le glacier du Vatnajokull (visible en blanc au nord-est de l’Eyjafjallajokull) est le plus grand d’Islande et d’Europe. La tache blanche et ronde au centre du pays est le Hofsjokull, le troisième plus grand glacier du pays mais aussi son plus grand volcan actif. La tache blanche allongée à l’ouest de l’Hofsjokull et le Langjokull, le deuxième plus grand glacier islandais.

    Le front du Langjokull alimente l’Hagavatn, un lac glaciaire de 5 km2 à une altitude de 435 m.

    Le plus grand lac du pays, le Pingvallavatn est en bas à gauche sur cette image. La ville de Reykjavik, capitale du pays, est visible légèrement au sud-ouest du Pingvallavatn, sur la côte occidentale.

    Quelque 800 sources chaudes, dont la température moyenne atteint 75°C, sont réparties dans le pays. Reykjavik, qui signifie « baie fumeuse » en islandais, a été nommée ainsi à cause de la fumée qui s’élevait des sources chaudes dans une baie du sud-ouest. Les réserves d’eau géothermiques de l’Islande assurent l’essentiel de l’électricité et du chauffage de la population.

    Les différentes teintes de vert visibles dans la mer sont dues aux alluvions charriés par les eaux.

    Cette image a été prise le 24 mai 2010 par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat avec une résolution de 300 m.

    Source : ESA

    Normale saisonnière : Juin

    Normales saisonnières : Juin
    Températures maximales Températures minimales
    Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    decade Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    16 20 24 1 8 11 14
    16 20 24 2 8 11 14
    17 21 25 3 9 12 15
    Précipitations Insolation
    Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    decade Borne
    inférieure
    Moyenne Borne
    supérieure
    6.7 24.7 39.0 1 39.1 57.6 87.2
    3.1 21.1 35.6 2 40.8 64.1 89.6
    4.0 20.9 39.8 3 34.7 58.4 89.9